Trousse d’ urgence pour les visites à domicile chez l’ adulte – Propositions

Résumé: La visite à domicile occupe une place importante dans la pratique médicale en Suisse et contribue à limiter le recours aux centres d’ urgences. Afin d’ assurer une prestation de qualité, le contenu de la trousse d’ urgence doit être adapté à la pratique à domicile : suffisant pour faire face à diverses s ituations cliniques sans être excessif pour rester transportable. Nous proposons ici un contenu de la trousse d’ urgence actualisé, ciblé sur les moyens nécessaires au diagnostic et au traitement. Nous distinguons les éléments de base des moyens complémentaires qui permettent d’ étendre la prise en charge, en particulier dans des régions ne disposant pas de moyens sanitaires de proximité.
Mots-clés: Visite à domicile – Trousse d’ urgence – Médecine de premier recours – Urgences

1. Introduction

La visite médicale à domicile (VAD) est couramment pratiquée et contribue à limiter le recours aux services d’  urgences (1, 2). Une étude dans le canton de Vaud a montré que les VAD représentent environ 2.5% des consultations médicales, s’ adressent principalement aux personnes de plus de 65 ans et constituent pour 20% des consultations urgentes (3). Environ 70% des VAD sont réalisées en raison d’ une mobilité réduite des patients (4). Les problématiques musculo-squelettiques, circulatoires, respiratoires, neurologiques et psychiatriques sont les plus rencontrées (5).
En raison du vieillissement de la population et des stratégies favorisant le maintien des personnes âgées à domicile, les VAD devraient garder une place importante dans l’ activité des médecins de premier recours, voire se développer, comme en témoigne l’ apparition récente en Suisse romande d’ entreprises spécialisées dans les visites médicales à domicile («Docadom» à Lausanne, «Médecins à domicile» ou «Médecins Genève» à Genève, «SOSmed» sur la Côte, «Médecins du Léman» sur la Riviera et le Chablais, etc.).
Afin d’ assurer une prestation de qualité, le contenu de la trousse d’ urgence utilisée lors des VAD doit être suffisant pour faire face à des situations cliniques diverses. Certains éléments peuvent être mutualisés avec l’ équipement du cabinet, en particulier pour le matériel onéreux. Il n’ existe pas de recommandation validée dans la littérature du contenu de la trousse d’ urgence, cependant quelques publications (6,7,8) ont émis des propositions.
Cet article est une proposition actualisée du contenu de la trousse d’ urgence médicale, basée sur la littérature lorsqu’ elle existe, avec un contenu de base qui peut être complété par des dispositifs et traitements supplémentaires, en fonction du type et du lieu de la pratique (gardes domiciliaires, région plus excentrée, etc.) et de l’ expérience des médecins.

2. Outils diagnostics

2.1.1 Outils de bases

La trousse d’ urgence devrait comprendre des outils diagnostics de bases, listés dans le tableau 1.

2.1.2 Appareil à électrocardiogramme (ECG)

Un appareil à ECG est utile pour diagnostiquer une pathologie cardiaque. Il existe de nombreux modèles portables convenant pour un double usage au cabinet et pour les VAD. En cas de suspicion de syndrome coronarien aigu (SCA), un ECG devrait être fait dans les 10 minutes après le premier contact médical, idéalement déjà en préhospitalier, pour détecter un infarctus de type STEMI et activer une filière de prise en charge rapide. En cas d’ infarctus de type non STEMI ou d’ angor instable, l’ ECG peut être normal et ne permet pas d’ exclure un SCA (9).

2.1.3 Appareil à ultrasons

Le développement de l’ échographie clinique au lit du malade pour les médecins de premier recours, ou point-of-care ultrasound (POCUS), l’ apparition d’ appareils ultraportables à prix abordables, et la possibilité de facturer l’ examen une fois la formation certifiée, rend cet outil intéressant dans le contexte des VAD. Soulignons qu’ une formation complète est indispensable afin de réaliser et interpréter correctement les images*. L‘utilité du POCUS est démontrée avec une forte évidence pour la recherche d’ une thrombose veineuse profonde, l’ évaluation d’ une dyspnée aiguë, la distinction d’ une dermo-hypodermite ou d’ un abcès, et avec une évidence modérée pour rechercher des signes de colique néphrétique (hydronéphrose, calcul) ou de cholécystite (10). Il est également utile pour mettre en évidence une rétention urinaire aiguë. Le POCUS a ainsi le potentiel d’ étendre les possibilités diagnostiques, de réduire l’ incertitude et d’ administrer un traitement plus ciblé.

2.2 Tests biologiques

Les analyses de type «point-of-care» (POC) se développent et sont en partie réalisables au domicile des patients. Les plus fréquemment utilisées sont la mesure de la glycémie, le stix urinaire ou encore les tests antigéniques à SARS-Cov2, les strepto-Tests et éventuellement l’ INR. L’ utilisation de tests POC plus avancés devient possible grâce à l’ apparition de dispositifs portables fournissant des résultats en quelques minutes et peut s’ avérer utile pour des situations urgentes ou des VAD en dehors des heures ouvrables (11). À titre d’ exemple, plusieurs examens sont intéressants, comme la mesure de la CRP pour limiter le recours aux antibiotiques lors d’ infection des voies aériennes dans le contexte ambulatoire (12), la mesure des D-dimères pour exclure une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire (13) et la mesure de la créatinine pour guider le dosage d’ un traitement. Cependant les études décrivant ces tests ont été faites majoritairement dans un contexte de consultation au cabinet ou à l’ hôpital et ne sont pas formellement validées pour les VAD. La mesure de troponine ultra-sensible de type POC («POC hs-Troponin») pourrait également s’ avérer utile à domicile, mais le cadre de son utilisation doit également être précisé et validé par des études portant sur ce type de population.

3. Therapeutiques

3.1 Pharmacologiques (Tableau 2)

Les traitements recommandés ci-après concernent les situations les plus à même d’ être rencontrées lors de consultations urgentes à domicile. Nous avons sélectionné des médicaments pouvant être conservés à température ambiante (les fabricants spécifient généralement une température comprise entre 15 et 25°C). La trousse devra être conservée en général dans un lieu sec et à l’ abri de la lumière. Pour garantir la qualité des médicaments, il faudra éviter de la laisser pour une durée prolongée dans une voiture, où la température peut atteindre des valeurs extrêmes. La liste distingue les éléments de base de ceux nécessitant une expérience et des connaissances spécifiques ou utiles selon le contexte de la pratique. L’ inclusion de médicaments chers est à faire selon le contexte de la pratique et de la probabilité de leur usage.

3.1.1 Antalgie

Les douleurs légères peuvent être traitées par du para­cétamol ou un AINS. En cas de douleurs modérées, le paracétamol et un AINS peuvent être combinés, et un opioïde faible ajouté (tramadol ou codéine). Les douleurs sévères nécessitent un opioïde. La voie d’ administration se fera selon la configuration et le degré de douleur, et le choix de la molécule selon les compétences du médecin et les caractéristiques du patient (14). Une administration paren­térale d’ opioïde nécessite une surveillance, en raison du risque de dépression respiratoire ou d’ autres effets secon­dai­res. Elle s’ avérera utile en cas de soins palliatifs ou dans l’ attente d’ un transfert hospitalier. Son utilisation nécessite de disposer d’ un antidote (naloxone).

3.1.2 Cardiovasculaire

En cas de suspicion de SCA, il est recommandé d’ administrer 150 à 300mg d’ aspirine PO sous forme non gastro-résistante (ou 75 à 250 mg IV), avec un probable bénéfice sur la mor­talité d’ une administration précoce en préhospitalier (9,15). En cas d’ allergie, une dose de charge de clopidogrel (300-600 mg PO) peut être administrée (16). Une double anti-agré­gation n’ est pas recommandée avant la coronaro­graphie (9). Un traitement par nitré est utile en cas de douleurs thoraci­ques d’ origine ischémique.
En cas de crise hypertensive (sans atteinte d’ organe), la ten­sion peut être abaissée – en évitant une chute brusque – en ajustant le traitement habituel et par l’ ajout d’ une molé­cule. Nous proposons la nifédipine retard (17). L’ insuffisance car­dia­que symptomatique nécessite un traitement par diu­ré­tique, IV ou PO, et des dérivés nitrés en cas d’ œdème aigu des poumons (18). En cas de tachyarythmie (fibrillation auri­cu­laire, extra­systoles symptomatiques), nous proposons un béta-bloqueur, sous réserve d’ une insuffisance cardiaque asso­ciée.
En cas de survenue d’ un arrêt cardio-respiratoire (ACR), la priorité reste le Basic Life Support (BLS) comprenant la ré­animation cardio-pulmonaire (massage cardiaque et venti­la­tion) et la défibrillation. La poursuite de la réanimation im­pliquera l’ administration d’ adrénaline et en cas de rythme choquable résistant à la défibrillation, de l’ amiodarone. Dans la plupart des situations, ce traitement pourra probablement attendre l’ arrivée de l’ ambulance et/ou du SMUR.
En cas de probabilité pré-test intermédiaire ou élevée d’ une embolie pulmonaire, une anticoagulation thérapeutique dev­rait être débutée en attendant les résultats de tests diagnos­tiques (19). En cas de délai supérieur à 4 heures pour obtenir les D-dimères ou obtenir un ultrason des membres inférieurs pour rechercher une thrombose veineuse profonde, une anti­­coagulation thérapeutique devrait être débutée (20). Nous proposons le fondaparinux 7.5mg en inj. sc qui s’ admi­nistre 1x/j et convient pour les poids de 50 à 100 kg.

3.1.3 Respiratoire

En cas d’ exacerbation d’ asthme légère à modérée, il est re­commandé d’ administrer 4-10 push (400-1000 mcg) de salbutamol en aérosol doseur, si possible avec une chambre d’ inhalation, aux 20 minutes sur la première heure , à adapter selon la réponse par la suite, d’augmenter la dose du traitement de fond et d’administrer de la prednisone 20 à 40mg PO. En cas de péjoration ou d’ exacer­bation sévère, de l’ ipratropium bromide devrait être ajouté en attendant une hospitalisation urgente (21). L’exacerbation légère à modérée de BPCO doit être traitée par bêta-agoniste à courte durée d’action ± associée à de l’ipratropium bromide, en maintenant le traitement de fond, d’une corticothérapie de 5 jours par prednisone 40mg en cas de sévérité, et d’une antibiothérapie en cas de suspicion d’infection associée (22).
En cas de désaturation en oxygène, une oxygénothérapie est souvent nécessaire et impliquera une réflexion sur un éven­tuel transfert en milieu hospitalier, mais les avantages et inconvénients du transfert doivent être bien mesurés, en particulier pour les patients en EMS. En raison du coût élevé d’ un appareil d’ oxygénothérapie (plusieurs milliers de francs pour un concentrateur portable), nous ne proposons pas cet équipement dans la trousse. Il pourra toutefois être envisagé selon le type de pratique et la probabilité d’ occur­rence d’ ur­gences vitales.

3.1.4 Anaphylaxie

En cas d’ anaphylaxie avec atteinte cardiovasculaire ou respiratoire, il est primordial d’ administrer précocement de l’ adrénaline IM (sur la face antéro-latérale de la cuisse) à une dose de 0.5mg à répéter au besoin après 5 minutes. En cas d’ angioœdème ou d’ atteinte cutanée uniquement, un traitement anti-histaminique s’ avère généralement suffi­sant (23). Les glucocorticoïdes sont souvent utilisés dans le but de réduire le risque de réaction biphasique, mais il n’ ex­iste pas d’ évidence de leur efficacité et leur admini­stration systématique n’ est plus recommandée (24).

3.1.5 Métabolique

En cas d’ hypoglycémie chez une personne diabétique, le traitement repose sur l’ administration de glucose 15-20g PO suivie d’ une collation ou un repas. Si l’ administration PO n’ est pas possible, le traitement implique l’ admini­stra­tion de glucose 20-25g IV ou de glucagon 1mg SC ou IM (25). En cas d’ hypo­gly­cémie et de suspicion de déficit en thia­mine ou de syndrome de Gayet-Wernicke avéré, la correc­tion immédiate de l’ hypo­gly­cémie est prioritaire et la substitution en thiamine peut être faite dans un second temps, dans les plus brefs délais (26).

3.1.6 Digestif

En cas de symptomatologie digestive, nous proposons comme antiémétique la dompéridone (ne pas administrer en cas d’ hypo­kaliémie probable ou de QT long en raison du risque de prolongation du QT), comme anti-diarrhéique le lopéramide, comme antispasmodique la butylscopalamine, et comme inhibiteur de la pompe à proton le lansoprazole. Il convient de disposer également de l’ équipement pour pou­voir effectuer un lavement.

3.1.7 Neuropsychiatrique

Nous proposons comme traitement antiépileptique, admini­strable de manière IV ou IM, le midazolam, dont une formu­lation intra-nasale proposée par certaines pharmacies peut également être utile. Le diazépam est une alternative, mais le délai d’ atteinte du pic de concentration des formes IM et IN est plus long (27). Le lorazepam en solution injectable doit se con­server au frigo et n’ est donc pas adapté à une trousse d’ urgence. La dystonie aiguë secondaire à un traitement avec propriétés anti-dopaminergique (typiquement un neurolep­tique) néces­site l’ administration d’ un anticholinergique, tel que le bipéri­dène (Akineton®) en PO ou IV (28).
En cas d’ agitation aiguë, si les mesures non pharmacologiques ont échoué, un traitement par benzodiazépine (p.e. lorazépam 2.5mg en PO, midazolam en IM ou IV) ou antipsychotique peut être nécessaire. L’ olanzapine présente moins de risque d’ allongement du QT et de troubles extrapyramidaux que les neuroleptiques de 1ère génération. Cependant l’ halopéridol, un antipsychotique de 1ère génération, a l’ avantage d’ un coût bien moindre (29). Les benzodiazépines seront utiles égale­ment en cas d’ anxiété.

3.1.8 Infectiologie

Nous proposons des antibiotiques pour un traitement empi­rique des infections courantes susceptibles d’ être prises en charge de manière ambulatoire selon les recommandations de la Société Suisse d’ Infectiologie (30). Le traitement devra être adapté selon les résultats microbiologiques lorsqu’ ils ont été réalisés.
Nous proposons la nitrofurantoïne pour l’ infection urinaire simple. Pour l’ infection urinaire sans fièvre chez l’ homme (ne pouvant attendre les résultats d’ une culture), ou la pyélon­éphrite chez la femme, nous proposons, après prélèvement microbiologique d’ urine, la ciprofloxacine (à noter que la Food and Drug Administration a émis un «Boxed Warning» en raison du risque de tendinopathie). Pour la prostatite, la ceftriaxone est actuellement recommandée en IV, l’ alternative orale étant la ciprofloxacine, après culture également. Nous proposons la co-amoxicilline pour une pneumonie traitée ambulatoirement chez un patient avec des comorbidités, et en cas d’ allergie aux pénicillines, une quinolone telle que la lévofloxacine. La SSI n’ a pas publié de recommandation sur la dermo-hypodermite, mais la co-amoxicilline couvrira les germes fréquemment responsables. La ceftriaxone peut com­pléter la trousse pour être administrée en IM ou IV en cas de suspicion de méningite avec une méningococcémie ou en présence d’ un état de choc (31).

3.1.9 Toxicologie

Vu le recours fréquent aux opiacées, nous recommandons d’ avoir à disposition son antidote, la naloxone. L’ antidote aux benzodiazépines, le flumazénil, peut être utile en cas de mono-intoxication, mais il existe un risque de crise d’ épi­lepsie s’ il est utilisé notamment lors d’ une poly-intoxi­cation, d’ une dépen­dance aux benzodiazépines ou d’ une épilepsie sous-jacente. Concernant les autres in­toxi­cations, la prise en charge con­sistera essentiellement en un traite­ment de soutien en attente d’ un transfert en milieu hos­pitalier.

3.1.10 Divers

Des poches de cristalloïdes (sodium chlorure 0.9% 500ml ou Ringer-Lactate 500ml) seront utiles comme solution de remplissage, des fioles de NaCl 0.9% pour le rinçage des voies veineuses, une solution désinfectante cutanée pour la désin­fection des plaies et petits gestes, une solution an­esthé­sique locale en cas de suture et du gel anesthésiant pour la pose de sonde vésicale. L’ acide tranexamique peut être utile en appli­cation locale pour une hémostase.

3.2 Matériel

3.2.1 Base

Du matériel de base sera nécessaire dans toutes les trousses et est listé dans le tableau 3. Le matériel plus avancé dépendra du contexte de la pratique et de l’ expérience du médecin. Un embout atomiseur pour application de médicament par voie intra-nasale (Mucosal Atomization Device) peut-être utile pour l’ administration d’ un sédatif ou anti-épileptique (p.e. midazolam).

3.2.2 Cardio-respiratoire

Une canule nasopharyngée (Wendel) ou une canule oro­­pharyngée (Guedel) (illustration 1) permettent de maintenir les voies aériennes perméables en cas de trouble de l’ état de conscience. Un masque de poche et un insufflateur sont utiles en cas de réanimation. En cas de recours à des bron­chodilatateurs dans un contexte de dyspnée aiguë, il est recommandé d’ utiliser une chambre d’ inhalation.


Bien que l’ ACR d’ un patient soit un évènement rare au cabinet des médecins (32), les médecins de premier recours sont potentiellement exposés à une population à risque. La pratique d’ une réanimation cardio-pulmonaire par les médecins de premiers recours améliore les chances de survie des patients (33) et la défibrillation effectuée par les témoins d’ un ACR avec un rythme choquable hors hôpital améliore la survie avec un bon status neurologique par rapport à la défibrillation effectuée par les services de secours, et ce dès un délai de 4 minutes entre l’ appel des secours et leur arrivée (34). S’ équiper d’ un défibrillateur peut être pertinent pour un cabinet plus à risque d’ urgence vitale (région reculée, pro­cédure à risque, cabinet de groupe), et être approprié lors des gardes domiciliaires, surtout pour des gardes réali­sées sans triage téléphonique en amont, en zone difficile d’ accès pour des moyens d’ urgence pré-hospitalier, ou en zone de faible densité de défibrillateur externe automatique disponibles. Des consultations en milieu carcéral ou dans des postes de police exposent à un risque également un peu plus important.

3.2.3 Traumatologie

Il peut être utile de réaliser une petite suture au domicile du patient, afin d’ éviter le recours à un service d’ urgence. La colle tissulaire peut remplacer une suture en cas de petite plaie, linéaire, propre et sans tension (35). En cas d’ hémorragie externe, des compresses hémostatiques (de type Tabotamp ou Quik Clot) peuvent être utiles. Si des situations de poly­traumatisme peuvent être rencontrées (médicalisation de rencontres sportives par exemple), une attelle provisoire, une ceinture pelvienne ou encore un tourniquet seront utiles. Un collier cervical peut être utile mais la pertinence de son utilisation dans ce contexte reste débattue (36).

3.2.4 Divers

Nous proposons d’ avoir à disposition de quoi poser une voie veineuse périphérique, administrer une perfusion et mettre en place une sonde vésicale en cas de rétention urinaire. Selon le contexte local, en cas de décès avec présence d’ un pacemaker, il peut être nécessaire de disposer de l’ équipe­ment pour l’ extraire et réaliser une suture.

4. Administratif

Le tableau 4 liste une proposition de matériel et contenu administratif. En cas de décès, les formulaires d’ attestation de décès sont indispensables.

5. Conclusions

Le contenu de la trousse d’ urgence devrait contenir du matériel diagnostique et thérapeutique de base, à compléter par du matériel plus complet, en fonction du contexte dans lequel se fait la pratique et de l’ expérience du médecin. Un équipement plus exhaustif permettra de répondre à davantage de situations et d’ éviter potentiellement des transferts dans des structures médicales, en particulier pour des patients âgés à domicile ou en EMS.
L’ utilisation de l’ utrasonographie portable peut permettre d’ étendre les possibilités diagnostiques et de mieux cibler le traitement. Le développement de tests Point-of-Care réalisables en quelques minutes sur des appareils portatifs est intéressant et mérite d’ être réévalué régulièrement. L’ intégration d’ un défibrillateur dans l’ équipement permet de réaliser une réanimation en cas d’ arrêt cardio-circulatoire et augmente les chances de survie avec un bon état neurologique en cas de rythme défibrillable. Ce type de dispositif peut être pertinent selon le type de pratique ou l’ éloignement des services de secours préhospitaliers.

* https://sgum-ssum.ch/faehigkeitsausweise/#FA_POCUS

Remerciements :
Nous remercions la Dre Simona Agostini-Ferrier et Mme Véronique Kälin de la pharmacie d’ Unisanté pour leur relecture et leur aide à la réalisation de la liste des médicaments.

Abréviations :
ACR arrêt cardio-respiratoire
ECG électrocardiogramme
IM intra-musculaire
INR International normalized ratio
IV intra-veineux
PO per os
POC Point Of Care
POCUS Point Of Care Ultrasound
RCP réanimation cardio-pulmonaire
SC sous-cutané
SCA syndrome coronarien aigu
VAD visite à domicile

Historie :
Manuscrit soumis: 25.01.2024
Accepté après revision: 11.03.2024

 

Olivier Thorens

GHOL – Hôpital de Nyon
Notfalldienst
Chemin Monastier 10
1260 Nyon

othorens@protonmail.com

Dr. med. Philippe Staeger

Unisanté – Département des policliniques
Rue du Bugnon 44
1011 Lausanne

Prof. Dr. med. Pierre-Nicolas Carron

CHUV – Notaufnahme
Abteilung für interdisziplinäre Zentren
Rue du Bugnon 44
1005 Lausanne

Les auteurs n’ ont pas declaré de conflits d’ interêt en relation avec cet article.

  • Les visites à domiciles peuvent permettre dans certains cas d’ éviter le recours aux services d’ urgences.
  • Le contenu de la trousse d’ urgence doit être suffisamment complet pour faire face à des situations diverses. Il est à adapter selon le type de pratique et l’ expérience de la/du médecin.
  • L’ utrasonographie est réalisable au domicile et peut permettre d’ améliorer les possibilité diagnostiques.
  • La défibrillation en cas d’ ACR permet d’ améliorer les chances de survie avec un bon status neurologique et l’ intégration d’ un défibrillateur peut être appropriée en cas de pratique dans des régions isolées ou en l’ absence de régulation des interventions par une centrale en amont.

1. Efstathopoulou, A., et al. Visite à domicile par le médecin de famille: état des lieux en Europe et en Suisse. Rev Med Suisse. 2016;(537): 1874–1878.
2. Ifediora CO, Rogers GD. Patient-reported impact of after-hours house-call services on the utilization of emergency department services in Australia. Family Practice. 2017;34(5):593 8.
3. Mueller Y, David S, Cohidon C, Locatelli I, Senn N. Home visits made by general practitioners in the canton of Vaud between 2006 and 2015. Swiss Med Wkly. 2019
4. Fritz RD, Merlo C, Essig S. How time consuming are general practitioners’  home visits? Insights from a cross-sectional study in Switzerland. Swiss Med Wkly. 2023;153(2):40038.
5. Meuli N, Jungo KT, Merlo C, Streit S, Essig S. Frequency of home visits where general practitioners are exposed to a problem different from that foreseen – a Swiss cross-sectional study. Swiss Med Wkly. 2021;151(39 40).
6. Drugs for the doctor‘s bag: 1–adults. Drug and Therapeutics Bulletin 2015; 53:56-60.
7. Murtagh J. The doctor’ s bag. What do you really need? Aust Fam Physician. 2000;29(1):25 9.
8. Auer S, Berger J, Staeger P. La trousse du médecin de garde: propositions. Praxis. 2016;105(19):1125-1131.
9. Byrne RA, Rossello X, Coughlan JJ, Barbato E, Berry C, Chieffo A, et al. 2023 ESC Guidelines for the management of acute coronary syndromes. European Heart Journal. 2023;44(38):3720 826.
10. Arnold MJ, Jonas CE, Carter RE. Point-of-Care Ultrasonography. Am Fam Physician. 2020;101(5):275 85.
11. Dixon S, Glogowska M, Garland S, Hunt H, Lasserson D, Hayward G. Clinician perspectives on having point of care tests made available to them during out of hours home visiting. BMC Fam Pract. 2021;22(1):246.
12. Smedemark SA, Aabenhus R, Llor C, Fournaise A, Olsen O, Jørgensen KJ. Biomarkers as point-of-care tests to guide prescription of antibiotics in people with acute respiratory infections in primary care. Cochrane Acute Respiratory Infections Group, éditeur. Cochrane Database of Systematic Reviews. 2022.
13. Price CP, Fay M, Hopstaken RM. Point-of-Care Testing for D-Dimer in the Diagnosis of Venous Thromboembolism in Primary Care: A Narrative Review. Cardiol Ther. 2021;10(1):27 40.
14. Hachimi-Idrissi S, Dobias V, Hautz WE, Leach R, Sauter TC, Sforzi I, et al. Approaching acute pain in emergency settings; European Society for Emergency Medicine (EUSEM) guidelines—part 2: management and recommendations. Intern Emerg Med. 2020;15(7):1141‑55.15. Djarv T, Swain JM, Chang WT, Zideman DA, Singletary E. Early or First Aid Ad­ministration Versus Late or In-hospital Administration of Aspirin for Non-traumatic Adult Chest Pain: A Systematic Review. Cureus. 2020
16. Amsterdam EA, Wenger NK, Brindis RG, Casey DE, Ganiats TG, Holmes DR, et al. 2014 AHA/ACC Guideline for the Management of Patients With Non–ST-Elevation Acute Coronary Syndromes: A Report of the American College of Cardiology/American Heart Association Task Force on Practice Guidelines. Circulation. 2014 130(25).
17. Van Den Born BJH, Lip GYH, Brguljan-Hitij J, Cremer A, Segura J, Morales E, et al. ESC Council on hypertension position document on the management of hypertensive emergencies. European Heart Journal – Cardiovascular Pharmacotherapy. 2019;5(1):37 46.
18. Mebazaa A, Yilmaz MB, Levy P, Ponikowski P, Peacock WF, Laribi S, et al. Recommendations on pre-hospital & early hospital management of acute heart failure: a consensus paper from the Heart Failure Association of the European Society of Cardiology, the European Society of Emergency Medicine and the Society of Academic Emergenc: Recommendations on pre-hospital & early hospital management of acute heart failure. Eur J Heart Fail. 2015;17(6):544 58.
19. Konstantinides SV, Meyer G, Becattini C, Bueno H, Geersing GJ, Harjola VP, et al. 2019 ESC Guidelines for the diagnosis and management of acute pulmonary embolism developed in collaboration with the European Respiratory Society (ERS). European Heart Journal. 2020;41(4):543 603.
20. Venous thromboembolic diseases: diagnosis, management and thrombophilia testing. London: National Institute for Health and Care Excellence (NICE); 2020.
21. Levy ML, Bacharier LB, Bateman E, Boulet LP, Brightling C, Buhl R, et al. Key recommendations for primary care from the 2022 Global Initiative for Asthma (GINA) update. NPJ Prim Care Respir Med. 2023;33(1):7.
22. Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease. Global Strategy for Prevention, Diagnosis and Management of COPD: 2023 Report.
23. Muraro A, Roberts G, Worm M, Bilò MB, Brockow K, Fernández Rivas M, et al. Anaphylaxis: guidelines from the European Academy of Allergy and Clinical Immunology. Allergy. 2014;69(8):1026 45.
24. Shaker MS, Wallace DV, Golden DBK, Oppenheimer J, Bernstein JA, Campbell RL, et al. Anaphylaxis—a 2020 practice parameter update, systematic review, and Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluation (GRADE) analysis. Journal of Allergy and Clinical Immunology. 2020;145(4):1082 123.
25. Cryer PE, Axelrod L, Grossman AB, Heller SR, Montori VM, Seaquist ER, et al. Evaluation and Management of Adult Hypoglycemic Disorders: An Endocrine Society Clinical Practice Guideline. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism. 2009;94(3):709 28.
26. Donnino MW, Vega J, Miller J, Walsh M. Myths and Misconceptions of Wernicke’ s Encephalopathy: What Every Emergency Physician Should Know. Annals of Emergency Medicine. 2007;50(6):715 21.
27. Kienitz R, Kay L, Beuchat I, Gelhard S, Von Brauchitsch S, Mann C, et al. Benzodiazepines in the Management of Seizures and Status Epilepticus: A Review of Routes of Delivery, Pharmacokinetics, Efficacy, and Tolerability. CNS Drugs. 2022;36(9):951 75.
28. Munhoz RP, Scorr LM, Factor SA. Movement disorders emergencies. Current Opinion in Neurology. 2015;28(4):406 12.
29. Gottlieb M, Long B, Koyfman A. Approach to the Agitated Emergency Department Patient. The Journal of Emergency Medicine. 2018;54(4):447 57.
30. https://ssi.guidelines.ch/, dernière consultation le 19.01.2024.
31. McGill F, Heyderman RS, Michael BD, Defres S, Beeching NJ, Borrow R, et al. The UK joint specialist societies guideline on the diagnosis and management of acute meningitis and meningococcal sepsis in immunocompetent adults. Journal of Infection. avr 2016;72(4):405 38.
32. Potin M, Pittet V, Staeger P, Vallotton L, Burnand B, Yersin B. (Life-threatening emergencies at the office: implications for medical education and equipment of the primary care physician).. Rev Med Suisse. 2008;4(167):1768 72.
33. Barry T, Bury G. Cardiac arrest resuscitation and its relevance to general practice. Br J Gen Pract. 2019;69(687):481 2.
34. Pollack RA, Brown SP, Rea T, Aufderheide T, Barbic D, Buick JE, et al. Impact of Bystander Automated External Defibrillator Use on Survival and Functional Outcomes in Shockable Observed Public Cardiac Arrests. Circulation. 2018;137(20):2104 13.
35. Forsch RT, Little SH, Williams C. Laceration Repair: A Practical Approach. Am Fam Physician. 2017;95(10):628 36.
36. Moureaux R, Piaget S, Della Santa V. Cervical spine trauma in the era of choosing wisely: less immobilization and no cervical collars. Rev Med Suisse. 2021;17(746):1352 6.

Kardiomyopathien

Zusammenfassung: Die 2023 veröffentlichten Behandlungsrichtlinien der Europäischen Gesellschaft für Kardiologie (ESC) für das Management der Kardiomyopathien behandeln erstmals alle Kardiomyopathien in einem Dokument. Im Fokus stehen ein Phänotyp-orientierter diagnostischer Zugang, multimodale Bildgebung und genetische Tests, um eine möglichst genaue Diagnose zu stellen. Darüber hinaus werden neue Empfehlungen zur Risikostratifizierung des plötzlichen Herztods bei verschiedenen Kardiomyopathie-Phänotypen gegeben. Hierbei hat die MRI- und Genetik-Diagnostik erheblich an Bedeutung gewonnen. Empfehlungen für das umfassende klinische und genetische Kaskadenscreening bei Verwandten von Personen mit Kardiomyopathien wurden überarbeitet. Im vorliegenden Artikel werden die wichtigsten Neuerungen nach einem praxisorientierten Ansatz vorgestellt.

 

Cardiomyopathies: a practical approach to the assessment and management of patients and their families
Abstract: The new 2023 European Society of Cardiology (ESC) Guidelines for the management of cardiomyopathies addresses all cardiomyopathies in a single document for the first time. The focus is on a phenotype-oriented diagnostic approach, multimodal imaging and genetic testing to establish the most accurate diagnosis possible. Additionally, new recommendations for risk stratification for sudden cardiac death in various cardiomyopathy phenotypes are provided. MRI and genetic testing have significantly gained importance in this context. Recommendations for comprehensive clinical and genetic cascade screening in relatives of individuals with cardiomyopathies have been revised. This article presents the most important innovations of these guidelines in a practice-oriented approach.

Einleitung

Kardiomyopathien (KMP) stellen eine vielseitige Gruppe von Herzmuskelerkrankungen dar, die oft mit Herzinsuffizienzsymptomen verbunden sind und mit einem erhöhten Risiko für Rhythmusstörungen inklusive plötzlichem Herztod (SCD) einhergehen. Die meisten dieser Erkrankungen kommen familiär gehäuft vor, was nicht nur für die betroffenen Patienten, sondern auch für deren Familien Implikationen hat. Die häufigsten und bekanntesten primären KMP umfassen die hypertrophe Kardiomyopathie (HCM), die dilatative Kardiomyopathie (DCM) und die rechtsventrikuläre arrhythmogene Kardiomyopathie (ARVC) (1). Durch die Fortschritte in der kardialen Bildgebung, der Genetik und vermehrter Sensibilisierung der Ärzte werden diese Erkrankungen immer häufiger erkannt, und die betroffenen Patienten und Familien bedürfen einer entsprechenden interdisziplinären Betreuung.

Wie in der Medizin im Allgemeinen ist der Bereich der KMP von der Erstbeschreibung der jeweiligen Formen beeinflusst durch Forschungsergebnisse und technische Erneuerungen historisch gewachsen. Am besten lässt sich das anhand der HCM aufweisen, welche schon früh intensiv erforscht wurde. Die HCM wurde in der medizinischen Fachwelt erstmals 1958 wahrgenommen, als ein Londoner Pathologe – Dr. Donald Teare – die Erkrankung in einer Familie mit vielen plötzlichen Todesfällen im jungen Alter als «Asymmetrical Hypertrophy of the Heart» beschrieben hatte (2). Kurz darauf – nur 3 Jahre später – hat Prof. Morrow erstmals eine chirurgische Myektomie zur Behandlung der Obstruktion des linksventrikulären Ausflusstrakts (LVOT) durchgeführt (3). Weitere Meilensteine in der Behandlung und Diagnostik der hypertrophen Kardiomyopathie stellen die Entwicklung der Echokardiographie (1972), das Herz-MRI (2000), des intrakardialen Cardioverter-Defibrillators (ICD) (1980), Septalalkoholablation (1984) und der Genetik in den 1990-ern dar. Diese Meilensteine beeinflussen das Krankheitsverständnis, die diagnostischen und therapeutischen Möglichkeiten nachhaltig und sind in einem stetigen Wandel begriffen.

Wichtig ist zu erwähnen, dass KMP als Herzmuskelerkrankungen von koronaren, hypertensiven, valvulären und kongenitalen Herzerkrankungen differenziert werden. Da in der Allgemeinbevölkerung sowohl die arterielle Hypertonie als auch die koronare Herzkrankheit sehr weit verbreitet sind, können diese mit den primären KMP aber auch koexistieren. Im Sommer 2023 hat die Europäische Gesellschaft für Kardiologie (ESC) neue Empfehlungen zur Abklärung und zum Management von KMP veröffentlicht, was in dieser Ausgabe zum Anlass genommen wurde, eine pragmatische Herangehensweise für die Betroffenen zu erarbeiten (4).

Einteilung der KMP gemäss ESC-Behandlungsrichtlinien 2023

Die Kernaussage der 2023 KMP-Leitlinien besteht vor allem darin, dass bei den behandelnden Ärzten ein sogenanntes cardiomyopathy mindset entwickelt wird und die Ärzte sich nicht nur auf den morphologischen Phänotyp konzentrieren, sondern am Anfang der Patient mit seiner klinischen Präsentation steht (5). Im Rahmen der initialen Abklärung sollen dann auch die differentialdiagnostischen Überlegungen im Zentrum stehen, denn die korrekte Diagnose hat mittlerweile immer mehr Implikationen für die Prognose und therapeutischen Optionen der Patienten und deren Familien. Die ESC 2023 KMP-Leitlinie integriert die bestehenden vier Phänotypen und erweitert sie um einen neuen, fünften Phänotyp namens «nichtdilatierte linksventrikuläre Kardiomyopathie» (NDLVC). Diese Kategorie umfasst Patienten mit isolierter linksventrikulärer Dysfunktion ohne Narbenbildung sowie Patienten mit nicht ischämischer Narbenbildung, unabhängig von einer systolischen Dysfunktion. Dadurch wird ermöglicht, Phänotypen zu berücksichtigen, die trotz Vorliegen einer Myokarderkrankung nicht den Definitionen der anderen Klassen entsprechen (Abbildung 1). Eine wichtige Änderung bei der Einteilung der KMP ist die Beibehaltung des Phänotyps «ARVC», um die ursprüngliche Definition zu beschreiben, bei der die Dilatation des Ventrikels und/oder Wandbewegungsstörungen hauptsächlich auf den rechten Ventrikel beschränkt sind, mit oder ohne Beteiligung des linken Ventrikels (6). Die Verwendung des Sammelbegriffs «arrhythmogene KMP (ACM)» wird nicht anerkannt, und bei einer überwiegenden linksventrikulären Erkrankung sollen die Empfehlungen für NDLVC angewendet werden.
Eine weitere Änderung ist die Abschaffung des Begriffes «non-compaction KMP» als eigenständige KMP. Angesichts des Mangels an morphometrischen Beweisen für ventrikuläre Verdichtung beim Menschen wird der Begriff «Hypertrabekulierung» anstelle von LVNC empfohlen, insbesondere wenn das Phänomen reversibel ist oder klar im Erwachsenenalter auftritt (7, 8). Hinzu kommt, dass sowohl die phänotypische als auch genetische Überlappung mit der DCM und HCM substanziell ist (9). In diesem Zusammenhang bleibt zu erwähnen, dass auch innerhalb derselben Familie mit sehr ähnlichem genetischen Hintergrund verschiedene KMP-Phänotypen auftreten können (10). Dies wird aktuell weiter untersucht, und man vermutet epigenetische wie auch Umweltfaktoren, die jeweils für die Ausbildung der jeweiligen Phänotypen verantwortlich sind. Ebenfalls kann der Krankheitsverlauf bei einem einzelnen Patienten eine Entwicklung von einem KMP-Phänotyp zu einem anderen einschliessen. Die Arbeitsgruppe schlägt einen Ansatz für die Krankheitsnomenklatur und Diagnose vor, der auf dem vorherrschenden kardialen Phänotyp bei der Präsentation basiert. Dennoch ist der Genotyp wichtig für die diagnostische Abklärung, Therapieentscheidungen und Nachsorge. Obwohl die genetischen KMP der Schwerpunkt der neuen Leitlinien sind, wird weiterhin ein systematischer Ansatz ausgehend vom morpho-funktionellem Phänotyp bis zu Erreichen einer präzisen Diagnostik vorgeschlagen. Dabei werden auch nicht genetische KMP, wie zum Beispiel entzündlich, toxisch und multisystemisch, berücksichtigt. Abbildung 2 bietet einen Überblick über mögliche Differentialdiagnosen einschliesslich Phänokopien gemäss morpho-funktionellem Phänotyp. Wichtig ist zu vermerken, dass die endgültige Diagnose idealerweise die Ätiologie neben dem Phänotyp beschreiben sollte. In der Betreuung dieser Patienten und Familien wird es weiterhin so sein, dass für einen substanziellen Anteil der Betroffenen keine eindeutige Diagnose vorliegen wird, die man weiterhin pragmatisch nach dem Ansatz des vorliegenden Phänotyps behandeln wird.

Diagnostik

Patientenpfad für eine Phänotyp-orientierte diagnostische Überlegung

Gleichzeitig wurde ein konzeptueller Rahmen für Diagnose und Behandlung bereitgestellt. Das Konzept des Patientenwegs mit einem umfassenden Ansatz in der Patientenversorgung beginnt mit der ersten klinischen Vorstellung und durchläuft verschiedene klinische Untersuchungen inklusive kardiale Bildgebung, um den offensichtlichsten Phänotyp der KMP zu identifizieren und darauf basierend differentialdia­gnostische Überlegungen und weiterführende Abklärungen in die Wege zu leiten (Abbildung 3).

Folgendes Fallbeispiel eines 49-jährigen, männlichen Patienten mit progredienter Dyspnoe ist eine Illustration des diagnostischen Leitfadens. In der medizinischen Vorgeschichte sind eine unklare Niereninsuffizienz und ein bilaterales Karpaltunnelsyndrom bekannt. Die Familienanamnese ist bezüglich kardiovaskulärer Erkrankungen unauffällig. In der körperlichen Untersuchung fallen vor allem ein verbreiteter Herzspitzenstoss und ein vierter Herzton auf. Die pathologischen Werte in der Laboruntersuchung sind: Kreatinin 130umol/l, Troponin 46ng/l, NTproBNP 1700ng/l. Im 12-Kanal-EKG werden ein normokarder Sinusrhythmus, normale Zeitindices, ein Linkslagetyp, ST-Senkungen inferior und diskrete periphere Niedervoltage beobachtet. Die Echokardiographie zeigte einen konzentrisch verdickten linken Ventrikel mit erhaltener systolischer Funktion und schwerer diastolischer Dysfunktion mit restriktivem Füllungsmuster. Im Herz-MRI wurde eine diffuse, teils transmurale Fibrose beider Ventrikel und Vorhöfe dargestellt (Abbildung 4). Nach dieser Standortbestimmung gehen wir von einem Mischphänotyp der HCM und RCM aus. Die Bildgebung ist in diesem Fall sehr suggestiv für eine kardiale Amyloidose. Für die weitere Differentialdiagnose der Amyloidose wurden weitere Laboruntersuchungen (Immunfixation Serum und Urin) und eine weitere Bildgebung (99mTc-DPD- Szintigraphie) veranlasst. Infolge fehlender Hinweise für eine Plasmazelldyskrasie und Nachweis einer ausgeprägten Radionukleidanreicherung im linksventrikulären Myokard konnte die Diagnose einer Transthyretin Amyloidose gestellt werden. Aufgrund des sehr frühen Krankheitsauftretens erfolgte auch eine bioptische Sicherung der Diagnose mittels Endomyokardbiopsie. Nach einer genetischen Testung konnte eine genetische Form der Transthyretin Amyloidose ausgeschlossen werden, was wiederum für die Familie wichtig ist. Die genaue Stellung der Diagnose ermöglichte den Beginn einer Transthyretin-stabilisierenden Therapie.
Wie in diesem Beispiel demonstriert, führt die initiale Standortbestimmung zur Identifizierung des KMP-Phänotyps und markiert den Ausgangspunkt eines diagnostischen Prozesses, dessen Hauptziel darin besteht, die zugrunde liegende Ursache zu ermitteln. Die Erlangung einer ätiologischen Diagnose wird zunehmend relevant dank der Entwicklung neuer massgeschneiderter Behandlungen.
Die Bausteine der Differentialdiagnose umfassen nebst den klinischen Befunden eine multimodale Bildgebung, spezifische Laboruntersuchungen und Genetik.

Multimodale Bildgebung

Die multimodale Bildgebung bildet das Rückgrat für Diagnose und Verlaufskontrolle bei Patienten mit KMP. Die Echokardiographie ist die Methode der ersten Wahl für die Erfassung der kardialen Dimensionen, der Klappenfunktion und der systolischen/diastolischen Funktion. In den 2023 ESC KMP- Leitlinien wird die Rolle des kardialen MRI für die Gewebecharakterisierung unterstrichen und für alle KMP mit Klasse I, Evidenzgrad B, empfohlen. Im Falle der DCM ermöglicht das MRI eine Unterscheidung von der inflammatorischen DCM (11). Bei der HCM kann das MRI das Ausmass der myokardialen Fibrose zeigen mit direkter Beeinflussung der SCD-Risikostratifizierung und auch die Differenzierung von Amyloidose oder Morbus Fabry ermöglichen (12). Das MRI ermöglicht eine zuverlässige Evaluation der rechtsven­trikulären Funktion bei Vorliegen einer arrhythmogenen rechtsventrikulären KMP (ARVC). Darüber hinaus ist das MRI in der Lage, die charakteristische fettige Ersatzfibrose direkt nachzuweisen. In seltenen Fällen von restriktiven KMP kann es beispielsweise mittels T1-T2- und T2*-Mapping die Sphingolipid-Akkumulation im Myokard bei Morbus Fabry oder eine Eisenüberladung bei Hämochromatose identifizieren (13). Andere bildgebende Verfahren, einschließlich nuklearmedizinischer Techniken und CT, sind bei ausgewählten Patienten mit KMP angezeigt. Beispielsweise kann ein 18F-FDG-PET nützlich zur Identifizierung einer aktiven Sarkoidose sein (14). Die DPD-Knochenszintigraphie kann zur Ätiologiebestimmung der Amyloidose helfen (15). Es ist insgesamt wichtig, dass Ärzte stets das Verhältnis von behandlungsrelevanten Resultaten zu den Vorteilen und Einschränkungen jeder Bildgebungstechnik abwägen.

Labordiagnostik

Eine umfassende Laboruntersuchung gehört zur Standortbestimmung bei Patienten mit KMP. Ein Differentialblutbild, Parameter zur Nieren- und Leberfunktion, Elektrolyte, Schilddrüsenfunktion sowie HbA1c sind für alle Patienten mit Symptomen einer Herzinsuffizienz empfohlen. Das NTproBNP und das high-sensitivity Troponin können für Diagnostik, Prognose und Therapiemonitoring nützlich sein. In Abhängigkeit der Verdachtsdiagnose kommen gezielte Laboruntersuchungen zum Einsatz, z. B. CRP bei Myokarditis, Ferritin- und Transferrinsättigung bei Hämochromatose, Creatinin-Kinase und Myoglobin bei Myopathien oder neuromuskulären Erkrankungen. Bei Hinweisen für seltenere metabolische oder syndromale Erkrankungen sollte eine Zuweisung in die spezialisierte Klinik für weitere gezielte Diagnostik erfolgen.

Genetik / Familienscreening

Generell gilt es, bei KMP zu betonen, dass häufig eine familiäre Komponente vorliegt und der zen­trale Ausgangspunkt eine detaillierte Familienanamnese über mindestens 3 Generationen darstellt. Des Weiteren wird den erstgradigen Familienangehörigen ein klinisches Familienscreening mit EKG und Echokardiographie empfohlen. Sollten Rhythmusstörungen eine vordringliche Rolle spielen, ist in der Regel auch ein Langzeit-EKG empfohlen. Bei KMP, die v. a. mit strukturellen Veränderungen im Herz-MRI einhergehen (z. B. Laminopathie, Phospholamban oder Desmoplakin KMP), kann auch ein MRI im Rahmen des Familienscreenings erwogen werden (16, 17). Wichtig ist, dass das klinische Screening in regelmässigen Abständen wiederholt werden sollte, da sich die Krankheiten in praktisch jedem Lebensalter klinisch manifestieren können.
Ein genetisches Testen sollte prinzipiell bei allen Patienten mit KMP erwogen werden und pragmatisch in Abhängigkeit der therapeutischen Konsequenz und Familienanamnese auch durchgeführt werden. In der Tabelle 1 sind exemplarische Szenarien für die Indikationsstellung eines genetischen Tests bei Indexpatient/-innen und Angehörigen dargestellt. Dabei sollten auch ökonomische Überlegungen eine Rolle spielen. Beispielsweise hat eine genetische Untersuchung bei einem betagten Patienten mit einer apikalen Form der HCM ohne erstgradige Verwandten keine Konsequenz auf das therapeutische Management oder Kaskadenscreening.
Die identifizierten Mutationen werden entsprechend ihrer Pathogenizität in 5 Kategorien eingeteilt: gutartig (Klasse 1), wahrscheinlich gutartig (Klasse 2), Variante unklarer Signifikanz (Klasse 3) wahrscheinlich pathogen (Klasse 4), pathogen (Klasse 5) (18). Da die Stärke des Phänotyps die Wahrscheinlichkeit der Pathogenizität beeinflusst, sollte der klinische Phänotyp in die Interpretation der Varianten inte­griert werden. Entschei­dungen, ob eine Variante unklarer Signifikanz mit der Krankheit assoziiert werden kann, sollten von Fall zu Fall und in enger Zusammenarbeit mit Experten in Kardiogenetik und KMP im Rahmen einer interdisziplinären Teamdiskussion getroffen werden.
Nicht alle Personen, die eine Mutation tragen, manifestieren die Krankheit auch tatsächlich klinisch (unvollständige Penetranz), und bei denen, die dies tun, gibt es eine breite Variabilität bezüglich Alter des Auftretens und Schweregrad der Erkrankung (19). Bei Kindern sollte unbedingt auf eine Mitsprachemöglichkeit geachtet werden. Genetische Testung im Rahmen eines Kaskadenscreenings ist bei Kindern besonders empfohlen, wenn die KMP bei der betroffenen Indexperson im Kindesalter aufgetreten ist. Wenn die Kinder kompetitiven Sport betreiben oder einen Beruf anstreben, welcher bei Ausbildung einer KMP nicht längerfristig ausgeübt werden kann, sollte ebenfalls im Kindesalter eine genetische Testung erwogen werden.
Zu betonen ist, dass sich die Klassifizierung der Mutation in den untersuchten Genen im Laufe der Zeit ändern kann. Daher ist es entscheidend für den Kliniker, die Richtigkeit der Pathogenizitätszuweisung für jede identifizierte Variante erneut zu überprüfen, anstatt sich ausschliesslich auf die Laborinterpretation zu verlassen. Wichtig ist hier die Zusammenarbeit mit genetischen Fachärzten, die über das entsprechende Wissen im Bereich der Kardiogenetik verfügen. Die Rolle der Kardiogenetik-Fachperson ist nicht nur für eine umfassende Prä- und Post-Testberatung, sondern auch für die Interpretation der Resultate zentral. In Anbetracht der sich stets wandelnden Datenlage erfolgt eine Überprüfung der vorliegenden genetischen Resultate oder eine Wiederholung der genetischen Testung am besten in Absprache mit einer KMP- Klinik, die über die entsprechende Expertise verfügt (20).

Empfehlung zu Management der Patienten mit KMP

Nach Erreichen der spezifischen Diagnose ist es entscheidend, bestimmte therapeutische Massnahmen zu ergreifen, entweder um klinisch relevante Arrhythmien rechtzeitig zu erkennen, den SCD zu vermeiden oder im besten Fall sogar den Krankheitsverlauf modifizieren zu können. Die Zusammenarbeit mit KMP Kliniken kann eine umfassende und multidisziplinäre Behandlung der Patienten und ihren Angehörigen anbieten.

Rhythmusstörungen

Regelmässige EKG-Untersuchungen (12-Ableitungs-EKG und Langzeit-EKGs) sind bei der initialen klinischen Evaluation und in regelmässigen Abständen nützlich, um das SCD- Risiko abschätzen zu können und sowie ein frühzeitiges Erkennen von Vorhofflimmern zu ermöglichen mit dem Ziel, Schlaganfälle zu verhindern. Das 12-Ableitungs-Ruhe-EKG ist häufig die erste Untersuchung, die auf eine KMP hinweisen kann. Obwohl das EKG oft unspezifisch ist, gibt es bestimmte Merkmale wie atrioventrikuläre Blockbilder (z. B. bei Sarkoidose/Laminopathie/Amyloidose), ventrikuläre Präexzitation (z. B. bei Morbus Fabry/PRKAG2-KMP sowie andere Glykogenspeicherkrankheiten), Repolarisationsstörungen (z. B. bei ARVC/HCM) sowie hohe oder niedrige QRS-Amplituden (z. B. bei HCM/Phospholamban-MP/Glykogenspeicherkrankheiten/Amyloidose), die auf eine bestimmte Ätiologie hinweisen können.
Vorhofflimmern ist die häufigste Arrhythmie in allen Untergruppen der KMP. Insbesondere bei HCM und RCM ist das Vorhofflimmern mit erhöhtem Schlaganfallrisiko assoziiert. Folglich wird bei diesen Phänotypen bei Vorliegen eines Vorhofflimmerns unabhängig vom CHA2DS2-Vasc-Score eine therapeutische Antikoagulation empfohlen (21). Es werden nun seit Längerem die neuen Antikoagulanzien als Erstlinientherapie empfohlen.
Die 2023 ESC KMP-Richtlinien haben die Empfehlungen bezüglich der Risikostratifizierung des SCD in den verschiedenen Phänotypen aktualisiert. Die Hauptinnovation liegt im Stellenwert der Genetik und des Ausmasses der myokardialen Fibrose quantifiziert im Herz-MRI bei der Risikoeinschätzung des SCD.
Der seit 2014 in den ESC HCM-Behandlungsrichtlinien implementierte HCM-Risk-SCD-Kalkulator spielt auch aktuell immer noch eine zentrale Rolle in der Risikoeinschätzung (22). Neu gelten aber auch die Anwesenheit von LGE (>15%) und eine linksventrikuläre Auswurffraktion von <50% als modifizierende Faktoren bei Patienten mit HCM und niedrig-mässigem Risiko für plötzlichen Herztod (Abbildung 5). Patienten mit NDLVC haben in der Regel eine normale oder leicht reduzierte LVEF. Demzufolge ist bei diesen Patienten der Genotyp der ausschlaggebende Faktor zur Bestimmung des SCD-Risikos (Abbildung 6). Im Bereich der NDLVC und DCM sind Mutationen in folgenden Genen bereits bei einer LVEF >= 35% mit einem erhöhten SCD-Risiko verbunden: Desmoplakin (DSP), transmembrane protein 43(TMEM43), Filamin C (FLNC), Lamin A (LMNA), Phospholamban (PLN) und RNA binding protein motif 20 (RBM20).

Medikamentöse Therapie

Die medikamentösen Therapien können in 3 Gruppen eingeteilt werden:
A. Stehen ursächliche Therapien zur Verfügung?
B. Behandlung der Obstruktion des linksventrikulären Ausflusstrakts bei HCM
C. Therapie der Herzinsuffizienz

Ad A.: Krankheitsmodifizierende therapeutische Massnahmen sind verfügbar für bestimmte KMP, z. B. die Enzymersatztherapie oder die Chaperone-Therapie für den Morbus Fabry und die Protein-Transthyretin-Stabilisatoren l für Transthyretin-assoziierte Amyloidose (23, 24).

Ad B.: Eine Neuigkeit der 2023 ESC KMP-Leitlinien ist die Empfehlung für Mavacamten als Zweitlinientherapie (IIa) bei Patienten mit HCM und symptomatischer LVOT-Obstruktion bei insuffizienter oder nicht tolerierter medikamentöser Therapie mit Betablockern, Calciumantagonisten und/oder Disopyramid. Dabei handelt es sich um einen oral verfügbaren allosterischen Inhibitor der kardialen Myosin-Adenosintriphosphatase (ATPase), der durch die Reduktion der Bildung von Aktin-Myosin-Querbrücken die exzessive myokardiale Kontraktilität verringert und die diastolische ventrikuläre Füllung verbessert. Erste randomisierte Studien haben die Wirksamkeit dieser Therapie gezeigt (25, 26). Aufgrund der negativen Inotropie ist eine engmaschige und regelmässige Kontrolle der LVEF vonnöten, bis entsprechende Langzeitdaten vorliegen. Es bleibt zudem abzuwarten, ob Myosin-Inhibitoren auch krankheitsmodifizierend bei der nicht obstruktiven HCM wirken.

Ad C.: Die Behandlung der Herzinsuffizienz ist primär abhängig von der linksventrikulären systolischen Funktion und den Symptomen/NYHA-Klasse (27). Daher sind diese Empfehlungen für Patienten mit Herzinsuffizienz mit reduzierter linksventrikulärer Auswurffraktion (HFrEF) und spielen bei allen KMP eine wichtige Rolle. Hier ist zentral, dass bei der HCM bereits eine LVEF <50% als Phase der systolischen Herzinsuffizienz gilt, da diese Patienten infolge der Hyperkontraktilität mit abnorm hohen LVEFs >70% starten und daher bereits eine LVEF <50% als substanziell erniedrigt gilt (28). Empfehlungen für das Management von Herzinsuffizienz mit erhaltener Auswurffraktion (HFpEF) sind hauptsächlich auf die nicht obstruktive HCM und die RCM anwendbar. Besonders die SGLT2-Hemmer haben sich nicht nur als wichtige Säule der Therapie bei HFrEF, sondern auch als erste Medikamentenklasse mit Verbesserung des kardiovaskulären Outcomes bei HFpEF etabliert (29, 30).

Warum und wann in eine KMP Klinik zuweisen?

KMP haben viele Facetten, angefangen bei der Diagnostik bis hin zu Risikostratifizierung und den verschieden therapeutischen Aspekten, was die Beteiligung verschiedener Disziplinen (Imaging, klinische Kardiologie, Genetik, Rhythmologie, Herzchirurgie etc.) mit sich bringt. Diese Anforderungen werden idealerweise in den darauf spezialisierten Zentren mit multidisziplinären Teams erfüllt. Interventionelle Verfahren (z. B. Septalalkoholablationen, chirurgische Myektomien, etc.) erfordern eine Expertise, die nur Zentren mit hohen Fallzahlen erreichen können.
Wir denken daher, dass bei komplexen Patienten mit z. B. KMP unklarer Ätiologie, hohem oder unklarem Risiko für klinische Komplikationen oder Bedarf für Therapieausbau eine Zuweisung in eine KMP-Klinik sinnvoll ist. Zudem kann auch eine einmalige Standortbestimmung in einer KMP-Klinik helfen, die aktuellen Therapieoptionen unter permanenter wissenschaftlicher Aktualisierung zu überprüfen.
Das Ziel der Zuweisung in eine KMP-Klinik ist eine umfassende Betreuung der Patienten/-innen und deren Angehörigen im Sinne einer guten Zusammenarbeit und einer «shared care» mit den Zuweisern.

Dr. med.Roxana Hiestand

Klinik für Kardiologie
Universitätsspital Zürich
Rämistrasse 100
8091 Zürich

Die Autorinnen haben keine Interessen­konflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

Literatur
1. Elliott, P., et al., Classification of the cardiomyopathies: a position statement from the european society of cardiology working group on myocardial and pericardial diseases. European Heart Journal, 2007. 29(2): p. 270-276.
2. Teare, D., Asymmetrical hypertrophy of the heart in young adults. Br Heart J, 1958. 20(1): p. 1-8.
3. Morrow, A.G. and E.C. Brockenbrough, Surgical treatment of idiopathic hypertrophic subaortic stenosis: technic and hemodynamic results of subaortic ventriculomyotomy. Ann Surg, 1961. 154(2): p. 181-9.
4. Arbelo, E., et al., 2023 ESC Guidelines for the management of cardiomyopathies. Eur Heart J, 2023. 44(37): p. 3503-3626.
5. Rapezzi, C., et al., Diagnostic work-up in cardiomyopathies: bridging the gap between clinical phenotypes and final diagnosis. A position statement from the ESC Working Group on Myocardial and Pericardial Diseases. European Heart Journal, 2012. 34(19): p. 1448-1458.
6. Marcus, F.I., et al., Diagnosis of arrhythmogenic right ventricular cardiomyopathy/dysplasia: proposed modification of the Task Force Criteria. Eur Heart J, 2010. 31(7): p. 806-14.
7. Faber, J.W., et al., Lack of morphometric evidence for ventricular compaction in humans. J Cardiol, 2021. 78(5): p. 397-405.
8. Petersen, S.E., et al., Excessive Trabeculation of the Left Ventricle: JACC: Cardiovascular Imaging Expert Panel Paper. JACC Cardiovasc Imaging, 2023. 16(3): p. 408-425.
9. Arbustini, E., et al., Left Ventricular Noncompaction: A Distinct Genetic Cardiomyopathy? J Am Coll Cardiol, 2016. 68(9): p. 949-66.
10. Romero Puche, A.J., et al., Mixed phenotypes: implications in family screening of inherited cardiomyopathies. European Heart Journal, 2013. 34(suppl_1).
11. Ferreira, V.M., et al., Cardiovascular Magnetic Resonance in Nonischemic Myocardial Inflammation: Expert Recommendations. J Am Coll Cardiol, 2018. 72(24): p. 3158-3176.
12. Maron, B.J., et al., Diagnosis and Evaluation of Hypertrophic Cardiomyopathy. Journal of the American College of Cardiology, 2022. 79(4): p. 372-389.
13. Messroghli, D.R., et al., Clinical recommendations for cardiovascular magnetic resonance mapping of T1, T2, T2* and extracellular volume: A consensus statement by the Society for Cardiovascular Magnetic Resonance (SCMR) endorsed by the European Association for Cardiovascular Imaging (EACVI). J Cardiovasc Magn Reson, 2017. 19(1): p. 75.
14. Chareonthaitawee, P., et al., Joint SNMMI-ASNC Expert Consensus Document on the Role of (18)F-FDG PET/CT in Cardiac Sarcoid Detection and Therapy Monitoring. J Nucl Med, 2017. 58(8): p. 1341-1353.
15. Gillmore, J.D., et al., Nonbiopsy Diagnosis of Cardiac Transthyretin Amyloidosis. Circulation, 2016. 133(24): p. 2404-12.
16. Te Rijdt, W.P., et al., Myocardial fibrosis as an early feature in phospholamban p.Arg14del mutation carriers: phenotypic insights from cardiovascular magnetic resonance imaging. Eur Heart J Cardiovasc Imaging, 2019. 20(1): p. 92-100.
17. de Frutos, F., et al., Late gadolinium enhancement distribution patterns in non-ischaemic dilated cardiomyopathy: genotype-phenotype correlation. Eur Heart J Cardiovasc Imaging, 2023. 25(1): p. 75-85.
18. Richards, S., et al., Standards and guidelines for the interpretation of sequence variants: a joint consensus recommendation of the American College of Medical Genetics and Genomics and the Association for Molecular Pathology. Genet Med, 2015. 17(5): p. 405-24.
19. Topriceanu, C.C., et al., Meta-Analysis of Penetrance and Systematic Review on Transition to Disease in Genetic Hypertrophic Cardiomyopathy. Circulation, 2024. 149(2): p. 107-123.
20. Ahmad, F., et al., Establishment of Specialized Clinical Cardiovascular Genetics Programs: Recognizing the Need and Meeting Standards: A Scientific Statement From the American Heart Association. Circ Genom Precis Med, 2019. 12(6): p. e000054.
21. Hindricks, G., et al., 2020 ESC Guidelines for the diagnosis and management of atrial fibrillation developed in collaboration with the European Association for Cardio-Thoracic Surgery (EACTS): The Task Force for the diagnosis and management of atrial fibrillation of the European Society of Cardiology (ESC) Developed with the special contribution of the European Heart Rhythm Association (EHRA) of the ESC. Eur Heart J, 2021. 42(5): p. 373-498.
22. O‘Mahony, C., et al., A novel clinical risk prediction model for sudden cardiac death in hypertrophic cardiomyopathy (HCM risk-SCD). Eur Heart J, 2014. 35(30): p. 2010-20.
23. Garcia-Pavia, P., et al., Diagnosis and treatment of cardiac amyloidosis: a position statement of the ESC Working Group on Myocardial and Pericardial Diseases. Eur Heart J, 2021. 42(16): p. 1554-1568.
24. Linhart, A., et al., An expert consensus document on the management of cardiovascular manifestations of Fabry disease. Eur J Heart Fail, 2020. 22(7): p. 1076-1096.
25. Desai, M.Y., et al., Mavacamten in Patients With Hypertrophic Cardiomyopathy Referred for Septal Reduction: Week 56 Results From the VALOR-HCM Randomized Clinical Trial. JAMA Cardiol, 2023. 8(10): p. 968-977.
26. Olivotto, I., et al., Mavacamten for treatment of symptomatic obstructive hypertrophic cardiomyopathy (EXPLORER-HCM): a randomised, double-blind, placebo-controlled, phase 3 trial. Lancet, 2020. 396(10253): p. 759-769.
27. McDonagh, T.A., et al., 2021 ESC Guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure: Developed by the Task Force for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure of the European Society of Cardiology (ESC) With the special contribution of the Heart Failure Association (HFA) of the ESC. European Heart Journal, 2021. 42(36): p. 3599-3726.
28. Marstrand, P., et al., Hypertrophic Cardiomyopathy With Left Ventricular Systolic Dysfunction: Insights From the SHaRe Registry. Circulation, 2020. 141(17): p. 1371-1383.
29. Anker, S.D., et al., Empagliflozin in Heart Failure with a Preserved Ejection Fraction. N Engl J Med, 2021. 385(16): p. 1451-1461.
30. Solomon, S.D., et al., Dapagliflozin in Heart Failure with Mildly Reduced or Preserved Ejection Fraction. N Engl J Med, 2022. 387(12): p. 1089-1098.

Einführung: Herzinsuffizienz

Herzinsuffizienz ist eine der häufigsten Erkrankungen im Bereich der kardiovaskulären Medizin, deren Komplexität und Auswirkungen weitreichend sind (1–7). Die stetig wachsende Prävalenz dieser Krankheit sowie ihre tiefgreifenden Auswirkungen auf die Lebensqualität der Betroffenen und die Gesundheitssysteme weltweit erfordern eine fortlaufende Erforschung und innovative Ansätze in der Behandlung.

In unserer Artikelserie werden wir uns eingehend mit der Herzinsuffizienz beschäftigen: Dabei werden wir die zugrunde liegenden Mechanismen dieser Erkrankung analysieren, ihre Implikationen für die Entwicklung von Diagnose- und Therapiestrategien diskutieren und klinische Aspekte der Herzinsuffizienz erörtern. Wir werden uns mit den unterschiedlichen Subtypen, den diagnostischen Verfahren und den therapeutischen Optionen auseinandersetzen (einschliess­lich Medikamente, medizinischen Geräte/Devices und interventionellen Eingriffen). Dabei werden wir zudem auch die Herausforderungen und Nutzen von Präventionsstrategien und rehabilitativen Massnahmen beleuchten.

Um ein umfassendes Bild der aktuellen Forschung und Entwicklung auf dem Gebiet der Herzinsuffizienz zu vermitteln, haben wir führende Experten und Expertinnen zu Wort kom­men lassen. Ihre Einblicke und Perspektiven werden dazu beitragen, die komplexen Zusammenhänge dieser Erkrankung besser zu verstehen und neue Wege für die klinische Praxis aufzuzeigen.

Prof. Dr. med. Christophe Alain Wyss

– HerzKlinik Hirslanden,
Witellikerstrasse 40
8032 Zürich
– Universität Zürich
Rämistrasse 71
8006 Zürich

christophe.wyss@hirslanden.ch

Der Autor hat Vortragshonorare von Medtronic, Novartis und Schwabe erhalten.

Literatur
1. Elena Arbelo, Alexandros Protonotarios, Juan R Gimeno, Eloisa Arbustini,
Roberto Barriales-Villa, Juan Pablo Kaski, et al., ESC Scientific Document Group, 2023 ESC Guidelines for the management of cardiomyopathies: Developed by the task force on the management of cardiomyopathies of the European Society of Cardiology (ESC), European Heart Journal, Volume 44, Issue 37, 1 October 2023, Pages 3503–3626, https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehad194
2. Theresa A McDonagh, Marco Metra, Marianna Adamo, Roy S Gardner, Andreas Baumbach, et al., ESC Scientific Document Group, 2023 Focused Update of the 2021 ESC Guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure: Developed by the task force for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure of the European Society of Cardiology (ESC) With the special contribution of the Heart Failure Association (HFA) of the ESC, European Heart Journal, Volume 44, Issue 37, 1 October 2023, Pages 3627–3639, https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehad195
3. Theresa A McDonagh, Marco Metra, Marianna Adamo, Roy S Gardner, Andreas Baumbach, Anne Kathrine Skibelund, et al., ESC Scientific Document Group,
2021 ESC Guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure: Developed by the Task Force for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure of the European Society of Cardiology (ESC) With the special contribution of the Heart Failure Association (HFA) of the ESC, European Heart Journal, Volume 42, Issue 36, 21 September 2021, Pages 3599–3726, https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehab368
4. Katja Zeppenfeld, Jacob Tfelt-Hansen, Marta de Riva, Bo Gregers Winkel, Elijah R Behr, Maurizio Volterrani, et al., ESC Scientific Document Group, 2022 ESC Guidelines for the management of patients with ventricular arrhythmias and the prevention of sudden cardiac death: Developed by the task force for the management of patients with ventricular arrhythmias and the prevention of sudden cardiac death of the European Society of Cardiology (ESC) Endorsed by the Association for European Paediatric and Congenital Cardiology (AEPC), European Heart Journal, Volume 43, Issue 40, 21 October 2022, Pages 3997–4126, https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehac262
5. Alexander R Lyon, Teresa López-Fernández, Liam S Couch, Riccardo Asteggiano, Marianne C Aznar, Helena J H van der Pal, et al., ESC Scientific Document Group, 2022 ESC Guidelines on cardio-oncology developed in collaboration with the European Hematology Association (EHA), the European Society for Therapeutic Radiology and Oncology (ESTRO) and the International Cardio-Oncology Society (IC-OS): Developed by the task force on cardio-oncology of the European Society of Cardiology (ESC), European Heart Journal, Volume 43, Issue 41, 1 November 2022, Pages 4229–4361, https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehac244
6. Michael Glikson, Jens Cosedis Nielsen, Mads Brix Kronborg, Yoav Michowitz, Angelo Auricchio, José Maria Tolosana, et al., ESC Scientific Document Group, 2021 ESC Guidelines on cardiac pacing and cardiac resynchronization therapy: Developed by the Task Force on cardiac pacing and cardiac resynchronization therapy of the European Society of Cardiology (ESC) With the special contribution of the European Heart Rhythm Association (EHRA), European Heart Journal, Volume 42, Issue 35, 14 September 2021, Pages 3427–3520, https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehab364
7. Alec Vahanian, Friedhelm Beyersdorf, Fabien Praz, Milan Milojevic, Stephan Baldus, Wojtek Wojakowski, et al., ESC/EACTS Scientific Document Group , ESC National Cardiac Societies, 2021 ESC/EACTS Guidelines for the management of valvular heart disease: Developed by the Task Force for the management of valvular heart disease of the European Society of Cardiology (ESC) and the European Association for Cardio-Thoracic Surgery (EACTS), European Heart Journal, Volume 43, Issue 7, 14 February 2022, Pages 561–632, https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehab395

Akute Herzinsuffizienz

Zusammenfassung: Die akute Herzinsuffizienz (AHF) ist ein häufiger Grund für Notfallkonsultationen, führt zu langen Hospitalisationen und ist durch hohe Mortalität und Rehospitalisationsrate charakterisiert, wobei die ersten Monate nach dem Spitalaufenthalt das höchste Risiko aufweisen («vulnerable Phase»). Die klinische Präsentation wird meistens durch eine Flüssigkeitsakkumulation geprägt. Während den letzten drei Dekaden konnten wenige Fortschritte in der Behandlung erreicht werden, da die meisten Studien mit Diuretika oder Vasodilatatoren zwar eine Verbesserung der Symptome und der Hämodynamik zeigen konnten, jedoch keine po­sitive prognostische Wirkung hinsichtlich Mortalität und Rehospitalisationen. In diesem Kontext muss die Behandlung der AHF einen integrativen Ansatz haben, bestehend einerseits aus einer raschen Korrektur der systemischen Stauung, anderseits mit spezifischen Therapien für die Auslösefaktoren, die zugrunde liegende Herzpathologie und die Komorbiditäten. Erst kürzlich konnte gezeigt werden, dass eine rasche und intensive Etablierung der oralen Herzinsuffizienzmedikamente während und unmittelbar nach einem stationären Aufenthalt die Prognose bereits während der vulnerablen Phase verbessern kann. In diesem Artikel werden die Prinzipien der Optimierung und Personalisierung der diuretischen Therapie und der oralen Herzinsuffizienzmedikamente während des Spitalaufenthaltes und der frühen ambulanten Phase diskutiert.

 

Acute heart failure (AHF)
Abstract: Acute heart failure (AHF) is a frequent cause for emergency consultations, leads to long hospital stays and is characterized by high mortality and rehospitalization rates, with the first months after hospitalization having the highest risk («vulnerable phase»). The clinical presentation is usually characterized by fluid accumulation. Over the last three decades, few advances have been achieved in the treatment of AHF, as most studies with diuretics or vasodilators failed to show positive effects in terms of mortality and rehospitalization rates. In this context, the treatment of AHF must have an integrative approach, consisting of rapid correction of systemic congestion on the one hand, and specific therapies for the precipitating factors, the underlying cardiac pathology, and non-cardiac comorbidities on the other. Recently, it has been shown that a rapid and intensive up-titration of oral heart failure medical therapy during and immediately after hospitalization can improve the prognosis during the vulnerable phase after AHF. In this article, the principles of optimization and personalization of diuretic therapy and oral heart failure medication during hospitalization and the early outpatient phase after AHF are discussed.

Einleitung

Die Herzinsuffizienz wird als akut bezeichnet (AHF), wenn Symptome oder klinische Zeichen entweder neu oder verstärkt auftreten (1). Die klinische Präsentation wird meistens durch Flüssigkeitsakkumulation und/oder -umverteilung (systemische Stauung, «congestion») geprägt. Eine periphere Minderperfusion («hypoperfusion») wird nur in wenigen Fällen (kardiogener Shock) beobachtet (2, 3). Die AHF ist ein häufiger Grund für Notfallkonsultationen, führt häufig zu überdurchschnittlich langen Hospitalisationen und ist durch eine hohe Mortalität und Rehospitalisationsrate charakterisiert, wobei die ersten Monate nach dem Spitalaufenthalt das höchste Risiko aufweisen («vulnerable Phase»).
Während den letzten drei Dekaden wurden mehrere Medikamente, Interventionen und Devices in die Behandlung der chronischen Herzinsuffizienz eingeführt, die die langfristige Prognose verbessern konnten. Im Gegensatz dazu konnten nur wenige Fortschritte in der Behandlung der AHF erreicht werden, da die meisten Studien mit Inotropika, Vasodilatatoren und Diuretika zwar eine Verbesserung der Symptome und/oder der Hämodynamik zeigen konnten, jedoch keine positive prognostische Wirkung hinsichtlich Mortalität und Herzinsuffizienz-Hospitalisationen (HFH).
In diesem Kontext muss die Behandlung der AHF einen integrativen Ansatz haben, bestehend einerseits aus einer raschen Korrektur der systemischen Stauung, anderseits mit spezifischen Therapien für die Auslösefaktoren, die zugrunde liegende Herzpathologie und die Komorbiditäten («7-P-Abklärung», siehe (4)).
Erst kürzlich konnte gezeigt werden, dass eine rasche und intensive Etablierung der oralen Herzinsuffizienzmedikamente («guideline-directed medical therapy», GDMT) während und unmittelbar nach einem stationären Aufenthalt die Prognose während der vulnerablen Phase nach AHF verbessern kann. Dies wurde in den Guidelines entsprechend hervorgehoben (5, 6). In diesem Artikel werden die Prinzipien der Optimierung und Personalisierung der diuretischen Therapie und der GDMT während des Spitalaufenthaltes und der frühen ambulanten Phase nach AHF diskutiert.

Fallvignette

Ein 78-jähriger Patient mit chronischer Herzinsuffizienz mit reduzierter Auswurffraktion (HFrEF) wird notfallmässig mit zunehmender Belastungsdyspnoe und Orthopnoe hospitalisiert. Im Alltag war er bis vor einer Woche nur leicht eingeschränkt (NYHA II), seit einem subakuten ST-Hebungsinfarkt 4 Jahre zuvor ist die linksventrikuläre Auswurffraktion jedoch reduziert (LVEF 35-40%). Seine Medikation besteht aus Aspirin, Bisoprolol 2.5 mg, Ramipril 2.5 mg, Torasemid 10 mg und Rosuvastatin 10 mg. Der Blutdruck bei Eintritt ist 105/55 mmHg, der Puls 88/min. und die SpO2 89% nativ (94% mit 3l/min. Sauerstoff). Die körperliche Untersuchung ist bis auf pulmonale Rasselgeräusche und gestaute Halsvenen unauffällig. Wie würden Sie den Patienten initial behandeln? Passen Sie die medikamentöse Therapie an, und wenn ja, wie?

Initiale Behandlung und diuretische Therapie

Das Management von Patienten mit klinisch vermuteter AHF beinhaltet – nach der Triage von Patienten mit hämodynamischer oder respiratorischer Instabilität, welche eine intensivmedizinische Behandlung erfordern – ein diagnostisches Work-up und eine rasche Verabreichung der initialen medikamentösen Therapie, idealerweise innerhalb von 60 Minuten nach erstem Patientenkontakt (7). Die initiale Therapie besteht – je nach hämodynamischer Präsentation (Phänotyp) – meistens aus Schleifendiuretika (bei systemischer Stauung), ggf. ergänzt durch Vasodilatatoren (bei hypertensiver Entgleisung) oder Inotropika (nur bei peripherer Minderperfusion!) (5).
Schleifendiuretika werden meistens intravenös verabreicht, um eine allfällig reduzierte enterale Aufnahme bei gastrointestinaler Stauung zu umgehen. Die initiale Dosis hängt von der Erhaltungsdosis ab. Im Stadtspital Zürich Triemli haben wir dazu erfolgreich ein standardisiertes Management eingeführt (Abbildung 1): Diuretika-naive Patienten (oder Patienten, die mit einer oralen Torasemid-Erhaltungsdosis < 40 mg täglich eingestellt sind) erhalten einen intravenösen Furosemid-Bolus von 40 mg, bei einer Torasemid-Erhaltungsdosis von 40 mg täglich und mehr wird ein Furosemid-Bolus von 80 mg verabreicht.
Das weitere Vorgehen hängt von der Antwort auf die initiale Diuretikagabe ab. Die Wichtigkeit einer frühen Beurteilung der diuretischen Wirksamkeit wurde in den letzten Jahren zunehmend propagiert, um eine frühzeitige Therapieanpassung vornehmen zu können (8). Eine routinemässige Beurteilung der diuretischen Antwort wurde ebenfalls als Teil des standardisierten Managements am Stadtspital Zürich Triemli eingeführt. Diese quantitative Beurteilung findet 2 Stunden nach der initialen Diuretikagabe statt und basiert einerseits auf dem Urinvolumen und anderseits auf der natriuretischen Antwort gemessen als Natriumkonzentration im Spoturin. Ein Urinvolumen > 300 ml oder – bei geringerer Ausscheidung – ein Urinnatrium > 70 mmol/L nach 2 Stunden definieren eine gute diuretische Antwort und suggerieren die Fortsetzung der diuretischen Therapie in gleicher Dosierung, wiederholt zwei- bis dreimal täglich (9). Der Nachweis von kleineren Urinvolumina und tieferen Urinnatriumkonzen­trationen weisen auf eine diuretische Resistenz hin, die eine Eskalationsstrategie erfordert (9). Andere Ursachen einer insuffizienten diuretischen Antwort sollen ebenfalls gesucht und ausgeschlossen werden (z. B. Hypoperfusion, renale oder postrenale Ursache).
Verschiedene Eskalationsstrategien können angewendet werden, um die diuretische Antwort zu steigern. Diese beinhalten eine Verdoppelung der Schleifendiuretikadosis sowie die Kombination von Schleifendiuretika mit einer anderen Diuretikaklasse (sog. sequenzielle Nephronblockade) wie Thiazide oder Acetazolamid.
Die randomisierte DOSE-Studie zeigte, dass eine 2.5-fache Furosemid-Dosis eine grössere Negativbilanz und eine markantere Gewichtsabnahme erreichte, war jedoch punkto klinischer Wirksamkeit der Standarddosis nicht überlegen (10). Der Verabreichungsmodus (Bolus vs. Perfusor) zeigte bezüglich Wirksamkeit keinen Unterschied (10); die kontinuierliche Furosemid-Gabe wird trotzdem weiterhin angewendet, um toxische Nebenwirkungen zu vermeiden, wenn hohe Tagesdosen notwendig sind.
Die Placebo-kontrollierte randomisierte CLOROTIC-Studie zeigte, dass die Kombinationstherapie von Furosemid mit Hydrochlorothiazid in Vergleich zu Furosemid allein eine höhere Wirksamkeit zur Gewichtsabnahme aufweist. Sie ist jedoch mit einer höheren Prävalenz von Kreatininanstieg und Hypokaliämie verbunden und bezüglich klinischer Endpunkte nicht überlegen (11). Ähnliche Daten existieren aus kleineren Studien zu anderen Thiaziden oder Metolazon.
Der additive Effekt von Acetazolamid zum Schleifendiuretikum wurde in der randomisierten Placebo-kontrollierten ADVOR-Studie untersucht. Mehr Patienten in der Kombinationstherapie von Schleifendiuretikum plus Acetazolamid konnten erfolgreich rekompensiert werden als in der Gruppe Schleifendiuretikum allein. Die Therapie wurde gut vertragen, und es traten kaum Nebenwirkungen auf, es zeigte sich jedoch kein Unterschied in den klinischen Endpunkten (12).
All diese Eskalationsstrategien sind wirksam, weisen aber unterschiedliche Nebenwirkungsprofile auf. Es ist aktuell unbekannt, ob eine Strategie gegenüber den anderen überlegen ist. Die randomisierte Studie P-Value-AHF (NCT 36423214), welche aktuell an den Zentren in Zürich und Lugano durchgeführt wird, vergleicht diese Strategien hinsichtlich Diurese und Natriurese.
Nach erreichter Rekompensation wird die intravenöse Furosemid-Therapie durch orale Diuretika, meistens Torasemid, ersetzt. Eine kürzlich publizierte Studie hat die Praxis untersucht, die Spitalentlassung hinauszuzögern, um die diuretische Antwort und den Gewichtsverlauf unter oraler Therapie im stationären Setting zu beobachten. Eine Verzögerung der Spitalentlassung lieferte keine verwertbaren Informationen über das Ansprechen auf orale Diuretika oder die optimale Dosis im ambulanten Setting und war nicht mit einer niedrigeren Rehospitalisationsrate assoziiert (13).

Optimierung der oralen Herzinsuffizienztherapie (guideline-directed medical therapy», GDMT)

Die Wichtigkeit der oralen Herzinsuffizienztherapie zur Risikoreduktion während der vulnerablen Phasen nach AHF ist zunehmend deutlich geworden (14). Eine grosse Kohortenstudie zeigte eine Assoziation zwischen einer bei der Spitalentlassung verordneten Betablocker- oder Renin-Angiotensin-Inhibitionstherapie und einer 40-50%igen relativen Risikoreduktion bei der 90-Tage-Mortalität (15). Eine kombinierte Therapie war mit einer zusätzlichen 25-50%igen relativen Risikoreduktion im Vergleich zur alleinigen Therapie assoziiert (15). Die prospektive randomisierte STRONG-HF-Studie zeigte, dass eine intensivere Implementierung der oralen GDMT während und unmittelbar nach einem stationären Aufenthalt aufgrund AHF – kombiniert mit einem engmaschigem Follow-up – eine deutliche Reduktion des kombinierten Endpunktes Gesamtmortalität und HFH nach 180 Tagen bewirkte (16). Interessanterweise war der Benefit der GDMT sowohl bei reduzierter (HFrEF) als auch bei erhaltener Auswurffraktion (HFpEF) anzutreffen (17) und war unabhängig vom Alter, Geschlecht und nicht kardialen Komorbiditäten (18-20). Bei Patienten mit HFpEF bleibt jedoch unklar, ob eine Fortsetzung der GDMT jenseits der initialen 3-6 Monate nach AHF weiterhin vorteilhaft ist. Die meisten klinischen Studien bei stabiler HFpEF konnten bisher keine relevanten langfristigen Benefits der GDMT zeigen, mit Ausnahme der Sodium-Glucose-Kotransporter-Inhibitoren (SGLT2i). Die Fortsetzung der GDMT in HFpEF-Patienten muss somit individuell bestimmt werden. In den folgenden Abschnitten werden die wichtigsten Medikamentenklassen im Detail einzeln besprochen.

21_27_TU_02_24_Arrigo_Akute Herzinsuffizienz

ACE-Hemmer und Angiotensin-Rezeptorantagonisten (Sartane)

Klinische Evidenz

Der Einsatz von ACE-Hemmern gehört bereits seit vielen Jahren zur Basistherapie der chronischen HFrEF, nachdem in den ersten Studien vor über 30 Jahren eine Reduktion der Mortalität und der HFH bei symptomatischen Patienten mit reduzierter Auswurffraktion gezeigt werden konnte (CONSENSUS- und SOLVD-Studien). Ebenfalls konnte bereits damals bei diesen Patienten eine Symptomverbesserung unter Einnahme eines ACE-Hemmers im Vergleich zur damals üblichen Herzinsuffizienztherapie (Digoxin, Diuretika und Vasodilatatoren) gezeigt werden (21, 22). So wird eine Therapie mit ACE-Hemmer bei HFrEF-Patienten in den europäischen Guidelines klar empfohlen und sollte bei Erstdiagnose zeitnah etabliert werden. Essenziell ist die sukzessive Dosissteigerung bis zur maximal verträglichen Dosis, da dies ebenfalls mit einer Reduktion von Mortalität und HFH im Vergleich zu tiefen Dosen einhergeht (23). Lediglich bei Intoleranz unter ACE-Hemmern ist eine Umstellung auf ein Sartan sinnvoll, da bei Patienten mit HFrEF die Datenlage in früheren Studien bezüglich Mortalität teils widersprüchlich war.
Betrachtet man die Studienlage bei Patienten mit HFpEF muss erwähnt werden, dass leider bisher keine Mortalitätsreduktion unter Therapie mit einem ACE-Hemmer oder einem Sartan gezeigt werden konnte. Bei diesen Patienten wird eine Behandlung der kardiovaskulären Komorbiditäten empfohlen, und im Falle einer arteriellen Hypertonie ist der Einsatz eines ACE-Hemmers oder eines Sartans sowieso sinnvoll.

Praktische Aspekte

Der frühe Beginn mit einem ACE-Hemmer ist wichtig und sollte auch bei kardial dekompensierten Patienten gemäss hämodynamischer Verträglichkeit mit sukzessiver Steigerung baldmöglichst angestrebt werden. Bei Neubeginn mit einem ACE-Hemmer sollten Kalium und Kreatinin regelmässig kontrolliert werden. Ein leichter Kreatininanstieg nach Therapiebeginn kann toleriert werden (Richtwerte: Anstieg des Kreatinins bis 50 µmol/l, max. 30% der Baseline, bis zu einem Wert von max. 250 µmol/l). Bei Patienten mit AHF kommt es ebenfalls im Rahmen dessen oft zu einem Anstieg des Kreatinins, was sich unter rekompensierenden Massnahmen jedoch innert weniger Tage wieder stabilisieren sollte.
Bei chronisch progressiver fortgeschrittener Niereninsuffizienz stellt sich oft die Frage, ob die Therapie mit ACE-Hemmern weitergeführt werden kann. Die STOP-ACEi-Studie zeigte hier über einen Zeitraum von 3 Jahren keinen signifikanten Unterschied der eGFR-Abnahme bei Patienten mit einer eGFR < 30ml/min./m2, wenn ein ACE-Hemmer pausiert wurde, im Vergleich zur weitergeführten Therapie (24). In dieser Patientengruppe sollte die Entscheidung interdisziplinär getroffen werden. Absolut kontraindiziert sind ACE-Hemmer bei Patienten mit bekanntem hereditären Angioödem und in der Schwangerschaft/Stillzeit (teratogene Wirkung).

Sacubitril/Valsartan

Klinische Evidenz

Vor knapp 10 Jahren wurde die randomisierte PARADIGM-Studie veröffentlicht, die eine signifikante Reduktion der Mortalität und der HFH bei chronischen HFrEF-Patienten zeigten, die Sacubitril/Valsartan statt Enalapril erhielten (25). Die darauffolgende PIONEER-HF-Studie, welche die Anwendung von Sacubitril/Valsartan bei Patienten bei HFrEF und akuter kardialer Dekompensation untersuchte, konnte zeigen, dass ein frühzeitiger Beginn nach klinischer Rekompensation sicher ist (Voraussetzungen: systolischer Blutdruck > 100 mmHg seit mindestens 6 Stunden, keine Orthostase, keine Vasoaktiva, keine hoch dosierten intravenösen Diuretika) und mit einem Trend zu weniger HFH im Vergleich zu Enalapril assoziiert war (26). Sacubitril/Valsartan wird in den aktuellen Leitlinien der Europäischen Gesellschaft für Kardiologie zur Behandlung der chronischen HFrEF (LVEF ≤40%) klar empfohlen (Empfehlungsgrad I) (5).
In der randomisierten PARAGON-HF-Studie wurden HFpEF-Patienten untersucht, welche Sacubitril/Valsartan oder Valsartan erhielten. Leider konnte unter Sacubitril/Valsartan keine signifikante Reduktion von Mortalität und HFH gezeigt werden (27). Entsprechend wird diese Therapie bei Patienten mit chronischer HFpEF nicht empfohlen (5, 6)

Praktische Aspekte

Im Alltag stellt sich häufig die Frage, welcher Patient von einem ACE-Hemmer auf Sacubitril/Valsartan umgestellt werden sollte. Die Guidelines empfehlen eine Umstellung bei Patienten mit HFrEF. Gemäss Spezialitätenliste ist Sacubitril/Valsartan in der Schweiz zugelassen bei symptomatischen HFrEF-Patienten (LVEF ≥40%), welche mit einem ACE-Hemmer respektive Sartan sowie einer anderweitigen Herzinsuffizienztherapie vorbehandelt sind. Bei einer Umstellung von einem ACE-Hemmer auf Sacubitril/Valsartan muss der ACE-Hemmer zwingend 36 Stunden vor Beginn mit Sacubitril/Valsartan pausiert werden. Diese Pause ist unter etablierter Sartantherapie nicht nötig. Die initial empfohlene Dosis nach Umstellung beträgt 50-100 mg zweimal täglich. Die wichtigsten potenziellen Nebenwirkungen entsprechen in etwa denjenigen des ACE-Hemmers mit symptomatischer Hypotonie, Hyperkaliämie, Niereninsuffizienz oder Angioödem, wobei v. a. die symptomatische Hypotonie unter Sacubitril/Valsartan etwas häufiger als bei ACE-Hemmern zu erwarten ist.

Betablocker

Klinische Evidenz

Betablocker werden bereits seit vielen Jahren zur medikamentösen Therapie bei symptomatischen Patienten mit chronischer HFrEF eingesetzt, nachdem sie in mehreren Studien eine Senkung der Mortalität und Morbidität gezeigt haben (COPERNICUS-, CIBIS-II-, MERIT-HF- und andere Studien) (28-31). Diese haben in Kombination mit den anderen oralen Herzinsuffizienztherapien einen additiven Effekt (32).
Wenige Studien haben untersucht, ob Betablocker im Falle einer AHF pausiert werden müssen. Die Daten zeigen eine tiefere Mortalität während oder kurz nach der Hospitalisation sowie eine tiefere HFH-Rate, wenn man die Betablockertherapie fortsetzt. Ein Teil der Langzeitergebnisse ist allerdings möglicherweise durch die langfristig bestehende Betablockertherapie bei Patienten erklärt, bei denen die Medikamente nicht pausiert wurden (33). Eine Reduktion der Betablockerdosierung bei AHF führt auch, ähnlich wie ein Absetzen, zu einer Verschlechterung der Prognose und wird deshalb nicht empfohlen (34).
Bei AHF-Patienten ohne Betablockertherapie sollte die neurohumorale Blockade frühzeitig begonnen werden und rasch aufdosiert werden. Die STRONG-HF-Studie hat klar gezeigt, dass eine intensive Implementierung der oralen Herzinsuffizienztherapie (inkl. Betablocker) während und unmittelbar nach einer Hospitalisation aufgrund AHF sicher ist, die Mortalität und HFH reduziert und zu einer Verbesserung der Lebensqualität führt (16). Der Effekt war unabhängig von der linksventrikulären Auswurffraktion und zeigt somit, dass auch bei diesen Patienten eine neurohumorale Aktivierung besteht und dass deren Blockade nach einer akuten Dekompensation vorteilhaft sein kann (17). Im Gegensatz dazu besteht bei chronischer Herzinsuffizienz keine klare Evidenz zugunsten einer Betablockertherapie, wenn die linksventrikuläre Auswurffraktion >40% ist; diese kann bei Patienten mit leicht reduzierter Pumpfunktion (HFmrEF, LVEF 41-49%) in Betracht gezogen werden (5). Patienten mit erhaltener Auswurffraktion haben allerdings häufig Komorbiditäten, weshalb sie diese Medikamente aufgrund einer anderen Indikation erhalten (   Tachyarrhythmien, myokardiale Ischämie). Umgekehrt haben Patienten mit erhaltener Pumpfunktion (HFpEF, LVEF ≥50%) häufig eine reduzierte Leistungsfähigkeit aufgrund einer chronotropen Inkompetenz, die allenfalls unter Betablocker verschlechtert wird (35). Somit sollten bei Patienten mit chronischer HFpEF ohne eine zusätzliche Indikation keine Betablocker neu angefangen bzw. diese bei fehlender Indikation sistiert werden (36). Zur Behandlung der arteriellen Hypertonie bei HFpEF sollen ACE-Hemmer oder Aldosteron-Antagonisten bevorzugt werden.

Praktische Aspekte

Eine chronische, gut vertragene Betablockertherapie kann auch bei einer AHF unverändert fortgeführt werden, ohne dadurch die Rekompensation zu verzögern. Eine Ausnahme bilden Patienten im kardiogenen Shock, welche eine positiv inotrope Therapie benötigen. Bei akut dekompensierten Patienten, welche keine Betablockertherapie bereits haben, sollte der Beginn frühzeitig erfolgen, d. h., sobald die Patienten klinisch stabil und euvoläm sind, idealerweise noch vor Spitalaustritt. Der Beginn einer Betablockertherapie muss bei Patienten mit schwer eingeschränkter/unbekannter Auswurffraktion und relevanter kardialer Dekompensation aufgrund des negativ inotropen Effektes besonders vorsichtig erfolgen (5). Durch engmaschige Kontrollen in den ersten Wochen nach der Hospitalisation sollte die maximal verträgliche Dosis erreicht werden (Ziel-Herzfrequenz 55-60/min.) (6). Hohes Alter und erhaltene Auswurffraktion sind häufig mit geringerer Verträglichkeit assoziiert.

Aldosteron-Antagonisten

Klinische Evidenz

Aldosteron-Antagonisten (auch als Mineralokortikoid-Rezeptor-Antagonisten, MRA, bekannt) werden in den aktuellen Leitlinien der Europäischen Gesellschaft für Kardiologie zur Behandlung der chronischen HFrEF (LVEF ≤40%) klar empfohlen (Empfehlungsgrad I) (5). Diese Empfehlung basiert auf mehreren klinischen Studien für Patienten mit chronischer HFrEF (RALES, EPHESUS, EMPHASIS-HF), die eine Reduktion bedeutender Endpunkte wie Gesamtmortalität, kardiovaskulärem Tod sowie Herzinsuffizienz- und Gesamthospitalisationen zeigten (37-39). Weniger eindeutig sind die Empfehlungen für Patienten mit chronischer HFmrEF (LVEF 41-49%) und mit HFpEF (LVEF ≥50%). Für den Einsatz von MRA bei HFmrEF wird ein Empfehlungsgrad IIb ausgesprochen, d. h., MRA können erwogen werden, um Todesfälle und Hospitalisationen aufgrund von Herzinsuffizienz zu vermeiden. Die schwache Empfehlung basiert auf der TOPCAT-Studie, welche MRA bei Patienten mit einer LVEF ≥45% untersuchte (40). Die Studie untersuchte den Nutzen von Spironolacton versus Placebo hinsichtlich des Auftretens eines kombinierten Endpunkts (kardiovaskulärer Tod, Herzinsuffizienz-Hospitalisationen, überlebter Herz-Kreislauf-Stillstand) und fiel neutral aus: Ein signifikanter Unterschied zwischen den Gruppen bezüglich des Auftretens des kombinierten primären Endpunkts konnte nicht gefunden werden, nur der Endpunkt HFH erreichte eine statistische Signifikanz. Post-hoc-Analysen kamen jedoch zu dem Ergebnis, dass der Nutzen von Spironolacton hinsichtlich Reduktion des kombinierten primären Endpunktes und Herzinsuffizienz-Hospitalisationen umso grösser ausfiel, je tiefer die LVEF war (41). Zudem wies die TOPCAT-Studie methodologische Mängel auf (42, 43). Für Patienten mit chronischer HFpEF gibt es in den Europäischen Guidelines folgerichtig keine Empfehlung zum Einsatz von MRA.
Die Patientenpopulation, bei der aufgrund einer chronischen Herzinsuffizienz ein MRA zum Einsatz kommen soll, ist also ziemlich klar definiert. Weniger Klarheit besteht hingegen im Fall einer AHF, insbesondere zum Zeitpunkt, ab welchem ein MRA begonnen oder hochtitriert werden sollte. Üblich ist ein Beginn bzw. eine Dosissteigerung erst nach Erreichen der klinischen Rekompensation. Die ATHENA-HF-Studie zeigte, dass auch ein früherer Beginn, also noch vor Erreichen einer Euvolämie, hinsichtlich Auftretens von Nierenfunktionsverschlechterung, Hyperkaliämie oder Hypotonie sicher ist (44). Zudem zeigte die STRONG-HF-Studie, dass eine intensivere Implementierung der oralen GDMT eine Reduktion der kardiovaskulären Ereignisse in den ersten 6 Monaten nach AHF unabhängig von der LVEF bewirkt (16, 17). Es kann also frühzeitig ein MRA in das Behandlungsregime von Patienten mit AHF integriert werden, unabhängig von der LVEF. Eine langfristige Fortsetzung nach der vulnerablen Phase muss für Patienten mit HFmrEF und HFpEF individuell festgelegt werden.

Praktische Aspekte

MRA sollen bei allen Patienten mit AHF so früh wie möglich zum Einsatz kommen. In der Regel wird zunächst das kostengünstigere Spironolacton angewendet, das aber zu Gynäkomastie und Mastodynie führen kann. Beim Auftreten dieser Nebenwirkung ist ein Wechsel auf Eplerenon sinnvoll, welches eine spezifischere mineralokortikoide Blockade bewirkt (39). Die initiale Dosierung beträgt ­
25 mg täglich. Bei guter Verträglichkeit kann die Dosis auf 50 mg hochtitriert werden, nur in Ausnahmefällen ist eine reduzierte initiale Dosis von 12.5 mg täglich (mit Hochti­tration im Verlauf) nötig. Da Spironolacton in einer Dosis von 25 mg nur leicht hypotonisierend wirkt, kann es auch bei Patienten, die eher niedrige Blutdruckwerte aufweisen, eingesetzt werden. Vorsichtig mit dem Einsatz von MRA ist man bei Patienten mit Nierenfunktionseinschränkung und Neigung zu Hyperkaliämie (45). Ab einer glomerulären Filtrationsrate (GFR) von <30ml/min./1.73m2 oder K >5.5mmol/l sollte die MRA-Dosis halbiert und Kreatinin und Kalium engmaschig kontrolliert werden, bei einer GFR <20ml/min./1.73m2 oder K >6mmol/l sollen MRA abgesetzt werden (5). Andere kaliumsparende Diuretika und nephrotoxische Medikamente (wie z. B. NSAR) sollten vermieden werden. Bei chronischer HFrEF ist die Indikation zur langfristigen Therapie klar gegeben, bei chronischer HFmrEF und HFpEF werden MRA nicht routinemässig fortgesetzt.

Natrium-Glukose-Kotransporter 2 Hemmer (SGLT2-Hemmer)

Klinische Evidenz

Im letzten Jahrzehnt – seit der Veröffentlichung der positiven Resultate der EMPA-REG-Outcome-Studie, welche Empagliflozin bei Hochrisiko-Diabetikern untersucht hat – wurde zunehmend klar, dass diese neue Medikamentenklasse die kardiovaskuläre Prognose verbessern kann, insbesondere durch Senkung der Herzinsuffizienzereignisse, und zwar sowohl bei Diabetikern wie auch bei Nichtdiabetikern (46, 47). Die Mechanismen, welche für die günstige Wirkung auf die Herzinsuffizienz verantwortlich sind, sind noch nicht abschliessend geklärt. SGLT2-Hemmer fördern die Glukose- und Natriumausscheidung über die Niere und haben dadurch eine blutzuckersenkende und diuretische Wirkung. Es gibt Hinweise auf eine Reduktion der Inflammation, Verbesserung des kardialen Energiemetabolismus und verschiedene Effekte in anderen Organsystemen (48, 49). Mittlerweile werden die SGLT2-Hemmer Dapagliflozin und Empagliflozin von den aktuellen Leitlinien der Europäischen Gesellschaft für Kardiologie zur Behandlung der chronischen Herzinsuffizienz empfohlen, unabhängig vom diabetischen Status und von der linksventrikulären Auswurffraktion (Empfehlungsgrad I) (5, 6).
Zwei grosse klinische Studien konnten die Wirksamkeit bei Patienten mit chronischer HFrEF zeigen: Dapagliflozin konnte in der DAPA-HF-Studie eine beträchtliche Reduktion der kardiovaskulären Mortalität und der HFH zeigen (50); Em­pagliflozin konnte in der EMPEROR-Reduced-Studie eine vergleichbare Reduktion der Mortalitäts- und Hospitalisationsrate zeigen (51). Bei Patienten mit chronischer erhaltener (HFpEF) oder leicht reduzierter (HFmrEF) Auswurffraktion konnte ebenfalls ein Nutzen durch SGLT2-Hemmer gezeigt werden. Em­pagliflozin und Dapagliflozin konnten in der EMPEROR-Preserved- resp. DELIVER-Studie den primären Endpunkt aus kardiovaskulärer Mortalität und Herzinsuffizienzereignisse senken, primär durch eine markante Reduktion der HFH (52, 53) . Eine grosse Metaanalyse zeigte – unabhängig vom diabetischen Status und der Auswurffraktion – , dass eine Therapie mit SGLT2-Hemmern bei chronischer Herzinsuffizienz zu einer 13%igen Reduktion der kardiovaskulären Mortalität und einer 28%igen Reduktion der HFH führt (54).
Neuere Studien haben die Wirksamkeit von SGLT2-Hemmern in akut dekompensierten Patienten untersucht. In der EMPULSE-Studie wurden stationäre Patienten mit AHF nach klinischer Stabilisierung innerhalb von 3 Tagen zu Empagliflozin oder Placebo randomisiert (55). Der primäre Endpunkt – definiert als «win ratio» der hierarchischen Analyse von Tod, Herzinsuffizienzereignissen und Verbesserung der Lebensqualität nach 3 Monaten – war zugunsten der Empagliflozin-Gruppe. Ein klinischer Benefit fand sich sowohl für eine neu aufgetretene Herzinsuffizienz als auch bei akut dekompensierter chronischer Herzinsuffizienz.
In der EMPAG-HF- und DIURETIC-HF-Studie wurde der additive Effekt eines SGLT2-Hemmers zu einer Standarddiuretikatherapie untersucht (56). In der ersten Studie wurden AHF-Patienten innerhalb von 12 Stunden zu einer höheren Empagliflozin-Dosis (25mg/Tag) oder Placebo randomisiert. Empagliflozin führte zu einer 25%igen Zunahme der Urinmenge über 5 Tage (absolute Differenz: 2.2 l), einer höheren Diuretikaeffizienz, ohne negative Effekte auf die Nierenfunktion. In der zweiten Studie wurde eine höhere Natriurese, eine frühere Umstellung auf eine orale Diuretikatherapie und eine frühere Spitalentlassung in der AHF-Gruppe, die innerhalb von 24 Stunden Dapagliflozin in Kombination mit der Standarddiuretikatherapie erhielt, beobachtet. Bezüglich Diuretikaeffizienz (als primären Endpunkt), Gewichtsabnahme oder Nebenwirkungen bestanden keine Unterschiede. Hier bleibt die Publikation abzuwarten (57).

Praktische Aspekte

Anhand der aktuellen Studienlage sollte man bei allen AHF-Patienten so früh wie möglich eine Therapie mit einem SGLT2-Hemmer beginnen, da diese Therapie zu einer schnelleren Rekompensation beitragen und die Prognose bereits in der vulnerablen Phase verbessern kann. SGLT2-Hemmer sind in der Anwendung sicher und allgemein gut verträglich mit einem meistens vernachlässigbaren Effekt auf den Blutdruck. Nach Therapiebeginn ist mit einer kleinen funktionellen Abnahme der GFR zu rechnen, die aber langfristig im Vergleich zu Placebo deutlich geringer ausfällt und damit einen nephroprotektiven Effekt anzeigt (51). Durch den zusätzlichen diuretischen Effekt muss ggf. die Diuretikatherapie reduziert werden. Ohne begleitende
andere Diabetestherapie ist das Risiko für eine Hypoglykämie sehr gering. Durch die Glukosurie ist das Risiko für einen urogenitalen Infekt erhöht, sodass auf eine gute Intimhygiene geachtet werden muss. Bei einem nicht substituierten Insulinmangel und bei fehlender Nahrungsaufnahme steigt das Risiko für eine euglykäme diabetische Ketoazidose mit potenziell fatalem Ausgang. Bei ungenügender Flüssigkeitsaufnahme und/oder einem Flüssigkeitsverlust (z. B. bei Fieber, Diarrhoe, grosser Hitze) sollten SGLT2-Hemmer deshalb temporär pausiert werden.

Andere Substanzen

Ivabradin wirkt über den If-Kanal im Sinusknoten und führt so zu einer Reduktion der Herzfrequenz im Sinusrhythmus. In der SHIFT-Studie konnte bei HFrEF-Patienten gezeigt werden, dass eine tiefere Herzfrequenz unter Ivabradin mit einer signifikanten Reduktion des primären Endpunktes (Mortalität und HFH) einhergeht, wobei Patienten mit einer Herzfrequenz von > 75/min. am meisten davon profitiert haben. Patienten in der Ivabradin-Gruppe wiesen ein niedriges Risiko für HFH während der vulnerablen Phase auf (58). Deshalb kann Ivabradin als ergänzende Therapieoption bei HFrEF-Patienten nach kürzlicher kardialer Dekompensation und einer HF im Sinusrhythmus > 70/min. trotz Betablocker oder bei Betablockerunverträglichkeit erwogen werden, um das HFH-Risiko günstig zu beeinflussen.
Vericiguat, ein oraler Stimulator der löslichen Guanylatcyclase, wurde im VICTORIA-Trial bei HFrEF-Patienten untersucht, die in den vergangenen 6 Monaten eine kardiale Dekompensation erlitten haben, die entweder zu einer Hospitalisation oder der Notwendigkeit einer intravenösen Diuretikatherapie geführt hat. Bei diesen Patienten konnte eine signifikante Reduktion des kombinierten Endpunktes (Mortalität und HFH) gezeigt werden, wobei dieser v. a. durch eine Reduktion der HFH getriggert war. Somit stellt auch Vericiguat eine medikamentöse Therapieoption bei HFrEF-Patienten und bereits ausgebauter Herzinsuffizienztherapie in der Frühphase nach stabilisierter Akutsituation dar, insbesondere um das Risiko einer erneuten HFH zu reduzieren (59, 60). Hier ist ebenfalls die bestehende Limi­tatio des BAG in der Schweiz zu beachten.

Schlussfolgerung

Die moderne Behandlung der AHF besteht aus einer Vielzahl an Therapieoptionen, die – optimal genutzt und der klinischen Situation entsprechend angepasst – eine Senkung der Mortalität und der Rehospitalisationen erreichen können.
Wenn wir zurück auf die Fallvignette zurückblicken, ergeben sich folgende Überlegungen:
1. Die akute Verschlechterung der vorbestehenden Herzinsuffizienz erfolgte aus unklarem Grund. Hier sollten typische Auslösefaktoren gesucht und entsprechend behandelt werden. Ebenfalls müssen Medikamentenadhärenz und Lebensstil überprüft werden.
2. Neben der Erstbeurteilung muss parallel bereits eine Akuttherapie verabreicht werden. Der Patient sollte eine initiale intravenöse Furosemid-Dosis von 40 mg erhalten, welche im weiteren Verlauf anhand der diuretischen Antwort angepasst wird.
3. Bei fehlenden Zeichen für einen kardiogenen Schock – wie in der Fallvignette – kann die orale Herzinsuffizienz-therapie unverändert weitergegeben werden.
4. Nach hämodynamischer Stabilisierung sollte die Herzinsuffizienztherapie noch weiter optimiert werden: Frühzeitig kann ein SGLT-2-Hemmer eingesetzt werden, da hiermit ein additiver diuretischer und natriuretischer Effekt besteht; ein MRA sollte etabliert, der ACE-Hemmer vorsichtig aufdosiert (und ggf. im Verlauf auf Sacubitril/Valsartan gewechselt) und nach Erreichen der Euvolämie der Betablocker erhöht werden.
5. Der Patient sollte in ein ambulantes Herzinsuffizienzprogramm eingeschlossen werden, damit in engmaschigen Kontrollen die Medikamente auftitriert und weitere Therapieoptionen evaluiert werden können.

PD Dr. med. Mattia Arrigo

Klinik Innere Medizin
Stadtspital Zürich Triemli
Birmensdorferstrasse 497
8063 Zürich, Schweiz

mattia.arrigo@uzh.ch

Die Autoren haben keine Interessenkonflikte im Zusammenhang mit diesem Artikel deklariert.

Literatur:
1. Arrigo M, Jessup M, Mullens W, Reza N, Shah AM, Sliwa K, Mebazaa A. Acute heart failure. Nat Rev Dis Primers. 2020;6(1):16.
2. Arrigo M, Parissis JT, Akiyama E, Mebazaa A. Understanding acute heart failure: pathophysiology and diagnosis. Eur Heart J Suppl. 2016;18(suppl G):G11-G8.
3. Arrigo M, Blet A, Morley-Smith A, Aissaoui N, Baran DA, Bayes-Genis A, et al. Current and future trial design in refractory cardiogenic shock. Eur J Heart Fail. 2023;25(5):609-15.
4. Arrigo M, Ruschitzka F, Flammer AJ. [Acute heart failure]. Ther Umsch. 2018;75(3):155-60.
5. McDonagh TA, Metra M, Adamo M, Gardner RS, Baumbach A, Bohm M, et al. 2021 ESC Guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure. Eur Heart J. 2021;42(36):3599-726.
6. McDonagh TA, Metra M, Adamo M, Gardner RS, Baumbach A, Bohm M, et al. 2023 Focused Update of the 2021 ESC Guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure. Eur Heart J. 2023;44(37):3627-39.
7. Mebazaa A, Tolppanen H, Mueller C, Lassus J, DiSomma S, Baksyte G, et al. Acute heart failure and cardiogenic shock: a multidisciplinary practical guidance. Intensive Care Med. 2016;42(2):147-63.
8. Ter Maaten JM, Beldhuis IE, van der Meer P, Krikken JA, Postmus D, Coster JE, et al. Natriuresis-guided diuretic therapy in acute heart failure: a pragmatic randomized trial. Nat Med. 2023;29(10):2625-32.
9. Mullens W, Damman K, Harjola VP, Mebazaa A, Brunner-La Rocca HP, Martens P, et al. The use of diuretics in heart failure with congestion – a position statement from the Heart Failure Association of the European Society of Cardiology. Eur J Heart Fail. 2019;21(2):137-55.
10. Felker GM, Lee KL, Bull DA, Redfield MM, Stevenson LW, Goldsmith SR, et al. Diuretic strategies in patients with acute decompensated heart failure. N Engl J Med. 2011;364(9):797-805.
11. Trulls JC, Morales-Rull JL, Casado J, Carrera-Izquierdo M, Snchez-Marteles M, Conde-Martel A, et al. Combining loop with thiazide diuretics for decompensated heart failure: the CLOROTIC trial. Eur Heart J. 2023;44(5):411-21.
12. Mullens W, Dauw J, Martens P, Verbrugge FH, Nijst P, Meekers E, et al. Acetazolamide in Acute Decompensated Heart Failure with Volume Overload. N Engl J Med. 2022;387(13):1185-95.
13. Ivey-Miranda JB, Rao VS, Cox ZL, Moreno-Villagomez J, Mahoney D, Maulion C, et al. In-Hospital Observation on Oral Diuretics After Treatment for Acute Decompensated Heart Failure: Evaluating the Utility. Circ Heart Fail. 2023;16(4):e010206.
14. Arrigo M, Mebazaa A. Addressing vulnerability: opening a new door to improved outcomes in acute heart failure. Eur J Heart Fail. 2018;20(2):292-4.
15. Gayat E, Arrigo M, Littnerova S, Sato N, Parenica J, Ishihara S, et al. Heart failure oral therapies at discharge are associated with better outcome in acute heart failure: a propensity-score matched study. Eur J Heart Fail. 2017;20(2):345-54.
16. Mebazaa A, Davison B, Chioncel O, Cohen-Solal A, Diaz R, Filippatos G, et al. Safety, tolerability and efficacy of up-titration of guideline-directed medical therapies for acute heart failure (STRONG-HF): a multinational, open-label, randomised, trial. Lancet. 2022;400(10367):1938-52.
17. Pagnesi M, Metra M, Cohen-Solal A, Edwards C, Adamo M, Tomasoni D, et al. Uptitrating Treatment After Heart Failure Hospitalization Across the Spectrum of Left Ventricular Ejection Fraction. J Am Coll Cardiol. 2023;81(22):2131-44.
18. Arrigo M, Biegus J, Asakage A, Mebazaa A, Davison B, Edwards C, et al. Safety, tolerability and efficacy of up-titration of guideline-directed medical therapies for acute heart failure in elderly patients: A sub-analysis of the STRONG-HF randomized clinical trial. Eur J Heart Fail. 2023;25(7):1145-55.
19. Cerlinskaite-Bajore K, Lam CSP, Sliwa K, Adamo M, Ter Maaten JM, Leopold V, et al. Sex-specific analysis of the rapid up-titration of guideline-directed medical therapies after a hospitalization for acute heart failure: Insights from the STRONG-HF trial. Eur J Heart Fail. 2023;25(7):1156-65.
20. Chioncel O, Davison B, Adamo M, Antohi LE, Arrigo M, Barros M, et al. Non-cardiac comorbidities and intensive up-titration of oral treatment in patients recently hospitalized for heart failure: Insights from the STRONG-HF trial. Eur J Heart Fail. 2023.
21. The Consensus Trial Study Group. Effects of Enalapril on Mortality in Severe Congestive Heart Failure. N Engl J Med. 1987;316(23):1429-35.
22. The Solvd Investigators. Effect of Enalapril on Survival in Patients with Reduced Left Ventricular Ejection Fractions and Congestive Heart Failure. N Engl J Med. 1991;325(5):293-302.
23. Packer M, Poole-Wilson PA, Armstrong PW, Cleland JG, Horowitz JD, Massie BM, et al. Comparative effects of low and high doses of the angiotensin-converting enzyme inhibitor, lisinopril, on morbidity and mortality in chronic heart failure. ATLAS Study Group. Circulation. 1999;100(23):2312-8.
24. Bhandari S, Mehta S, Khwaja A, Cleland JGF, Ives N, Brettell E, et al. Renin-Angiotensin System Inhibition in Advanced Chronic Kidney Disease. N Engl J Med. 2022;387(22):2021-32.
25. McMurray JJ, Packer M, Desai AS, Gong J, Lefkowitz MP, Rizkala AR, et al. Angiotensin-neprilysin inhibition versus enalapril in heart failure. N Engl J Med. 2014;371(11):993-1004.
26. Velazquez EJ, Morrow DA, DeVore AD, Duffy CI, Ambrosy AP, McCague K, et al. Angiotensin-Neprilysin Inhibition in Acute Decompensated Heart Failure. N Engl J Med. 2019;380(6):539-48.
27. Solomon SD, McMurray JJV, Anand IS, Ge J, Lam CSP, Maggioni AP, et al. Angiotensin-Neprilysin Inhibition in Heart Failure with Preserved Ejection Fraction. N Engl J Med. 2019;381(17):1609-20.
28. Packer M, Coats AJ, Fowler MB, Katus HA, Krum H, Mohacsi P, et al. Effect of carvedilol on survival in severe chronic heart failure. N Engl J Med. 2001;344(22):1651-8.
29. Packer M, Fowler MB, Roecker EB, Coats AJ, Katus HA, Krum H, et al. Effect of carvedilol on the morbidity of patients with severe chronic heart failure: results of the carvedilol prospective randomized cumulative survival (COPERNICUS) study. Circulation. 2002;106(17):2194-9.
30. Committees C-IIIa. The Cardiac Insufficiency Bisoprolol Study II (CIBIS-II): a randomised trial. Lancet. 1999;353(9146):9-13.
31. MERIT-HF Study Group. Effect of metoprolol CR/XL in chronic heart failure: Metoprolol CR/XL Randomised Intervention Trial in-Congestive Heart Failure (MERIT-HF). Lancet. 1999;353(9169):2001-7.
32. McMurray JJ. CONSENSUS to EMPHASIS: the overwhelming evidence which makes blockade of the renin-angiotensin-aldosterone system the cornerstone of therapy for systolic heart failure. Eur J Heart Fail. 2011;13(9):929-36.
33. Prins KW, Neill JM, Tyler JO, Eckman PM, Duval S. Effects of Beta-Blocker Withdrawal in Acute Decompensated Heart Failure: A Systematic Review and Meta-Analysis. JACC Heart Fail. 2015;3(8):647-53.
34. Metra M, Torp-Pedersen C, Cleland JG, Di Lenarda A, Komajda M, Remme WJ, et al. Should beta-blocker therapy be reduced or withdrawn after an episode of decompensated heart failure? Results from COMET. Eur J Heart Fail. 2007;9(9):901-9.
35. Shah AM, Pfeffer MA. The many faces of heart failure with preserved ejection fraction. Nat Rev Cardiol. 2012;9(10):555-6.
36. Desai AS, Lam CSP, McMurray JJV, Redfield MM. How to Manage Heart Failure With Preserved Ejection Fraction: Practical Guidance for Clinicians. JACC Heart Fail. 2023;11(6):619-36.
37. Pitt B, Zannad F, Remme WJ, Cody R, Castaigne A, Perez A, et al. The effect of spironolactone on morbidity and mortality in patients with severe heart failure. Randomized Aldactone Evaluation Study Investigators. N Engl J Med. 1999;341(10):709-17.
38. Pitt B, Remme W, Zannad F, Neaton J, Martinez F, Roniker B, et al. Eplerenone, a selective aldosterone blocker, in patients with left ventricular dysfunction after myocardial infarction. N Engl J Med. 2003;348(14):1309-21.
39. Zannad F, McMurray JJ, Krum H, van Veldhuisen DJ, Swedberg K, Shi H, et al. Eplerenone in patients with systolic heart failure and mild symptoms. N Engl J Med. 2011;364(1):11-21.
40. Pitt B, Pfeffer MA, Assmann SF, Boineau R, Anand IS, Claggett B, et al. Spironolactone for heart failure with preserved ejection fraction. N Engl J Med. 2014;370(15):1383-92.
41. Solomon SD, Claggett B, Lewis EF, Desai A, Anand I, Sweitzer NK, et al. Influence of ejection fraction on outcomes and efficacy of spironolactone in patients with heart failure with preserved ejection fraction. Eur Heart J. 2016;37(5):455-62.
42. de Denus S, O‘Meara E, Desai AS, Claggett B, Lewis EF, Leclair G, et al. Spironolactone Metabolites in TOPCAT – New Insights into Regional Variation. N Engl J Med. 2017;376(17):1690-2.
43. Pfeffer MA, Claggett B, Assmann SF, Boineau R, Anand IS, Clausell N, et al. Regional variation in patients and outcomes in the Treatment of Preserved Cardiac Function Heart Failure With an Aldosterone Antagonist (TOPCAT) trial. Circulation. 2015;131(1):34-42.
44. Butler J, Anstrom KJ, Felker GM, Givertz MM, Kalogeropoulos AP, Konstam MA, et al. Efficacy and Safety of Spironolactone in Acute Heart Failure: The ATHENA-HF Randomized Clinical Trial. JAMA Cardiol. 2017;2(9):950-8.
45. Guidetti F, Lund LH, Benson L, Hage C, Musella F, Stolfo D, et al. Safety of continuing mineralocorticoid receptor antagonist treatment in patients with heart failure with reduced ejection fraction and severe kidney disease: data from Swedish Heart Failure Registry. Eur J Heart Fail. 2023.
46. Zinman B, Wanner C, Lachin JM, Fitchett D, Bluhmki E, Hantel S, et al. Empagliflozin, Cardiovascular Outcomes, and Mortality in Type 2 Diabetes. N Engl J Med. 2015;373(22):2117-28.
47. Arrigo M, Huber LC. Cardiovascular trials with SGLT2 inhibitors – a primer to survive in the jungle. Cardiovascular Medicine. 2023;26(1):6–8.
48. Lopaschuk GD, Verma S. Mechanisms of Cardiovascular Benefits of Sodium Glucose Co-Transporter 2 (SGLT2) Inhibitors: A State-of-the-Art Review. JACC Basic Transl Sci. 2020;5(6):632-44.
49. Packer M. SGLT2 inhibitors: role in protective reprogramming of cardiac nutrient transport and metabolism. Nat Rev Cardiol. 2023.
50. McMurray JJV, Solomon SD, Inzucchi SE, Køber L, Kosiborod MN, Martinez FA, et al. Dapagliflozin in Patients with Heart Failure and Reduced Ejection Fraction. N Engl J Med. 2019.
51. Packer M, Anker SD, Butler J, Filippatos G, Pocock SJ, Carson P, et al. Cardiovascular and Renal Outcomes with Empagliflozin in Heart Failure. N Engl J Med. 2020;383(15):1413-24.
52. Solomon SD, McMurray JJV, Claggett B, de Boer RA, DeMets D, Hernandez AF, et al. Dapagliflozin in Heart Failure with Mildly Reduced or Preserved Ejection Fraction. N Engl J Med. 2022;387(12):1089-98.
53. Anker SD, Butler J, Filippatos G, Ferreira JP, Bocchi E, Bohm M, et al. Empagliflozin in Heart Failure with a Preserved Ejection Fraction. N Engl J Med. 2021;385(16):1451-61.
54. Vaduganathan M, Docherty KF, Claggett BL, Jhund PS, de Boer RA, Hernandez AF, et al. SGLT-2 inhibitors in patients with heart failure: a comprehensive meta-analysis of five randomised controlled trials. Lancet. 2022;400(10354):757-67.
55. Voors AA, Angermann CE, Teerlink JR, Collins SP, Kosiborod M, Biegus J, et al. The SGLT2 inhibitor empagliflozin in patients hospitalized for acute heart failure: a multinational randomized trial. Nat Med. 2022;28(3):568-74.
56. Schulze PC, Bogoviku J, Westphal J, Aftanski P, Haertel F, Grund S, et al. Effects of Early Empagliflozin Initiation on Diuresis and Kidney Function in Patients With Acute Decompensated Heart Failure (EMPAG-HF). Circulation. 2022;146(4):289-98.
57. Cox ZL, Collins SP, Aaron M, Hernandez GA, Iii ATM, Davidson BT, et al. Efficacy and safety of dapagliflozin in acute heart failure: Rationale and design of the DICTATE-AHF trial. Am Heart J. 2021;232:116-24.
58. Komajda M, Tavazzi L, Swedberg K, Bohm M, Borer JS, Moyne A, et al. Chronic exposure to ivabradine reduces readmissions in the vulnerable phase after hospitalization for worsening systolic heart failure: a post-hoc analysis of SHIFT. Eur J Heart Fail. 2016;18(9):1182-9.
59. Arrigo M. Vericiguat in heart failure – who benefits the most? Cardiovascular Medicine. 2021;24:w10049.
60. Armstrong PW, Pieske B, Anstrom KJ, Ezekowitz J, Hernandez AF, Butler J, et al. Vericiguat in Patients with Heart Failure and Reduced Ejection Fraction. N Engl J Med. 2020;382(20):1883-93.

 

Herzinsuffizienz mit eingeschränkter LVEF (HFrEF, HFmrEF)

Zusammenfassung: Die Herzinsuffizienz stellt das Endstadium der meisten Herzerkrankungen dar und ist mit weltweit über 64 Millionen Betroffenen als globale Pandemie anzusehen. Es wird erwartet, dass die Prävalenz weiter steigen wird. Entscheidend sind die Prävention und Behandlung von kardiovaskulären Erkrankungen, sowie die frühe Erkennung von Patienten, die an einer Herzinsuffizienz leiden. Je nach Ausmass der Reduktion der linksventrikulären Ejektionsfraktion (LVEF) stehen unterschiedliche Therapien zur Verfügung. Eine optimale Behandlung verhindert unnötige Hospitalisationen, vermindert die Mortalität und verbessert die Lebensqualität. Im folgenden Artikel gehen wir auf die Diagnostik bei Herzinsuffizienz ein und erläutern die vielfältigen Behandlungsoptionen bei Herzinsuffizienz mit eingeschränkter LVEF (HFrEF, HFmrEF).

 

Heart failure with reduced left ventricular ejection fraction (HFrEF, HFmrEF)
Abstract: Heart failure is the final stage of most heart diseases and, with over 64 million people affected worldwide, is considered a global pandemic. The prevalence is expected to continue to rise. The prevention and treatment of cardiovascular diseases and the early detection of patients suffering from heart failure are essential. Different therapies are available depending on the extent of the reduction in left ventricular ejection fraction (LVEF). Optimal treatment prevents unnecessary admissions to hospital, reduces mortality and improves quality of life. In the following article, we discuss the diagnosis of heart failure and explain the various treatment options for heart failure with reduced LVEF (HFrEF, HFmrEF).

 

Die Herzinsuffizienz umschreibt ein klinisches Syndrom mit Symptomen und/oder Zeichen der pulmonalen oder systemischen Stauung, die durch eine strukturelle und/oder funktionelle kardiale Anomalie verursacht werden (1). Basierend auf der linksventrikulären Ejektionsfraktion (EF) wird die Herzinsuffizienz in drei Kategorien eingeteilt: 1) Herzinsuffizienz mit reduzierter (HFrEF, EF≤40%), 2) leicht reduzierter (HFmrEF, EF 41-49%) und 3) erhaltener EF (HFpEF, EF≥50%). Als neue Entität wird zudem die Herzinsuffizienz mit verbesserter («improved») EF (HFimpEF) durch ein Therapieansprechen mit Anstieg der EF ≥10% auf >40% definiert (1). Im Folgenden geben wir eine Übersicht über die verschiedenen evidenzbasierten Therapiemöglichkeiten der HFrEF und HFmrEF zusammen mit praktischen Handlungsempfehlungen zur optimalen Betreuung dieser zunehmenden Patientenpopulation mit hoher Mortalität und Morbidität. Die HFpEF und deren Behandlungsoptionen werden in einem weiteren Artikel in dieser Ausgabe beleuchtet.

Epidemiologie/Prognose

Mit weltweit über 64.3 Millionen Betroffenen stellt die Herzinsuffizienz eine globale Pandemie dar (2). Es wird erwartet, dass die Prävalenz aufgrund der älter werdenden Bevölkerung und des verbreiteten Einsatzes lebensverlängernder, evidenzbasierter Therapien weiter steigen wird, obwohl kardiovaskuläre Erkrankungen insgesamt früher erkannt und behandelt werden. Die Prävalenz ist zudem altersabhängig und steigt von etwa 1% bei <55-Jährigen auf >10% bei über 70-Jährigen an (3). Es wird geschätzt, dass hiervon rund 60% an einer HFrEF, 24% an einer HFmrEF und 16% an einer HFpEF leiden (3).
Die Prognose der Herzinsuffizienz ist stark variabel und hängt in erster Linie von der klinischen Präsentation und dem Alter ab. So wird die 1-Jahres-Mortalität im europäischen Langzeitregister auf 23.6% für die akute Herzinsuffizienz versus 6.4% für die chronische Herzinsuffizienz geschätzt, wobei die Mortalität bei ≥75-Jährigen deutlich ansteigt (4). Patienten mit HFrEF haben eine höhere 1-Jahres-Mortalität als Patienten mit einer HFmrEF und HFpEF (8.8% vs.7.6% vs. 6.3%). Noch deutlicher wirkt sich der Phänotyp auf die Hospitalisationsrate nach 1 Jahr aus (HFrEF 14.6%, HFmrEF 8.7% und HFpEF 9.7%) (4).

Diagnostik

Für die Diagnose der chronischen Herzinsuffizienz werden sowohl Symptome oder klinische Zeichen als auch eine bildmorphologisch objektivierbare kardiale Dysfunktion benötigt. Klinisch manifestiert sich die Herzinsuffizienz typischerweise durch Leistungsintoleranz mit Anstrengungsdyspnoe, Fatigue, Orthopnoe sowie paroxysmale nächtliche Dyspnoe. Charakteristische Zeichen sind Knöchel- oder Beinödeme, Halsvenenstauung oder ein 3. Herzton – letzterer ist relativ spezifisch, aber wenig sensitiv. Risikofaktoren wie ein stattgehabter Herzinfarkt, chronische koronare Herzerkrankung, arterielle Hypertonie, Diabetes mellitus, chronische Nierenerkrankung, Alkoholabusus, kardiotoxische Chemotherapie und eine positive Familienanamnese erhöhen die diagnostische Vortestwahrscheinlichkeit (5). Im Ruhe-EKG können Vorhofflimmern, Q-Zacken, Hypertrophiezeichen oder QRS-Verbreiterung ebenfalls auf das Vorliegen einer Herzinsuffizienz hinweisen, ein unauffälliges EKG macht diese hingegen unwahrscheinlich (5).
Leider sind weder Symptome noch klinische Zeichen spezifisch für eine Herzinsuffizienz, sodass bei klinischem Verdacht eine weitere Differenzierung mittels natriuretischer Peptide (NT-proBNP oder BNP) hilfreich ist (5). Insbesondere Patienten mit vorbekannten Lungenerkrankungen (COPD, Asthma etc.) zeigen oft ähnliche, klinisch schwer zu differenzierende Symptome, sodass die Diagnose der Herzinsuffizienz oft verzögert oder gar nicht gestellt wird. Natriuretische Peptide (NP) werden bei erhöhtem myokardialen Wandstress produziert. Sie sind somit nicht nur Biomarker der linksventrikulären systolischen Funktion, vielmehr können weitere strukturelle und funktionelle kardiale Anomalien einschließlich einer diastolischen Dysfunktion, rechtsventrikulären Dysfunktion, Herzklappenfehlfunktion, erhöhtem Lungendruck und Vorhofarrhythmien die NP erhöhen (6).
Da die LV-Füllungsdrücke wie auch die Nierenfunktion altersabhängig sind, werden bei zunehmendem Alter sowie bei Niereninsuffizienz (eGFR < 60ml/min/1.73m2) höhere NP erwartet. Falsch tiefe Werte werden bei Adipositas (BMI ≥30 kg/m2) beobachtet (6, 7). Die natriuretischen Peptide dienen bei sehr tiefen Werten (NT-proBNP <125pg/ml, BNP <35pg/ml) altersunabhängig zum Ausschluss einer Herzinsuffizienz und in höherer Konzentration zur Risikostratifizierung und Prognostizierung (7). Sofern sich die Verdachtsdiagnose der Herzinsuffizienz erhärtet, muss in einem nächsten Schritt der Phänotyp mittels Echokardiografie definiert und die Ätiologie weiter geklärt werden.
Da eine Herzinsuffizienz das Endstadium der meisten Herzerkrankungen darstellt, sind entsprechend viele Differentialdiagnosen zu berücksichtigen (Tabelle 1). Die häufigsten Ursachen wie eine koronare Herzerkrankung, arterielle Hypertonie, Klappenvitien oder Arrhythmien können bereits mit einfachen Massnahmen wie einer detaillierten Anamnese, körperlichen Untersuchung (inkl. Blutdruckmessungen), einem EKG und einer transthorakalen Echokardiografie eingegrenzt werden. Eine weitere Bildgebung mittels Magnetresonanztomografie ist in vielen Fällen sinnvoll. Verschiedene Ursachen einer Herzinsuffizienz wie eine Myokarditis, Sarkoidose, Amyloidose, Kardiomyopathien und weitere seltenere Entitäten können dadurch differenziert werden (5). Weiter hilft das MRT, bei ungenügender Echoschallqualität die EF genau zu bestimmen, und es kann das Ausmass der Fibrose zur Risikostratifizierung herangezogen werden (5). Abhängig vom kardiovaskulären Risikoprofil und der Vortestwahrscheinlichkeit kann eine koronare Genese mittels Koronarangiografie oder mittels Herz-CT gesucht werden. Besonders bei Kardiomyopathien, die nach eingehender Abklärung unklar bleiben, sollte eine genetische Ursache gesucht werden, welche in Abhängigkeit der Genmutation prognostische und somit therapeutische Implikationen, insbesondere auf die Primärprophylaxe des plötzlichen Herztodes, haben kann (5).

Therapie

Allgemeine Empfehlungen

Bei jeder Neudiagnose einer HFrEF sollten gezielte Aufklärungsgespräche zur Verbesserung des Krankheitsverständnisses, des natürlichen Krankheitsverlaufes und zur Besprechung der therapeutischen Möglichkeiten erfolgen. Eine gute Aufklärung und aktives Miteinbeziehen des Patienten und seiner Angehörigen erhöhen die Therapieadhärenz, was schliesslich die Mortalitäts- und Hospitalisationsrate positiv beeinflusst (8).
Eine wichtige Rolle kommt dabei dem Selbstmanagement zu, wonach der Patient in Abhängigkeit der Gewichtsmessungen seine Diuretika und Flüssigkeitszufuhr anpasst. Wichtig ist eine frühe Erkennung von Warnzeichen, bei welchen ein Arztbesuch nötig wird (z. B. zunehmendes Gewicht von >2 kg innert 2-3 Tagen, progrediente Beinödeme, Atemnot etc.). Im Alltag ist auf Nikotinkonsum sowie exzessiven Salz- oder regelmässigen Alkoholkonsum zu verzichten. Eine ausgewogene Ernährung und regelmässige körperliche Aktivität erhöhen die Lebensqualität, und bei stabilem Verlauf sind auch längere Reisen (inkl. Flüge) oder Höhenaufenthalte bis 2500 m bedenkenlos möglich. Selbst kurze Aufenthalte in höheren Lagen werden erfahrungsgemäss in der Regel gut toleriert. Eine Pneumokokken-, COVID- und jährliche Grippe-Impfung wird allen Herzinsuffizienzpatienten empfohlen (5).

Medikamentöse Therapie

Die medikamentöse Therapie ist der Grundstein einer erfolgreichen Herzinsuffizienzbehandlung mit dem Ziel, die Mortalität und Hospitalisationsrate zu reduzieren sowie die Lebensqualität zu verbessern. Das bei Herzinsuffizienz verminderte Schlagvolumen führt zu langfristig ungünstigen Kompensationsmechanismen wie die sympatho-adrenerge Stimulation und Aktivierung des Renin-Angiotensin-Aldosteron-Systems (RAAS). Dies verbessert kurzfristig die Herzleistung, führt aber zu einer Negativspirale mit weiterer myokardialer Zellschädigung. Die Pharmakotherapie der Herzinsuffizienz ist darauf ausgerichtet, diese maladaptiven Prozesse positiv zu modulieren und basiert auf den 4 Substanzgruppen Angiotensin-II-Rezeptor-Neprilysin-Inhibitoren (ARNI), Betablocker (BB), Mineralokortikoid-Rezeptor-Antagonisten (MRA) und Sodium-Glucose Co-transporter-2 Inhibitoren (SGLT2-I). Auf die sogenannten «fantastischen Vier» wird im Folgenden näher eingegangen. Die gängigen Therapeutika mit Start- und Zieldosierung sind in Tabelle 2 aufgelistet.
Sobald die Diagnose der HFrEF gestellt ist, sollten diese Medikamente rasch begonnen und zügig auftitriert werden (5, 9). Bei schlechter Verträglichkeit (z. B. Hypotonie) wird ein niedrig dosierter Einsatz aller vier Substanzklassen anstelle einzelner hoch dosierter Medikamente bevorzugt (5). Wichtig für eine erfolgreiche Etablierung und Aufdosierung der Vierfachtherapie ist die aktive Einbindung und Kommunikation zwischen Patient, Angehörigen, Hausarzt sowie betreuendem Kardiologen. Eine Unterstützung durch speziell ausgebildete Pflegefachkräfte ist wertvoll und wird von Betroffenen geschätzt.

Diuretika

Alle Patienten mit Symptomen oder Zeichen einer Hypervolämie werden bevorzugt mit Schleifendiuretika behandelt. Zur Vermeidung einer Diuretikaresistenz sollte bei akuter Dekompensation eine rasche und aggressive Behandlung erfolgen (10). Bei milder Hypervolämie kann die Rekompensation mittels Verdoppelung oder allenfalls Vervierfachung der bestehenden Diuretikadosis ambulant angestrebt werden. Bei Diuretika-naiven Patienten empfiehlt sich ein Beginn mit Torasemid 10 mg 1-2 x/Tag. Furosemid per os wird aufgrund der niedrigeren Bioverfügbarkeit, Potenz und kürzeren Wirkdauer seltener verwendet. Bei fehlendem Ansprechen oder initial bereits ausgeprägter Symptomatik ist eine Hospitalisation unausweichlich, da die Absorption oraler Diuretika durch die intestinale Stauung deutlich reduziert und eine intravenöse Therapie mit Furosemid notwendig ist. Generell empfiehlt sich, die Schleifendiuretika während einer Dekompensation mindestens 2 x/Tag zu geben, um einen konstanten Medikamentenspiegel zu gewährleisten und einen «Rebound-Effekt» zu vermeiden (5). Bei fortgeschrittener Niereninsuffizienz ist die Halbwertszeit allerdings deutlich verlängert, sodass eine einmalige Gabe zu einem ausreichend hohen und länger anhaltenden Medikamentenspiegel führt (10).
Nach Rekompensation und Ausbau der Herzinsuffizienztherapie sinkt der Diuretikabedarf durch die verbesserte Hämodynamik und die diuretische Wirkung von MRA, Sacubitril/Valsartan und SLGT2-Inhibitoren (5).

ACE-Hemmer, Angiotensin-II-Rezeptor-Antagonisten und Angiotensin-II-Rezeptor-Neprilysin-Inhibitoren (ARNI)

ACE-Hemmer (ACE-I) waren die erste Substanzklasse, welche eine erwiesene Reduktion der Mortalität und Morbidität sowie eine Symptomverbesserung bei der HFrEF erzielte. Im Mittel reduzierten ACE-I in den wegweisenden Studien die Mortalität um 16-44%, sodass jeder HFrEF-Patient in Abwesenheit von Kontraindikationen (Angioödem, bilaterale Nierenarterienstenose, Schwangerschaft, Allergie) mit der maximal tolerablen Dosis behandelt werden sollte (5). Im PARADIGM-HF-Trial konnte mit Angiotensin-II-Rezeptor-Neprilysin-Inhibitoren (Sacubitril/Valsartan, Entresto®) eine 20%ige Reduktion der Todes- und Hospitalisationsrate und eine Symptomverbesserung im Vergleich zum ACE-I Enalapril beobachtet werden (11). Subanalysen der PARADIGM-HF-Studie zeigten zusätzliche Vorteile gegenüber ACE-I. Neben einer Verbesserung der Lebensqualität sowie eines langfristig positiven Einflusses auf die Nierenfunktion treten auch seltener schwere Hyperkaliämien auf (11). Zudem senkt die Therapie mit ARNI die Häufigkeit des plötzlichen Herztodes, insbesondere auch bei sogenannten «stabilen» Patienten mit nur geringer Symptomatik (NYHA II) (11, 12). Im Unterschied zu anderen internationalen Richtlinien (13, 14) empfiehlt die Europäische Gesellschaft für Kardiologie (ESC) weiterhin, zuerst mit einem ACE-I zu beginnen und erst im Verlauf bei persistierender Symptomatik auf Valsartan/Sacubitril umzustellen. Sobald die halbe Zieldosis erreicht ist, kann der ACE-I bei normotensiven Patienten auf 2 x 100 mg Valsartan/Sacubitril umgestellt und schrittweise nach 2-4 Wochen aufdosiert werden (5). Zur Vermeidung eines Angioödems ist bei Therapieumstellung eine minimale Auswaschphase von 36 h empfohlen. Bei suffizienter Blutdruckreserve ist im stationären Setting ein direkter Therapiestart mit ARNI sicher und ohne gehäufte unerwünschte Arzneimittelwirkungen durchführbar (15, 16).

Betablocker

Zusätzlich zur Behandlung mit einem ACE-I und Diuretikum verringern Betablocker die Mortalität um rund 35% und reduzieren Herzinsuffizienzsymptome (17-19). Sie werden daher bei allen klinisch und hämodynamisch stabilen, euvolämen Patienten in tiefer Dosierung gestartet und bis zur Maximaldosis oder Zielherzfrequenz von 55-60/min aufdosiert. Relevante Kontraindikationen sind ein schweres Asthma bronchiale, eine kritische Beinischämie und relevante Bradyarrhythmien (Sick-Sinus-Syndrom, höhergradige AV-Blockierungen). Bei langsamer Auftitrierung sind symptomatische Bradykardien selten. Tritt in den Heimmessungen eine Ruhefrequenz <50/min oder Bradykardie-assoziierte Symptome wie ausgeprägte Müdigkeit, Unwohlsein oder Schwindel auf, sollte die Dosis reduziert werden. Gleichzeitig ist ein Ruhe-EKG sinnvoll, um einen höhergradigen AV-Block auszuschliessen.
Generell werden vorwiegend kardioselektive Betablocker (Bisoprolol, Metoprolol, Nebivolol) eingesetzt, bei gleichzeitigem Vorliegen einer arteriellen Hypertonie ist Carvedilol als zusätzlicher Alpha-1-Antagonist eine attraktive Therapiealternative. Eine erektile Dysfunktion ist eine seltene, dosisabhängige Nebenwirkung und tritt weniger häufig unter Nebivolol oder Bisoprolol auf (20). Das Wissen über die mögliche unerwünschte Wirkung führt zu einem häufigeren Auftreten (Nocebo-Effekt), weshalb die Thematik zurückhaltend erläutert werden sollte. Bei Vorliegen eines Asthmas oder einer COPD war der Einsatz von Bisoprolol mit den besten FEV1-Werten in retrospektiven Studien assoziiert (20). Durch eine nicht selektive Beta-2-Blockade können Symptome einer pAVK exazerbieren. Nebivolol wird aufgrund seiner NO-freisetzender, vasodilatierenden Wirkung bei pAVK bevorzugt (20).

Mineralokortikoid-Rezeptor-Antagonisten

Mineralokortikoid-Rezeptor-Antagonisten (MRA) reduzieren zusätzlich zu ACE-I und Betablockern die Mortalität, Hospitalisationsrate und Symptomatik (5). Sie sind wegen der renalen Akkumulation und kalium-retinierender Wirkung bei schwerer Nierenfunktionsstörung (eGFR <30ml/min/1.73m2) kontraindiziert. Bei Patienten mit eingeschränkter Nierenfunktion wird mit tiefer Dosierung gestartet und in Abhängigkeit der Elektrolyt- und Nierenwerte aufdosiert. Bei ansteigendem Kalium >5.5 mmol/l oder einer Abnahme der eGFR <30ml/min/1.73m2 wird nach Ausschluss einer übermässigen Diuretisierung und/oder Stopp nephrotoxischer Substanzen die Dosis halbiert und ab einem Kalium >6.0mmol/l das Medikament gestoppt. Da sowohl ACE-Hemmer und MRA wichtige Grundsteine der Herzinsuffizienztherapie sind, ist bei chronischer Neigung zur Hyperkaliämie eine langfristige Strategie zur Elektrolytkontrolle essenziell. Neben einer kaliumarmen Ernährung und Verzicht auf nephrotoxische oder kaliumsparende Medikamente (z. B. Amilorid, Comilorid) werden bei Neigung zur Hypervolämie Schleifendiuretika und/oder Thiazide eingesetzt. Alternativ bieten sich Austauschharze wie Resonium oder Patiromer an, wobei letzteres deutlich weniger gastrointestinale Nebenwirkungen hervorruft und in randomisierten Studien bei HFrEF zu höher tolerablen ACE-I/MRA-Dosierungen führte (21, 22). MRA sind zudem starke CYP3A4-Inhibitoren und daher vorsichtig mit Medikamenten wie Ketokonazol, Clarithromycin etc. zu kombinieren. Durch die zusätzliche Bindung an Steroid- und Androgenrezeptoren führt insbesondere Aldactone häufiger zu einer Gynäkomastie, was unter dem etwas selektiv wirkenden Eplerenon deutlich seltener auftritt.

SGLT2-Inhibitoren

In der DAPA-HF- und der EMPEROR-Reduced-Studie wurde der Effekt von Dapagliflozin respektive Empagliflozin versus Placebo bei symptomatischen Patienten (NYHA II-IV) mit einer LVEF<40% untersucht und eine ca. 25%ige Reduktion von kardiovaskulären Todesfällen und Hospitalisationen sowie eine verbesserte Lebensqualität und Leistungsfähigkeit beobachtet (23, 24). Der Effekt besteht schon früh nach Behandlungsbeginn und ist unabhängig davon, ob ein Diabetes Typ 2 vorliegt oder nicht.
Wie bei ACE-Hemmern fällt in den ersten Wochen nach Therapiebeginn die eGFR um bis zu 30% ab. Dies ist auf eine Reduktion der ungünstigen Hyperfiltration im Glomerulum zurückzuführen, wirkt sich jedoch langfristig nephroprotektiv aus. Bei fortgeschrittener Niereninsuffizienz können SGLT-2-I bis zu einer eGFR von 20ml/min/1.73m2 sicher eingeleitet und bis zum Beginn einer Dialyse oder einer Nierentransplantation fortgesetzt werden (25).
Selten tritt als schwere Nebenwirkung eine lebensbedrohliche diabetische Ketoazidose auf. Weil dies bei Diabetes mellitus Typ 1 gehäuft auftritt, werden SGLT-2-I bei dieser Patientengruppe nicht eingesetzt. Bei Verdacht und entsprechender Symptomatik (Übelkeit, Erbrechen, Bauchschmerzen, Durst, Atembeschwerden, Erschöpfung, Verwirrung) müssen daher auch bei normoglykämen Patienten Ketonkörper gesucht werden. Zur Prävention einer Ketoazidose werden SGLT-2-I bei kritisch kranken Patienten, schweren Infektionen, Volumendepletion oder vor grossen Operationen pausiert. Ausserdem müssen die Patienten auf einen gemässigten Alkoholkonsum sowie das Vermeiden einer ketogenen Diät hingewiesen werden.
Als weitere Nebenwirkung werden urogenitale Infektionen durch die Glucosurie begünstigt. Bei unkomplizierten Infektionen kann der SGLT2-Inhibitor unter entsprechender antibiotischer oder antimykotischer Therapie weitergeführt werden. Bei komplizierten Harnwegsinfekten (inkl. Sepsis) oder rezidivierenden urogenitalen Infektionen (≥3) sollten die SGLT2-Inhibitoren abgesetzt werden. Sofern die zugrunde liegende Ätiologie identifiziert und behandelt wurde, ist eine Wiederaufnahme nach einem infektionsfreien Jahr möglich (25).
Ältere Patienten zeigen häufiger eine atypische Symptomatik und sind anfälliger für Dehydratationen, Hypotonien und Hypoglykämien, weshalb bei ihnen besonders auf unerwünschte Wirkungen geachtet werden sollte.

Reihenfolge der Initiierung der Vierfachtherapie

Die optimale Einleitung der Vierfachtherapie beruht derzeit auf Expertenmeinungen, wobei wissenschaftliche Evidenz und entsprechende Empfehlungen in den ESC-Leitlinien fehlen. Vermutlich ist die Reihenfolge der Medikamentenwahl weit weniger entscheidend, als dass versucht wird, alle Substanzklassen rasch zu starten. Bei niedrigem Blutdruck kann ein Beginn mit SGLT2-I und MRA sinnvoll sein, bei schlechter Nierenfunktion empfiehlt sich, zuerst Betablocker und SGLT2-I einzusetzen. Liegt eine Hypervolämie vor, lohnt es sich, mit SGLT2-I, MRA und ARNI vor Einsatz des Betablockers zu beginnen. Im ambulanten Setting werden nach Erstdiagnose einer HFrEF alle vier Substanzklassen in niedriger Dosis innerhalb von 2-4 Wochen gestartet und über weitere 2-4 Wochen in kleinen Schritten bis zur Zieldosis aufdosiert (s. Tabelle 2). Bei Patienten mit vorbestehender Hypotonie oder Niereninsuffizienz ist zur Vermeidung von Nebenwirkungen oft ein langsameres Vorgehen notwendig. Während der Einführungsphase sind engmaschige hausärztliche Kontrollen der Laborparameter (v. a. Kreatinin und Kalium) sowie Beurteilung der Volämie notwendig. Häufig sinkt nach Etablierung dieser Vierfachtherapie der Diuretikabedarf durch die Verbesserung der Hämodynamik und additive diuretische Wirkung von MRA, SGLT-2-I und ARNI. Nach Spitalaustritt sollte bei einem weiteren Gewichtsverlust, klinischen Zeichen der Hypovolämie oder Kreatininanstieg ohne Zeichen einer erneuten Dekompensation die Diuretikadosis rasch reduziert werden, was im besten Fall durch den gut informierten Patienten in Eigenregie erfolgt.

Vericiguat

Vericiguat ist ein Stimulator der löslichen Guanylatcyclase, welche die Synthese von intrazellulärem zyklischen Guanosinmonophosphat (cGMP) katalysiert. cGMP ist ein wichtiges Signalmolekül und verbessert die Herzkontraktilität, den Gefässtonus und das kardiale Remodelling. Im VICTORIA-Trial reduzierte Vericiguat bei Herzinsuffizienzpatienten mit kürzlich klinischer Verschlechterung (intravenöse Diuretika oder Hospitalisation in den letzten 3-6 Monaten) und einer LVEF <45%, das Risiko einer Rehospitalisation um 10% (26). Es zeigte sich kein wesentlicher Effekt auf die Mortalität, was hauptsächlich durch die kränkere Studienpopulation mit entsprechend höherem NT-proBNP erklärt wurde. Aufgrund vordefinierter Subgruppenanalysen und Post-hoc-Studien ist Vericiguat bei einem NT-proBNP >5000 pg/ml mit Vorsicht einzusetzen und potenziell gefährlich bei Patienten mit einem NT-proBNP >8000 pg/ml (26, 27). Im Gegensatz zu den anderen Herzinsuffizienz-Medikamenten darf Vericiguat auch bei fortgeschrittener Niereninsuffizienz (bis eGFR ≥ 15ml/min/1.73m2) gestartet werden. Zwar ist die am häufigsten beschriebene Nebenwirkung die Hypotonie (16.4%), allerdings war im VICTORIA-Trial die Blutdruckdifferenz im Vergleich zu Placebo nur 1 bis 2 mmHg tiefer und auch die Rate an symptomatischen Hypotonien mit 1.2% nur marginal erhöht (26). Somit eignet sich das Medikament insbesondere für Patienten, welche die gängigen HFrEF-Medikamente aufgrund einer fortgeschrittenen Niereninsuffizienz oder Hypotonie nicht tolerieren. Eine weitere mögliche Indikation besteht bei Verschlechterung der Herzinsuffizienz trotz optimaler Vierfachtherapie, sofern das NT-proBNP nicht exzessiv erhöht ist (5).

Rehabilitation

Es gibt konsistente Evidenz dafür, dass körperliches Training die Leistungstoleranz und die Lebensqualität von Patienten mit Herzinsuffizienz verbessert (5). Klinische Studien und Meta-analysen bei Menschen mit HFrEF zeigen zudem, dass eine kardiale Rehabilitation die Zahl der Krankenhausaufenthalte reduziert, Unsicherheiten bestehen über die Auswirkungen auf die Mortalität (5). Nebst moderatem Ausdauertraining kann auch ein hochintensives Intervalltraining den maximalen Sauerstoffverbrauch (VO2max) verbessern. Es ist daher immens wichtig, Patienten zum regelmässigen körperlichen Training zu animieren und bei chronisch fortgeschrittener Erkrankung, nach einer akuten Verschlechterung oder einer Hospitalisation aktiv in ein Rehabilitationsprogramm einzubinden (5).

Devices/Interventionen

Neben der klassischen medikamentösen Therapie der Herzinsuffizienz bestehen diverse weitere Therapiemöglichkeiten mit Devices oder Interventionen. Eine detaillierte Übersicht folgt in dieser Ausgabe der «Therapeutischen Umschau». Bleibt die LVEF unter leitlinienkonformer Therapie <35%, ist eine Versorgung mit einem implantierbaren Defibrillator zur Verminderung des plötzlichen Herztods zu diskutieren und bei zusätzlich breitem QRS (>130ms) eine kardiale Resynchronisationstherapie (CRT) zu evaluieren (5). Besteht eine schwere sekundäre Mitralklappeninsuffizienz, sind chirurgische wie auch interventionelle Therapiestrategien zu erwägen (5).

Fortgeschrittene Herzinsuffizienz/Palliation

Viele Patienten entwickeln trotz weitreichender therapeutischer Massnahmen eine progrediente Herzinsuffizienz mit zunehmender Symptomatik (NYHA III-IV) und häufigen Hospitalisationen. In diesem Stadium der Erkrankung ist mit einer 1-Jahres-Mortalität zwischen 25 und 75% zu rechnen (5). Es ist daher wichtig, betroffene Patienten über die Prognose und die weiteren begrenzten therapeutischen Möglichkeiten (Herztransplantation, Herzunterstützungssysteme, Palliation) zu informieren. Spätestens zu diesem Zeitpunkt sollte mit den Patienten ein ausführliches Gespräch über die Gestaltung der letzten Lebensphase geführt werden und gegebenenfalls auch ein Palliative Care Team involviert werden.

Medikamentöse Behandlung der HFmrEF

Patienten mit einer HFmrEF haben klinische Merkmale, welche der HFrEF ähnlicher sind als der HFpEF. Die Mortalität ist hingegen tiefer als bei der HFrEF (28). Patienten mit HFmrEF sind öfter jünger, männlich und haben häufiger eine koronare Herzerkrankung, wohingegen Vorhofflimmern und nicht kardiale Komorbiditäten bei der HFpEF häufiger sind (28).
Es existieren bisher nur wenige prospektive, randomisierte, kontrollierte Studien, die explizit Patienten mit HFmrEF untersucht haben. So besteht die beste Evidenz derzeit für die SGLT-2-Inhibitoren, welche bei allen HFmrEF-Patienten eingesetzt werden sollten (29). Für alle andere Substanzklassen (ACE-I, ARNI, Betablocker, MRA) besteht eine Klasse-IIb-Empfehlung («kann erwogen werden»), welche sich primär auf Subgruppenanalysen stützt (5). Eine medikamentöse Therapie mit einer Vierfachtherapie sollte bei Patienten, welche eine Verbesserung der EF auf >40% erfahren haben (HFimpEF), unverändert fortgeführt werden. Bisher gibt es für diese Patientenpopulation keine spezifischen Studien. Hingegen zeigte eine Studie bei Patienten mit dilatativer Kardiomyopathie und Verbesserung der EF auf >50% einen negativen Effekt, wenn die Medikation schrittweise gestoppt wird (31).

Fazit

Die Betreuung von Patienten mit Herzinsuffizienz ist oft komplex und zeitaufwendig. Mittlerweile stehen zur Behandlung der Herzinsuffizienz mit eingeschränkter LVEF diverse Therapieoptionen zur Verfügung. Allgemein ist eine gute Prävention und Behandlung von kardiovaskulären Erkrankungen sowie die frühe Erkennung von Patienten, die an einer Herzinsuffizienz leiden essenziell – möglichst, bevor eine Hospitalisation notwendig wird. Durch eine rasche Einführung und Aufdosierung der Vierfachtherapie bei HFrEF können Episoden mit akuter Verschlechterung verhindert sowie die Lebensqualität und das Überleben verbessert werden. Hierdurch lassen sich unnötige Hospitalisationen sowie Konsultationen in der Hausarztpraxis vermeiden. Dies ist umso wichtiger aufgrund der in den nächsten Jahren zu erwartenden starken Zunahme der Prävalenz. Eine gute Zusammenarbeit zwischen Spezialisten und Grundversorgern mit Einbezug von Angehörigen und spezialisierten Pflegefachkräften trägt zum Behandlungserfolg bei. Weitere medikamentöse und nicht medikamentöse Therapien sind in Entwicklung und werden hoffentlich die Versorgung dieser vulnerablen Patientenpopulation weiter verbessern.

Dr. med.Matthias Paul

Herzzentrum, Luzerner Kantonsspital
Spitalstrasse 16
6000 Luzern

Literatur:
1. Bozkurt B, Coats AJS, Tsutsui H, et al. Universal definition and classification of heart failure: a report of the Heart Failure Society of America, Heart Failure Association of the European Society of Cardiology, Japanese Heart Failure Society and Writing Committee of the Universal Definition of Heart Failure: Endorsed by the Canadian Heart Failure Society, Heart Failure Association of India, Cardiac Society of Australia and New Zealand, and Chinese Heart Failure Association. Eur J Heart Fail. 2021;23(3):352-80.
2. Global, regional, and national incidence, prevalence, and years lived with disability for 354 diseases and injuries for 195 countries and territories, 1990-2017: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2017. Lancet. 2018;392(10159):1789-858.
3. Chioncel O, Lainscak M, Seferovic PM, et al. Epidemiology and one-year outcomes in patients with chronic heart failure and preserved, mid-range and reduced ejection fraction: an analysis of the ESC Heart Failure Long-Term Registry. Eur J Heart Fail. 2017;19(12):1574-85.
4. Savarese G, Becher PM, Lund LH, et al. Global burden of heart failure: a comprehensive and updated review of epidemiology. Cardiovasc Res. 2023;118(17):3272-87.
5. McDonagh TA, Metra M, Adamo M, et al. 2021 ESC Guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure: Developed by the Task Force for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure of the European Society of Cardiology (ESC). With the special contribution of the Heart Failure Association (HFA) of the ESC. Eur J Heart Fail. 2022;24(1):4-131.
6. Mueller C, McDonald K, de Boer RA, et al. Heart Failure Association of the European Society of Cardiology practical guidance on the use of natriuretic peptide concentrations. Eur J Heart Fail. 2019;21(6):715-31.
7. Bayes-Genis A, Docherty KF, Petrie MC, et al. Practical algorithms for early diagnosis of heart failure and heart stress using NT-proBNP: A clinical consensus statement from the Heart Failure Association of the ESC. Eur J Heart Fail. 2023;25(11):1891-8.
8. Unverzagt S, Meyer G, Mittmann S, et al. Improving Treatment Adherence in Heart Failure. Dtsch Arztebl Int. 2016;113(25):423-30.
9. Mebazaa A, Davison B, Chioncel O, et al. Safety, tolerability and efficacy of up-titration of guideline-directed medical therapies for acute heart failure (STRONG-HF): a multinational, open-label, randomised, trial. Lancet. 2022;400(10367):1938-52.
10. Mullens W, Damman K, Harjola VP, et al. The use of diuretics in heart failure with congestion – a position statement from the Heart Failure Association of the European Society of Cardiology. Eur J Heart Fail. 2019;21(2):137-55.
11. Desai AS, McMurray JJ, Packer M, et al. Effect of the angiotensin-receptor-neprilysin inhibitor LCZ696 compared with enalapril on mode of death in heart failure patients. Eur Heart J. 2015;36(30):1990-7.
12. Packer M. What causes sudden death in patients with chronic heart failure and a reduced ejection fraction? Eur Heart J. 2020;41(18):1757-63.
13. Heidenreich PA, Bozkurt B, Aguilar D, et al. 2022 AHA/ACC/HFSA Guideline for the Management of Heart Failure: A Report of the American College of Cardiology/American Heart Association Joint Committee on Clinical Practice Guidelines. Circulation. 2022;145(18):e895-e1032.
14. McDonald M, Virani S, Chan M, et al. CCS/CHFS Heart Failure Guidelines Update: Defining a New Pharmacologic Standard of Care for Heart Failure With Reduced Ejection Fraction. Can J Cardiol. 2021;37(4):531-46.
15. Velazquez EJ, Morrow DA, DeVore AD, et al. Angiotensin-Neprilysin Inhibition in Acute Decompensated Heart Failure. N Engl J Med. 2019;380(6):539-48.
16. Wachter R, Senni M, Belohlavek J, et al. Initiation of sacubitril/valsartan in haemodynamically stabilised heart failure patients in hospital or early after discharge: primary results of the randomised TRANSITION study. Eur J Heart Fail. 2019;21(8):998-1007.
17. Packer M, Fowler MB, Roecker EB, et al. Effect of carvedilol on the morbidity of patients with severe chronic heart failure: results of the carvedilol prospective randomized cumulative survival (COPERNICUS) study. Circulation. 2002;106(17):2194-9.
18. Effect of metoprolol CR/XL in chronic heart failure: Metoprolol CR/XL Randomised Intervention Trial in Congestive Heart Failure (MERIT-HF). Lancet. 1999;353(9169):2w001-7.
19. The Cardiac Insufficiency Bisoprolol Study II (CIBIS-II): a randomised trial. Lancet. 1999;353(9146):9-13.
20. Paolillo S, Dell‘Aversana S, Esposito I, et al. The use of ß-blockers in patients with heart failure and comorbidities: Doubts, certainties and unsolved issues. Eur J Intern Med. 2021;88:9-14.
21. Murphy D, Banerjee D. Hyperkalaemia in Heart Failure: Consequences for Outcome and Sequencing of Therapy. Curr Heart Fail Rep. 2022;19(4):191-9.
22. Butler J, Anker SD, Lund LH, et al. Patiromer for the management of hyperkalemia in heart failure with reduced ejection fraction: the DIAMOND trial. Eur Heart J. 2022;43(41):4362-73.
23. Packer M, Anker SD, Butler J, et al. Cardiovascular and Renal Outcomes with Empagliflozin in Heart Failure. N Engl J Med. 2020;383(15):1413-24.
24. McMurray JJV, Solomon SD, Inzucchi SE, et al. Dapagliflozin in Patients with Heart Failure and Reduced Ejection Fraction. N Engl J Med. 2019;381(21):1995-2008.
25. Liew A, Lydia A, Matawaran BJ, et al. Practical considerations for the use of SGLT-2 inhibitors in the Asia-Pacific countries-An expert consensus statement. Nephrology (Carlton). 2023;28(8):415-24.
26. Armstrong PW, Pieske B, Anstrom KJ, et al. Vericiguat in Patients with Heart Failure and Reduced Ejection Fraction. N Engl J Med. 2020;382(20):1883-93.
27. Ezekowitz JA, O‘Connor CM, Troughton RW, et al. N-Terminal Pro-B-Type Natriuretic Peptide and Clinical Outcomes: Vericiguat Heart Failure With Reduced Ejection Fraction Study. JACC Heart Fail. 2020;8(11):931-9.
28. Koh AS, Tay WT, Teng THK, et al. A comprehensive population-based characterization of heart failure with mid-range ejection fraction. Eur J Heart Fail. 2017;19(12):1624-34.
29. McDonagh TA, Metra M, Adamo M, et al. 2023 Focused Update of the 2021 ESC Guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure. Eur Heart J. 2023;44(37):3627-39.
30. Swiss Heart Failure Working Group of the Swiss Society of Cardiology. SHFW Pocket-Card: Diagnose und Management der chronischen Herzinsuffizienz. https://www.heartfailure.ch/de/
31. Halliday BP, Wassall R, Amrit S, et al. Withdrawal of pharmacological treatment for heart failure in patients with recovered dilated cardiomyopathy (TRED-HF): an open-label, pilot, randomised trial. Lancet 393, 61–73 (2019).

Herzinsuffizienz mit erhaltener linksventrikulärer Auswurffraktion (HFpEF)

Zusammenfassung: Herzinsuffizienz mit erhaltener linksventrikulärer Auswurffraktion (heart failure with preserved ejection fraction; HFpEF) ist ein häufiges und im Alltag wichtiges Krankheitsbild, da HFpEF mit wiederholten Hospitalisationen und substanzieller Mortalität assoziiert ist. Pathophysiologische Hauptmerkmale der Erkrankung umfassen den kleinen linken Ventrikel mit konzentrischem Remodeling und gestörter Compliance sowie eine linksatriale Dysfunktion. Dies führt in Kombination zu einem Anstieg des linksatrialen und pulmonalen Drucks, zunächst nur unter Belastung und bei Progredienz auch in Ruhe und somit zu Belastungsdyspnoe und Leistungsintoleranz. Zusätzliche kardiovaskuläre Mechanismen (Vorhofflimmern, chronotrope Inkompetenz, koronare Herzkrankheit) und nicht kardiovaskuläre Komorbiditäten tragen in individuell unterschiedlichem Ausmass zu diesem Symptomkomplex bei. Die Dia­gnostik ist aufwendig und relativ komplex, aber zunehmend besser definiert. Die therapeutischen Optionen haben sich mit den neuen Daten zu den Sodium-Glucose cotransporter-2 inhibitors (SGLT2i) entscheidend verbessert. Im vorliegenden Artikel möchten wir eine Übersicht über das aktuelle Verständnis der Pathophysiologie von HFpEF, die Prinzipien der Diagnostik und die wichtigsten Daten aus den Interventionsstudien vermitteln und einen praktischen Therapieansatz aufzeigen.

 

Heart failure with preserved left ventricular ejection fraction (HFpEF)
Abstract: Heart failure with preserved left ventricular ejection fraction (HFpEF) is a common and very important disease entity because of its association with frequent repeat hospitalization and high mortality. Hallmarks of the underlying pathophysiology include a small left ventricular cavity due to concentric remodeling, impaired left ventricular compliance and left atrial dysfunction. This leads to an increase in left atrial and pulmonary pressure on exertion and in advanced stages of the disease already at rest with consecutive exertional dyspnea and exercise intolerance. Additional cardiovascular mechanisms including atrial fibrillation, chronotropic incompetence and coronary artery disease as well as non-cardiac co-morbidities contribute to a variable extent to the clinical picture. The diagnostic work-up is demanding and complex but the concepts have significantly improved during the last years. The study results of the Sodium Glucose cotransporter-2 inhibitors (SGLT-2-inhibitors) have revolutionized the treatment of HFpEF. In the present article, we provide an overview about the current understanding of the pathophysiology of HFpEF, the principles of the diagnostic pathways and a summary of the intervention studies in the field, and we propose an approach for the treatment in clinical practice.

Einleitung

Die Herzinsuffizienz mit erhaltener linksventrikulärer Auswurffraktion (left ventricular ejection fraction, LVEF; heart failure with preserved ejection fraction, HFpEF) hat sich von einer zunächst angezweifelten Entität zu einem etablierten Krankheitsbild entwickelt. Neu liegen mit den Sodium-Glucose cotransporter-2 inhibitors (SGLT2i) wirksame Medikamente zur Behandlung von Patientinnen und Patienten mit HFpEF vor, sodass die komplexe Diagnostik nicht mehr nur akademischen Charakter hat. Der vorliegende Artikel soll eine aktuelle Übersicht über die Pathophysiologie von HFpEF, den diagnostischen Ansatz und die Datenlage der relevanten Therapiestudien vermitteln.

Epidemiologie

Daten aus den USA suggerieren, dass die Inzidenz von HFpEF zunimmt (27 Fälle pro 100 000 Patientenjahre) und die Prävalenz der Herzinsuffizienz mit reduzierter LVEF (HFrEF) in den nächsten Jahren übersteigen wird. Während beispielsweise in der Behandlung des akuten Myokardinfarkts grosse Fortschritte gemacht wurden, was die Inzidenz von HFrEF günstig beeinflusst, sind Adipositas und Diabetes, die wichtigsten für HFpEF prädisponierenden Entitäten, weltweit auf dem Vormarsch. Traditionellerweise finden wir HFpEF bei älteren Frauen mit arterieller Hypertonie und Vorhofflimmern (old ladies heart), was immer noch Gültigkeit hat. Daneben existiert aber ein zunehmend häufiger metabo-inflammatorischer Phänotyp, der vor allem bei jüngeren Männern wichtig ist (1). Die Prognose von HFpEF ist trotz «erhaltener» LVEF nicht benigne, sondern insgesamt vergleichbar zu HFrEF.

Pathophysiologie

Patientinnen und Patienten mit HFpEF sind per definitionem charakterisiert durch eine LVEF ≥50% (2), was in der Regel mit einer normalen linksventrikulären Grösse und einem konzentrischen Remodeling einhergeht, obschon dies in der Definition nicht mehr explizit verlangt wird. Es ist unterdessen klar, dass eine «erhaltene» LVEF nicht bedeutet, dass die systolische linksventrikuläre Funktion normal ist. Häufig liegt eine Störung der Längsverkürzung vor, was mittels Tissue Doppler oder strain imaging erfassbar ist. Kennzeichnend für HFpEF (früher «diastolische Herzinsuffizienz») und im Zentrum der Diagnostik (vgl. unten) ist eine Störung der diastolischen linksventrikulären Funktion. Der linke Ventrikel weist eine Füllungsbehinderung auf (verminderte Compliance), was sowohl durch eine Störung der aktiven Relaxation als auch eine erhöhte passive Steifigkeit bedingt ist. Letztere wird durch die Kardiomyozyten (Hypertrophie und erhöhte Ruhespannung), aber auch das Interstitium (Fibrose) vermittelt. Der linke Ventrikel ist durch eine nach links und oben verschobene end-diastolische Druck-Volumen-Beziehung charakterisiert. Dies bedeutet konkret, dass der linksventrikuläre end-diastolische Druck bei einem bestimmten end-diastolischen Volumen bei HFpEF höher als bei «nicht-HFpEF» ist. Entsprechend kommt es bei HFpEF-Patientinnen und Patienten bei erhöhtem venösen Rückfluss (körperliche Belastung, Volumenzufuhr) zu einem überproportionalen Anstieg des LV-Füllungsdrucks und dadurch auch des linksatrialen Drucks, dies bei gleichzeitig nur geringer Steigerung von end-diastolischem Volumen und Schlagvolumen. Praktisch lässt sich das durch eine Rechtsherzkatheteruntersuchung mit körperlicher Belastung abbilden, wo es in der HFpEF-Situation zu einem stärkeren Anstieg des Wedge-Drucks (pulmonary artery wedge pressure, PAWP) als Ausdruck einer linksatrialen Hypertonie kommt (3). Neben der linksventrikulären Funktionsstörung ist die linksatriale Dysfunktion ein zentrales pathophysiologisches Element (1). Diese ist typischerweise die Folge einer linksventrikulären Füllungsstörung und vermittelt häufig in Kombination mit einer funktionellen Mitralinsuffizienz (sogenannte «atriale Mitralinsuffizienz») den Druckanstieg im Vorhof und in den Lungenvenen. Im weiter fortgeschrittenen Stadium kommt es zu einer chronischen pulmonalen Drucksteigerung, welche zunächst rein passiv bedingt ist durch den erhöhten linksatrialen Druck (isolierte post-kapilläre pulmonale Hypertonie), aber im Verlauf durch eine zusätzliche prä-kapilläre Komponente (pulmonalvaskuläres Remodeling) kompliziert werden kann (kombiniert prä- und post-kapilläre pulmonale Hypertonie). Dies wiederum führt früher oder später zu einer rechtsventrikulären Funktionsstörung und Dilation, einer funktionellen Trikuspidalinsuffizienz und einem erhöhten rechtsatrialen Druck. Neben dieser klassischen progressiven «Rückstau-Pathophysiologie» sind zusätzliche Aspekte zu bedenken. Erstens kommt es zu einer ventrikulären Interaktion via das gemeinsame Septum und das Perikard («ventrikuläre Interdependenz»), wobei dem pericardial restraint insbesondere bei schwerer Adipositas eine zentrale Rolle zugeschrieben wird. Zweitens ist die Entwicklung einer rechtsventrikulären und einer (bi-)atrialen Dysfunktion auch unabhängig vom linksventrikulären Druck möglich, insbesondere wenn es zu Vorhofflimmern gekommen ist. Drittens können weitere Faktoren eine Rolle spielen, wie ein erhöhter peripherer Widerstand bzw. abnormes «ventriculo-arterielles Coupling» (ungünstige Abstimmung von Ventrikel- und Gefässsteifigkeit), eine koronare Herzkrankheit und/oder eine chronotrope Inkompetenz. Die wesentlichen kardiovaskulären Mechanismen bei HFpEF sind in Abbildung 1 schematisch zusammengefasst.
Während initial die klassische Pathophysiologie der hypertensiven Herzkrankheit als HFpEF-Prototyp im Zentrum stand, wurde inzwischen klar, dass dieses Modell nicht bei allen Patientinnen und Patienten mit HFpEF erklärend ist und dass HFpEF nicht generell eine left ventricular pressure overload condition ist. Als Ursache der diskutierten kardiovaskulären Dysfunktion bei HFpEF wird aktuell eine entzündlich bedingte endotheliale Funktionsstörung (insbesondere der koronaren Mikrozirkulation) propagiert (4). Zentral bei diesem Modell ist eine verminderte Verfügbarkeit von nitric oxide (NO) mit konsekutiver zellulär reduzierter Aktivität/Verfügbarkeit von löslicher Guanylatzyklase, zyklischem Guanosinmonophosphat und Proteinkinase G. Adipositas und Diabetes werden als die zentralen Driver eines pro-inflammatorischen Zustands in der Pathogenese des «metabo-inflammatorischen Phänotyps» angesehen. Neben der kardialen Funktionsstörung wird eine Dysfunktion der Skelettmuskulatur diskutiert. Durch die verminderte Fähigkeit der Muskulatur, Sauerstoff aus dem Blut zu extrahieren und zu metabolisieren, wird die maximale Sauerstoffaufnahme zusätzlich kompromittiert. Aktuell gehen wir von der Existenz verschiedener HFpEF-Phänotypen aus (phenotype diversity). Diese unterscheiden sich durch unterschiedliche Profile bezüglich prädominanter kardiovaskulärer Mechanismen und dem Spektrum der Komorbiditäten (Abbildung 1). Dieses Konzept kann den fehlenden Effekt vieler bisher untersuchter Interventionen in unselektionierten HFpEF-Populationen erklären und verlangt nach einem individualisierten Behandlungsansatz.

Diagnostik

Eine «erhaltene» LVEF ist eine conditio sine qua non für die Diagnose von HFpEF, ist dafür aber nicht ausreichend. Gemäss den aktuellen Leitlinien der Europäischen Gesellschaft für Kardiologie (ESC) und der «universellen Definition» der Herzinsuffizienz ist HFpEF durch den LVEF-Bereich ≥50% charakterisiert und grenzt sich so von der Herzinsuffizienz mit leicht verminderter LVEF (heart failure with mildly reduced (früher: midrange) ejection fraction; HFmrEF; LVEF 41-49%) ab (2, 5). Die Entität HFmrEF wird in einem separaten Artikel in diesem Heft diskutiert. Wir gehen nur soweit darauf ein, wie es für das Verständnis der wesentlichen Aspekte von HFpEF erforderlich ist. Während bei Vorliegen von typischen Symptomen und fakultativ klinischen Zeichen (z. B. Lungenstauung, Ödeme) und Nachweis einer LVEF ≤40% oder 41-49% die Diagnose einer HFrEF bzw. HFmrEF definitiv gestellt werden kann, gilt dies für eine LVEF ≥50% nicht, da dieser LVEF-Bereich eigentlich normal ist (2). Zum einen müssen zusätzliche klinische, echokardiografische und/oder Biomarker-Kriterien erfüllt sein (siehe unten). Zum anderen müssen nicht kardiale Ursachen (z. B. Lungenerkrankung, Hyper-/Hypothyreose, Anämie) und spezifische kardiale Entitäten, welche mit erhaltener LVEF einhergehen können, aber nicht als HFpEF im engeren Sinne gelten, ausgeschlossen werden (Tabelle 1). Letztere werden aktuell entweder als «sekundäre HFpEF» (Europa) (6) oder «HFpEF-Maskierer»/«HFpEF-Mimics» (USA) (1, 7). bezeichnet. Unabhängig von der Terminologie existieren für diese Entitäten definierte Therapien. Entsprechend müssen diese Erkrankungen aktiv gesucht werden mittels definierter diagnostischer Pathways (Tabelle 1). Im klinischen Alltag werden etablierte HFpEF-Therapien (in erster Linie SGLT2i) in diesem Kontext mit dem Argument einer «HFpEF-Physiologie» eingesetzt (z. B. bei kardialer Amyloidose), was aber klar als off-label use angesehen werden muss. Im Zentrum der Diagnostik der HFpEF steht nach Ausschluss von den erwähnten spezifischen Ursachen dann der Nachweis einer linksventrikulären diastolischen Funktionsstörung und deren Konsequenzen. Als Goldstandard gilt aktuell der Rechtsherzkatheter mit Nachweis eines mittlerer PAWP (mPAWP) >15 mmHg in Ruhe und/oder >25 mmHg unter Belastung (1). Da diese invasive und aufwendige Untersuchung im Alltag nicht flächendeckend eingesetzt werden kann, existieren als Annäherung primär zwei nicht invasive Algorithmen, der europäische HFA-PEFF-Score (Abbildung 2) (8) und der amerikanische (Mayo) H2FPEF-Score (Abbildung 3) (9). Der HFA-PEFF-Score besteht aus verschiedenen echokardiografischen Parametern sowie zentral dem B-type natriuretic peptide (BNP) oder N-terminal-proBNP (NT-proBNP), wobei gemäss Major- und Minor-Kriterien ein Score von 0 bis 6 Punkten erreicht werden kann (Abbildung 2). Bei einem Score von ≥5 Punkten kann die Diagnose HFpEF gestellt werden, bei ≤1 Punkten ist diese unwahrscheinlich. Im Graubereich von 2-4 Punkten ist ein funktioneller Test notwendig, entweder eine diastolische Stress-Echokardiografie (gute Sensitivität, nicht spezifisch, zudem technisch anspruchsvoll) oder direkt ein Rechtsherzkatheter mit Belastung (8). Problematisch sind bei diesem Algorithmus das starke Gewicht des BNP/NT-proBNP bzw. die dafür vorgeschlagenen Grenzwerte. Es ist unterdessen gut dokumentiert, dass BNP und NT-proBNP bei HFpEF-Patientinnen und -Patienten im kompensierten Zustand relativ tief sein können, da die BNP-Produktion durch die linksventrikuläre Wandspannung determiniert ist, welche bei konzentrisch remodelierten Ventrikel (dicke Wand, kleiner Durchmesser) deutlich tiefer als bei HFrEF ist. Zudem führt die Adipositas zu tieferen BNP/NT-proBNP-Werten. Es wurde explizit nachgewiesen, dass übergewichtige HFpEF-Patienten, die die invasiv-hämodynamischen Kriterien einer HFpEF erfüllen, ein NT-proBNP <125 ng/l aufweisen können, was tiefer ist als das Minor-Kriterium des HFA-PEFF-Scores (10). Der HFA-PEFF-Score ist im Gegensatz zum H2FPEF-Score nicht gegen den invasiven Goldstandard validiert. Letzterer wurde in einer Kohorte von Patientinnen und Patienten ermittelt, welche sich infolge Belastungsdyspnoe einem Rechtsherzkatheter mit Belastung unterzogen (9). Ein weiterer Vorteil des H2FPEF-Scores ist dessen Einfachheit, indem wenige klinische und simple echokardiografische Parameter in einer simplen Art und Weise kombiniert werden (Abbildung 3). Die Wahrscheinlichkeit einer HFpEF verdoppelt sich mit jedem Score-Punkt. Auffallend ist die Tatsache, dass das NT-proBNP im Score nicht enthalten ist. Dies hat zum einen damit zu tun, dass bei einem Viertel der Testkohorte kein NT-proBNP gemessen wurde, aber auch die Limitation von nicht Body-Mass-Index-korrigierten NT-proBNP-Werten in der Population mit hoher Prävalenz von Adipositas (mittlerer BMI in dieser Kohorte: 33 kg/m2) spielt eine Rolle (9). Ein kürzlich publizierter Vergleich der beiden Scores in einer multizentrischen Kohorte hat klare Vorteile für den H2FPEF-Score gezeigt (vergleichbare Spezifität aber bessere Sensitivität als der HFA-PEFF-Score) (11). Im klinischen Alltag wird man eine detaillierte Echokardiografie durchführen und ein NT-proBNP messen und sich dann durch Berechnung beider Scores ein Bild verschaffen. In der Praxis wird man auch bei vielen Patientinnen und Patienten eine Koronarangiografie durchführen, da eine koronare Herzkrankheit wie oben ausgeführt eine wichtige Differentialdiagnose darstellt. In diesem Fall ist zu überlegen, ob bei intermediären Scores gleichzeitig ein Rechtsherzkatheter (in der Regel via brachialen Zugang möglich) erfolgen soll. Falls der mPAWP bereits in Ruhe erhöht ist (>15 mmHg), kann die Diagnose HFpEF gestellt werden. Falls dies nicht der Fall ist, müsste eine physikalische Belastung angeschlossen werden. Wenn dafür keine Infrastruktur/Expertise vorhanden ist, kann als Annäherung ein PAWP mit passivem Anheben der Beine gemessen werden. Es wurde kürzlich in einer kleinen Studie gezeigt, dass ein mPAWP ≥19 mmHg nach diesem Manöver 100% spezifisch für einen Anstieg des mPAWP auf >25 mmHg unter physikalischer Belastung ist (12). Im Zweifelsfall und falls dies überhaupt möglich ist (z.B. orthopädische oder koordinative Einschränkungen hinsichtlich Velofahren in Rückenlage), kann die Patientin oder der Patient einem spezialisierten Zentrum zugewiesen werden. Gleichzeitig müssen wir realisieren, dass in den klinischen Studien andere und unterschiedliche Einschlusskriterien angewendet wurden. Die beiden grossen positiven SGLT2i-Studien haben nur Patientinnen und Patienten mit NT-proBNP ≥300 ng/l (bei Vorhofflimmern: ≥600-900 ng/l) eingeschlossen, und dies sind streng genommen diejenigen, bei denen die Therapie nachgewiesenermassen effektiv ist.

Therapie

Noch in den 2021 ESC-Leitlinien zur Diagnostik und Therapie der Herzinsuffizienz wurde festgehalten, dass keine Therapie existiert, welche Morbidität und Mortalität von Patientinnen und Patienten mit HFpEF verbessert (2). Durch die überzeugenden Daten zu den SGLT2i hat sich dies substanziell geändert, was auch ein Update der Leitlinien im Herbst 2023 bewirkte (13). Dies soll aber nicht darüber hinwegtäuschen, dass diverse andere Substanzen als Therapeutika bei HFpEF untersucht worden sind. Die Ergebnisse dieser Studien haben ebenfalls Implikationen für den klinischen Alltag, indem sie uns informieren, welche Substanzen bei HFpEF nicht gegeben werden sollen. Die wesentlichen Daten sind in Tabelle 2 zusammengefasst und werden nachfolgend diskutiert.

Diuretika

Weiterhin haben Diuretika in den 2021 ESC-Leitlinien (und Update 2023) eine Klasse-I-Empfehlung als symptomatische Therapie der HFpEF (einzige Klasse-I-Empfehlung neben SGLT2i und Suche nach und Behandlung von Komorbiditäten) (2, 13). Aufgrund der steilen end-diastolischen Druck-Volumen-Beziehung des kleinen und steifen linken Ventrikels ist ein Schleifendiuretikum symptomatisch bei HFpEF oft sehr effektiv. Gleichzeitig besteht aufgrund dieser Pathophysiologie die Gefahr der Überbehandlung mit Hypotonie und low output, sodass Diuretika in möglichst tiefer Dosierung und so kurz wie möglich eingesetzt werden sollen. Obschon es sich um eine Klasse-I-Indikation handelt, gibt es für Schleifendiuretika bei HFpEF keine Evidenz aus randomisierten Studien.

Angiotensin-Converting-Enzyme-Hemmer (ACE-Hemmer), Angiotensin-Rezeptor-Blocker und Angiotensin-Rezeptor-Neprilysin-Hemmer

Die Studien mit ACE-Hemmern und Angiotensin-Rezeptor-Blockern können dahingehend zusammengefasst werden, dass die untersuchten Substanzen Perindopril (14), Candesartan (15) und Irbesartan (16) Mortalität und Hospitalisationen bei HFpEF nicht reduzierten. Der günstige Effekt von Candesartan auf Hospitalisation in der CHARM-preserved (Candesartan versus Placebo) war durch die HFmrEF-Population der Studie erklärt (LVEF 40-49%; Einschlusskriterium für CHARM-preserved: LVEF >40%). In einer mechanistischen Studie ohne klinische Endpunkte führte der Angiotensin-Rezeptor-Neprilysin-Inhibitor Sacubtril/Valsartan bei HFpEF-Patientinnen und -Patienten (LVEF ≥45%) nach 12 Wochen zu einer stärkeren Reduktion des NT-proBNP und des linksatrialen Volumens im Vergleich zu Valsartan allein (17). Die randomisierte PARAGON-HF-Studie (Sacubitril/Valsartan versus Valsartan allein) fiel bezüglich des primären Endpunkts kardiovaskulärer Tod oder Hospitalisation wegen Herzinsuffizienz grenzwertig aus (p=0.06) und sorgte für kontroverse Diskussionen und unterschiedliche Interpretationen (18). Für diese Studie betrug der LVEF-Grenzwert für den Einschluss ebenfalls ≥45% (also nicht ≥50%), und es bestand ähnlich wie bei der CHARM-preserved-Studie eine Interaktion der LVEF mit dem Effekt des Verums, indem die Patientinnen und Patienten mit inframedianer LVEF (≤57%) profitierten. Ebenso profitierten Frauen eher als Männer. Da dies aber Resultate von Subgruppenanalysen sind, besteht für Sacubril/Valsartan gemäss ESC-Leitlinien keine Indikation für die Behandlung von HFpEF (wohl aber für HFmrEF) (2, 13). Gemäss US-Guidelines 2022 (19) bzw. einem US-Expertenkonsensus 2023 (7) ist Sacubitril/Valsartan für Frauen mit HFpEF und Männer mit HFpEF und «LVEF <55-60%» empfohlen (Klasse IIb). Ein Angiotensin-Rezeptor-Blocker (primär Candesartan) ist in den USA empfohlen (nicht gemäss ESC), wenn Sacubitril/Valsartan indiziert wäre, dieses aber wegen Unverträglichkeit/Kosten nicht infrage kommt (auch Klasse IIb).

Betablocker

Traditionell galt das Paradigma, dass Betablocker bei HFpEF durch Verlängerung der Diastolendauer eine günstige Wirkung haben («more time to relax»). Die entsprechende Datenlage bei HFpEF ist allerdings extrem bescheiden. Kleinere Studien waren neutral oder nicht konklusiv hinsichtlich Surrogat-Endpunkten wie diastolische Funktion oder Leistungsfähigkeit (6-Minuten-Gehtest, maximale Sauerstoffaufnahme (peak VO2)). Daten der SENIORS-Studie zeigten für Patientinnen und Patienten mit LVEF >35% ähnlich günstige Effekte (kombinierter Endpunkt Tod oder Hospitalisation aufgrund von kardiovaskulären Problemen) von Nebivolol gegenüber Placebo wie für diejenigen mit LVEF ≤35% (20). Die eigentliche HFpEF-Subpopulation in diese Subgruppe (LVEF ≥50%) war aber sehr klein, sodass keine verlässlichen Schlussfolgerungen bezüglich HFpEF abgeleitet werden können. Betablocker spielen wahrscheinlich primär eine Rolle bei HFpEF mit Vorhofflimmern zum Erreichen einer ausreichenden Herzfrequenzkontrolle. Andererseits gibt es zunehmend Hinweise, dass eine tiefe Herzfrequenz im Sinusrhythmus mit Einschränkung der chronotropen Kompetenz symptomatisch ungünstig ist, da bei einem nicht steigerbaren Schlagvolumen der cardiac output von der Herzfrequenz abhängt. In einer prospektiven Studie wurde gezeigt, dass Patientinnen und Patienten mit HFpEF, die unter Betablockertherapie eine chronotrope Inkompetenz aufweisen, die peak VO2 durch Absetzen des Betablockers signifikant verbessern konnten (21). Weder die ESC- noch die US-Leitlinien geben bezüglich Betablockern bei HFpEF eine Empfehlung ab.

Mineralokortikoid-Rezeptor-Antagonisten

Zwei mechanistische Studien haben konsistente Effekte des Mineralokortikoid-Rezeptor-Antagonisten Spironolacton auf die diastolische linksventrikuläre Funktion (E/e`) in Ruhe, aber divergente Resultate bezüglich peak VO2 ergeben (eine Studie neutral, eine positiv) (22, 23). Die randomisierte TOPCAT-Studie war bezüglich des primären kombinierten Endpunkts (kardiovaskulärer Tod, überlebter cardiac arrest, Hospitalisationen wegen Herzinsuffizienz) neutral, wobei die Hospitalisationen infolge Herzinsuffizienz allein durch Spironolacton (d. h. Komponente des primären Endpunkts) reduziert wurden (24). Diese Studie wird aufgrund von Post-hoc-Analysen diskrepant diskutiert und interpretiert. Auffallend waren eklatant unterschiedliche Ereignisraten und Therapieeffekte bei den in Nord-/Südamerika versus Georgien/Russland eingeschlossenen Patientinnen und Patienten, indem das in Nord-/Südamerika rekrutierte Kollektiv deutlich mehr Ereignisse hatte als die Population in Russland/Georgien und von Spironolacton profitierte (25). Messungen von Metaboliten von Spironolacton im Urin und der Verlauf des Kaliums unter Therapie und die erwähnten klinischen Daten suggerieren, dass ein relevanter Prozentsatz der in Russland/Georgien eingeschlossenen Patientinnen und Patienten keine HFpEF hatte (eher COPD; viel bessere Prognose als in Amerika) und kein Spironolacton einnahm (26). Somit ist diese Studie ein starkes Signal für einen günstigen Effekt von Spironolacton bei HFpEF. Die Leitlinien der ESC empfehlen Spironolacton aber trotzdem nicht (tun dies nur für HFmrEF aufgrund einer Post-hoc-Analyse, welche zeigte, dass Spironolacton in einer Analyse der Gesamtpopulation einen Effekt auf den primären Endpunkt im tiefsten Spektrum der LVEF von 45-50% hatte) (2, 13). Die 2022 US-Leitlinien (19) und ein US-Expertenkonsensus (7) aus dem Jahr 2023 empfehlen Spironolacton aber (Klasse IIb) für die Behandlung von HFpEF mit der gleichen Spezifizierung wie für Sacubitril/Valsartan (Frauen, Männer mit LVEF <55-60%).

SGLT2i

Die SGLT2i hemmen die Glucose- und Natrium-Rück-
resorption im proximalen Tubulus, führen so zu Glucosurie und Natriurese und wirken entsprechend leicht diuretisch. Sie haben aber auch direkte kardiale Effekte, deren genauen Mechanismen viel diskutiert, aber nicht im Detail bekannt sind. Es wird davon ausgegangen, dass es keine kardialen SGLT2-Rezeptoren gibt und metabolische Anpassungen für die kardialen Veränderungen verantwortlich sind. Nachdem für die beiden SGLT2i Dapagliflozin und Empagliflozin bei HFrEF unabhängig vom Vorliegen eines Diabetes überzeugende Ergebnisse bezüglich Morbidität und Mortalität gezeigt worden waren, folgten entsprechende Studien auch für HFpEF (und HFmrEF) (27, 28). Die EMPEROR-preserved (Empagliflozin versus Placebo) (27)- und DELIVER (Dapagliflozin versus Placebo) (28)-Studien haben praktisch deckungsgleiche Populationen eingeschlossen (jeweils LVEF >40%) und fast übereinstimmende Resultate ergeben. In beiden Studien führte der SGT2i zu einer signifikanten Reduktion des primären Endpunkts (relative Risikoreduktion ca. 20%) kardiovaskulärer Tod und Hospitalisation wegen Herzinsuffizienz,
wobei das Ergebnis durch die Hospitalisationen getrieben war und das Vorliegen eines Diabetes wie bei HFrEF keinen Einfluss auf die Effektivität des Verums hatte. Als Unterschiede zwischen den beiden Studien sind zu nennen, dass in DELIVER auch Patientinnen und Patienten mit auf >40% verbesserter LVEF (recovered LVEF) eingeschlossen wurden und dass in DELIVER keine Abschwächung des Effekts des SGLT2i mit steigender LVEF beobachtet wurde. Der letztere Effekt wurde in einer Metaanalyse aber als statistisch nicht bedeutsam beurteilt (29). In beiden Studien bestand separat kein signifikanter Effekt auf die kardiovaskuläre Mortalität, während dies in einer Metaanalyse der beiden Studien ein grenzwertiges Signifikanzniveau erreichte (29). Obschon die kardiovaskuläre Mortalität nicht ganz eindeutig reduziert wurde, haben die SGLT2i Empagliflozin und Dapagliflozin im 2023 Update der ESC-Leitlinien eine Klasse-I-Indikation für die Behandlung von HFpEF bekommen (13). Analog werden SGLT2i im US-Expertenkonsensus als primäre Therapie von Patientinnen und Patienten mit HFpEF empfohlen (7) (nicht in den US-Leitlinien (19), da zum Zeitpunkt der Publikation DELIVER noch nicht publiziert war). Die SGLT2i
haben grundsätzlich ein gutes Sicherheitsprofil, verursachen wenig Nebenwirkungen (primär genitale Infekte), haben nur einen minimen blutdrucksenkenden Effekt und sind so im Alltag einfach zu handhaben (fixe Dosierung von 10 mg für beide Sub­stanzen, keine Titration nötig). Wichtig für die Vermeidung der seltenen Ketoazidose ist es, dass die Patientinnen und Patienten auf die sick-day rules hingewiesen werden. Dies heisst, dass der SGLT2i bei fehlender Nahrungs- und Flüssigkeitsaufnahme pausiert werden sollte.

Glucagon-like-peptide-1 (GLP-1)
Rezeptor Agonisten

Der GLP-1-Rezeptor-Agonist Semaglutid wurde kürzlich bei einer adipösen HFpEF-Population ohne Diabetes untersucht. Unter Semaglutid kam es zu einer ausgeprägten Gewichtsreduktion und Verbesserung der 6-Minuten-Gehstrecke und Lebensqualität im Vergleich zu Placebo (30). Gleichzeitig wurde unter Semaglutid das NT-proBNP reduziert, was bemerkenswert ist, da eine reine Gewichtsreduktion eigentlich zu einem Anstieg des NT-proBNP führt. Diese Beobachtung wird zusammen mit vielversprechenden präklinischen Daten als Hinweis für bedeutsame kardiale Effekte durch Semaglutid gewertet.

Ivabradin

Der selektive Inhibitor des If-Kanals des Sinusknotens wurde in mehreren HFpEF-Studien untersucht, um die Hypothese des Nutzens einer reinen Herzfrequenzreduktion (vgl. Betablocker) zu prüfen. Zwei mechanistische Studien haben aber widersprüchliche Ergebnisse hinsichtlich des Effekts einer kurzfristigen Therapie (Dauer 7 bzw. 14 Tage) mit Ivabradin auf die peak VO2 ergeben (31, 32). Die grössere (n=179) und über einen deutlich längeren Zeitraum (8 Monate) durchgeführte EDIFY-Studie zeigte keinen Effekt von Ivabradin (Zieldosis 2×7.5 mg) auf 6-Minuten-Gehstrecke, E/e‘ und NT-proBNP 33. Aktuell hat Ivabradin in den Leitlinien keine Indikation für die Behandlung von HFpEF.

Digoxin

In HFpEF-Stratum (LVEF >45%, alle Patienten im Sinusrhythmus) der DIG-Studie hatte Digoxin keinen Effekt auf Mortalität oder Hospitalisation wegen Herzinsuffizienz 34. Der Stellenwert von Digoxin bei HFpEF und Vorhofflimmern ist nicht definiert.

Kalziumkanalblocker

Theoretisch sind Kalziumkanalbocker vom Nicht-Dihydropyridin-Typ (Verapamil und Diltiazem) durch Verlängerung der Diastolendauer und lusitrope Effekte ideale Medikamente bei HFpEF. Die vorliegenden Daten sind diesbezüglich aber nicht konklusiv. Gemäss einer neuen Metaanalyse sind Kalziumkanalbocker vom Nicht-Dihydropyridin-Typ und vom Dihydropyridin-Typ (primär Amlodipin, Felodipin) bei HFpEF aber sicher (neutral hinsichtlich kardiovaskulärem Tod und Hospitalisation wegen Herzinsuffizienz) und können so zur Behandlung einer arteriellen Hypertonie bei diesen Patientinnen und Patienten eingesetzt werden (35).

Verbesserung der NO-Verfügbarkeit

Entsprechend der postulierten Pathophysiologie von HFpEF haben mehrere Studien das Prinzip einer Verbesserung der NO-Verfügbarkeit durch verschiedene medikamentöse Ansätze untersucht. Klassisches Isosorbid-Mononitrat führt im Vergleich zu Placebo zu einer Reduktion (statt Zunahme) der körperlichen Aktivität (36). Da eine chronische Nitrattherapie mit Toleranzentwicklung und/oder Hypotonie einhergeht, haben neuere Studien die Verabreichung von anorganischem Nitrit als NO-Quelle untersucht. Allerdings konnten die vielsprechenden akuten hämodynamischen Effekte (Reduktion PAWP unter Belastung) von intravenösem und inhaliertem anorganischen Nitrit in einer vierwöchigen Studie mit inhaliertem anorganischen Nitrit nicht bestätigt werden (keine Verbesserung peak VO2, NT-proBNP, E/e`, Grösse des linken Vorhofs) (37). Die Daten für den Phosphodiesterase-5-Hemmer Sildenafil sind ebenfalls nicht schlüssig. Bei unselektionierten Patientinnen und Patienten mit HFpEF (38) oder HFpEF mit rein post-kapillärer pulmonaler Hypertonie (39) hatte Sildenafil keinen Effekt auf die peak VO2 bzw. den pulmonalen Druck. Dies steht im Kontrast zu einer früheren Studie bei einem ausgewählten HFpEF-Kollektiv (pulmonale Hypertonie, meist kombiniert prä- und post-kapillär, alle mit Rechtsherzinsuffizienz), die eine hochsignifikante Reduktion von pulmonalem Druck und PAWP und eine Verbesserung der rechtsventrikulären Funktion gezeigt hatte (40). Für den zyklischen
Guanylzyklase-Stimulator Riociguat (zugelassen für die Behandlung der pulmonal-arteriellen Hypertonie) wurde in einer Dosisfindungsstudie (akuter Effekt einer Einzeldosis) keine Reduktion des pulmonalen Drucks, aber eine Zunahme des Schlagvolumens und in einer randomisierten Studie über 26 Wochen bei Patientinnen und Patienten mit HFpEF und post-kapillärer pulmonaler Hypertonie ein Anstieg des Herz-Minuten-Volumens nachgewiesen (41). Die verwandte Substanz Vericiguat hatte in zwei Studien keinen Effekt auf NT-proBNP, linksatriales Volumen und 6-Minuten-Gehstrecke und nicht konklusive Auswirkung auf die Lebensqualität. Für all diese Substanzen existieren bisher keine etablierten Indikationen bei Patientinnen und Patienten mit HFpEF.

Anämie/Eisenmangel

Die Rolle von Anämie und Eisenmangel bei HFpEF ist unklar. Die Gabe von Erythropoetin bei anämen Patientinnen und Patienten mit HFpEF führte zu einem Anstieg des Hämoglobins, resultierte im Vergleich zu Placebo aber nicht in einer Reduktion der linksventrikulären Masse oder einer Verbesserung der 6-Minuten-Gehstrecke oder der Lebensqualität (42). Während intravenöses Eisen (Eisen-Carbomaltose) bei HFrEF zumindest symptomatisch effektiv ist, liegen für HFpEF noch keine Daten vor.

Revaskularisation

Das Vorliegen einer koronaren Herzkrankheit ist bei HFpEF mit einer Verschlechterung der LVEF und einer erhöhten Mortalität assoziiert, und eine retrospektive Analyse suggeriert, dass eine komplette Revaskularisation diese Entwicklung verhindern kann (43). Im Gegensatz zu HFrEF liegen uns keinerlei Daten aus randomisierten Studien zum Effekt einer interventionellen oder chirurgischen Koronarrevaskularisation bei HFpEF vor. Die koronare Herzkrankheit soll gemäss aktuellen Leitlinien basierend auf Symptomen, Ausmass einer Ischämie und anatomischer Komplexität primär unabhängig von der HFpEF behandelt werden. Erst nach adäquater Therapie der koronaren Herzkrankheit wird es klar sein, ob noch eine HFpEF im engeren Sinn vorliegt.

Management des Vorhofflimmerns

Das Vorliegen eines Vorhofflimmerns ist bei HFpEF mit einem besonders ungünstigen hämodynamischen Profil assoziiert. Wie bei HFrEF geht man von einer teufelskreisartigen Interaktion zwischen Herzinsuffizienz und Vorhofflimmern aus. Eine kleine randomisierte Studie hat nun sehr eindrückliche Effekte einer Pulmonalvenenisolation auf Hämodynamik, NT-proBNP, peak VO2 und Lebensqualität nachgewiesen 44. Auch wenn die Datenlage noch zu knapp ist für eine Leitlinienempfehlung, muss man sich im Alltag bei allen Patientinnen und Patienten mit Vorhofflimmern neben der Etablierung und Erhaltung einer oralen Antikoagulation fragen, inwieweit eine Rhythmuskontrolle realistisch und sinnvoll ist.

Training

Wie in anderen Settings können Patienten mit HFpEF durch körperliches Training ihre Leistungsfähigkeit verbessern, wobei dies auch mit Verbesserung der diastolischen linksventrikulären Funktion (E/e`, Grösse des linken Vorhofs) einhergeht (45, 46). Entsprechend sollte Training/Rehabilitation immer Teil des Behandlungskonzepts bei HFpEF sein.

Interatriales Shunt-Device

Die Kreation eines Vorhofseptumdefekts durch ein perkutan implantierbares Device (Durchmesser 8 mm) mit der Idee einer Dekompression des linken Vorhofs hat in einer unkontrollierten Studie zu einer Reduktion des Anstiegs des PAWP unter Belastung und Verbesserung der Leistungsfähigkeit bei HFpEF-Patientinnen und -Patienten geführt (Follow-up ein Jahr). Eine kleine mittels Sham-Prozedur kontrollierte Studie hat eine signifikante Reduktion des PAWP unter Belastung bestätigt. In einer grösseren randomisierten, ebenfalls mittels Sham-Prozedur kontrollierten Studie konnten aber keine relevanten Effekte auf klinische Endpunkte beobachtet werden (47). Eine Post-hoc-Analyse kam zum Schluss, dass Patientinnen und Patienten ohne «latente pulmonalvaskuläre Erkrankung» (pulmonalvaskulärer Widerstand <1.74 WU) profitieren könnten, während sich diejenigen mit latenter pulmonalvaskulärer Erkrankung verschlechtern könnten (48).

Weitere Devices

In einer kleinen randomisierten Cross-over-Studie an 32 Patienten bewirkte rechtsatriales Pacing (de novo implantation eines Schrittmachers) bei chronotroper Inkompentenz keine verbesserte Leistungsfähigkeit gemessen am peak VO2 (49). Hingegen scheint eine individuelle Anpassung der Grundfrequenz über 60 bpm bei Patientinnen und Patienten mit HFpEF und bereits vorgängig implantiertem Schrittmacher (57% Sick Sinus Syndrom, 43% AV-Block) unter möglichst guter Reduktion von RV-Pacing eine Verbesserung der Leistungsfähigkeit zu bringen (50). Für die kardiale Resynchronisationstherapie bei HFpEF liegen keine Daten vor. Klappeneingriffe sind bei HFpEF ebenfalls nicht etabliert, und obschon eine funktionelle Mitral- und/oder Trikuspidalinsuffizienz (in der Regel «atriale» Insuffizienz) pathophysiologisch eine Rolle spielen kann, müssen alle Interventionen in diesem Kontext bei HFpEF vorderhand als experimentell angesehen und auch so deklariert werden. Aktuell sind verschiedene Device-Studien bei HFpEF im Gange, deren Resultate in den nächsten Jahren erwartet werden.

Vorgehen in der Praxis

Ein möglicher Ansatz für das therapeutische Vorgehen in der Praxis ist in Abbildung 4 dargestellt. Dabei handelt es sich um eine modifizierte Form eines Vorschlags einer US- Expertengruppe (1). Die hauptsächliche Modifikation ist das Weglassen von Sacubril/Valsartan aus dem Algorithmus, da das Medikament wie oben diskutiert in den ESC-Leitlinien nicht empfohlen ist und in der Schweiz für die Behandlung von HFpEF auch nicht zugelassen ist und nicht vergütet wird. Spironolacton wurde im Algorithmus belassen, obschon das Medikament in den ESC-Leitlinien ebenfalls nicht empfohlen wird. Es handelt sich aber um ein kostengünstiges Medikament, welches auch zur Behandlung einer Hypertonie und/oder Hypokaliämie eingesetzt werden kann, sodass ein Einsatz bei HFpEF meist nicht mit fehlender Kostenübernahme sanktioniert werden dürfte. Wie bereits diskutiert, wird die Behandlung gemäss kardiovaskuläre Ko-Faktoren und Komorbiditäten individualisiert. Essentiell ist auch die Patientenedukation und Schulung des Selbstmanagements (z. B. Diuretika).

Prof. Dr. med. Micha T. Maeder

Klinik für Kardiologie
Kantonsspital St. Gallen
Rorschacherstrasse 95
9007 St. Gallen

Literatur:

Aus Platzgründen ist die Anzahl Referenzen begrenzt. Entspre­ch­end sind einige Angaben im Text ohne Literaturzitat. Weitere Literaturangaben können bei Bedarf beim Korrespondenzautor bezogen werden.

1. Borlaug BA, Sharma K, Shah SJ, Ho JE. Heart Failure With Preserved Ejection Fraction: JACC Scientific Statement, J Am Coll Cardiol. 2023;81:1810-34.
2. McDonagh TA, Metra M, Adamo M, Gardner RS, Baumbach A, Bohm M, 2021 ESC Guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure. Eur Heart J 2021;42:3599-726.
3. Maeder MT, Thompson BR, Brunner-La Rocca HP, Kaye DM. Hemodynamic basis of exercise limitation in patients with heart failure and normal ejection fraction, J Am Coll Cardiol 2010;56:855-63.
4. Paulus WJ, Tschope C. A novel paradigm for heart failure with preserved ejection fraction: comorbidities drive myocardial dysfunction and remodeling through coronary microvascular endothelial inflammation, J Am Coll Cardiol 2013;62:263-71.
5. Bozkurt B, Coats AJS, Tsutsui H, Abdelhamid CM, Adamopoulos S, Albert N, et al. Universal definition and classification of heart failure: a report of the Heart Failure Society of America, Heart Failure Association of the European Society of Cardiology, Japanese Heart Failure Society and Writing Committee of the Universal Definition of Heart Failure: Endorsed by the Canadian Heart Failure Society, Heart Failure Association of India, Cardiac Society of Australia and New Zealand, and Chinese Heart Failure Association, Eur J Heart Fail 2021;23:352-80.
6. Anker SD, Usman MS, Anker MS, Butler J, Bohm M, Abraham WT, et al. Patient phenotype profiling in heart failure with preserved ejection fraction to guide therapeutic decision making. A scientific statement of the Heart Failure Association, the European Heart Rhythm Association of the European Society of Cardiology, and the European Society of Hypertension. Eur J Heart Fail 2023;25:936-55.
7. Kittleson MM, Panjrath GS, Amancherla K, Davis LL, Deswal A, Dixon DL, et al. 2023 ACC Expert Consensus Decision Pathway on Management of Heart Failure With Preserved Ejection Fraction: A Report of the American College of Cardiology Solution Set Oversight Committee, J Am Coll Cardiol 2023;81:1835-78.
8. Pieske B, Tschope C, de Boer RA, Fraser AG, Anker SD, Donal E, et al. How to diagnose heart failure with preserved ejection fraction: the HFA-PEFF diagnostic algorithm: a consensus recommendation from the Heart Failure Association (HFA) of the European Society of Cardiology (ESC), Eur Heart J 2019;40:3297-3317.
9. Reddy YNV, Carter RE, Obokata M, Redfield MM, Borlaug BA. A Simple, Evidence-Based Approach to Help Guide Diagnosis of Heart Failure With Preserved Ejection Fraction. Circulation 2018;138:861-870.
10. Verbrugge FH, Omote K, Reddy YNV, Sorimachi H, Obokata M, Borlaug BA. Heart failure with preserved ejection fraction in patients with normal natriuretic peptide levels is associated with increased morbidity and mortality. Eur Heart J 2022;43:1941-51.
11. Reddy YNV, Kaye DM, Handoko ML, van de Bovenkamp AA, Tedford RJ, Keck C, et al, Diagnosis of Heart Failure With Preserved Ejection Fraction Among Patients With Unexplained Dyspnea. JAMA Cardiol 2022;7:891-899.
12. van de Bovenkamp AA, Wijkstra N, Oosterveer FPT, Vonk Noordegraaf A, Bogaard HJ, van Rossum AC, et al. The Value of Passive Leg Raise During Right Heart Catheterization in Diagnosing Heart Failure With Preserved Ejection Fraction. Circ Heart Fail 2022;15:e008935.
13. McDonagh TA, Metra M, Adamo M, Gardner RS, Baumbach A, Bohm M, et al. 2023 Focused Update of the 2021 ESC Guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure. Eur Heart J 2023:44:3627-39.
14. Cleland JG, Tendera M, Adamus J, Freemantle N, Polonski L. Taylor J, et al. The perindopril in elderly people with chronic heart failure (PEP-CHF) study, Eur Heart J 2006:27:2338-45.
15. Yusuf S, Pfeffer MA, Swedberg K, Granger CB, Held P, McMurray JJ, et al. Effects of candesartan in patients with chronic heart failure and preserved left-ventricular ejection fraction: the CHARM-Preserved Trial. Lancet 2003:362:777-81.
16. Massie BM, Carson PE, McMurray JJ, Komajda M, McKelvie R, Zile MR, et al. Irbesartan in patients with heart failure and preserved ejection fraction, N Engl J Med 2008:359:2456-67.
17. Solomon SD, Zile M, Pieske B, Voors A, Shah A, Kraigher-Krainer E, et al. Prospective comparison of The angiotensin receptor neprilysin inhibitor LCZ696 in heart failure with preserved ejection fraction: a phase 2 double-blind randomised controlled trial. Lancet 2012:380:1387-95.
18. Solomon SD, McMurray JJV, Anand IS, Ge J, Lam CSP, Maggioni AP, et al.Angiotensin-Neprilysin Inhibition in Heart Failure with Preserved Ejection Fraction, N Engl J Med 2019;381:1609-1620.
19. Heidenreich PA, Bozkurt B, Aguilar D, Allen LA, Byun JJ, Colvin MM, et al. 2022 AHA/ACC/HFSA Guideline for the Management of Heart Failure: Executive Summary: A Report of the American College of Cardiology/American Heart Association Joint Committee on Clinical Practice Guidelines, Circulation 2022;145:e876-e894.
20. van Veldhuisen DJ, Cohen-Solal A, Bohm M, Anker SD, Babalis D, et al. Beta-blockade with nebivolol in elderly heart failure patients with impaired and preserved left ventricular ejection fraction: Data From SENIORS (Study of Effects of Nebivolol Intervention on Outcomes and Rehospitalization in Seniors With Heart Failure). J Am Coll Cardiol 2009;53:2150-8.
21. Palau P, Seller J, Dominguez E, Sastre C, Ramon JM, de La Espriella R, et al. Effect of beta-Blocker Withdrawal on Functional Capacity in Heart Failure and Preserved Ejection Fraction. J Am Coll Cardiol 2021:78:2042-56.
22. Kosmala W, Rojek A, Przewlocka-Kosmala M, Wright L, Mysiak A, Marwick T. Effect of Aldosterone Antagonism on Exercise Tolerance in Heart Failure With Preserved Ejection Fraction. J Am Coll Cardiol 2016:68:1823-34.
23. Edelmann F, Wachter R, Schmidt AG, Kraigher-Krainer E, Colantonio C, Kamke W, et al. Effect of spironolactone on diastolic function and exercise capacity in patients with heart failure with preserved ejection fraction: the Aldo-DHF randomized controlled trial. JAMA 2013:309:781-91.
24. Pitt B, Pfeffer MA, Assmann SF, Boineau R, Anand IS, Claggett B, et al. Spirono­lactone for heart failure with preserved ejection fraction. N Engl J Med 2014;370:1383-92.
25. Pfeffer MA, Claggett B, Assmann SF, Boineau R, Anand IS, Clausell N, et al. Regional variation in patients and outcomes in the Treatment of Preserved Cardiac Function Heart Failure With an Aldosterone Antagonist (TOPCAT) trial. Circulation 2015;131:34-42.
26. de Denus S, O‘Meara E, Desai AS, Claggett B, Lewis EF, Leclair G, et al. Spironolactone Metabolites in TOPCAT – New Insights into Regional Variation. N Engl J Med 2017;376:1690-2.
27. Anker SD, Butler J, Filippatos G, Ferreira JP, Bocchi E, Bohm M, et al. Empagliflozin in Heart Failure with a Preserved Ejection Fraction. N Engl J Med 2021;385:1451-61.
28. Solomon SD, McMurray JJV, Claggett B, de Boer RA, DeMets D, Hernandez AF, et al. Dapagliflozin in Heart Failure with Mildly Reduced or Preserved Ejection Fraction. N Engl J Med 2022:387:1089-98.
29. Vaduganathan M, Docherty KF, Claggett BL, Jhund PS, de Boer RA, Hernandez AF, et al. SGLT-2 inhibitors in patients with heart failure: a comprehensive meta-analysis of five randomised controlled trials. Lancet 2022;400:757-67.
30. Kosiborod MN, Abildstrom SZ, Borlaug BA, Butler J, Rasmussen S, Davies M, et al. Semaglutide in Patients with Heart Failure with Preserved Ejection Fraction and Obesity, N Engl J Med 2023;389:1069-84.
31. Kosmala W, Holland DJ, Rojek A, Wright L, Przewlocka-Kosmala M, Marwick TH. Effect of If-channel inhibition on hemodynamic status and exercise tolerance in heart failure with preserved ejection fraction: a randomized trial. J Am Coll Cardiol 2013;62:1330-8.
32. Pal N, Sivaswamy N, Mahmod M, Yavari A, Rudd A, Singh S, et al. Effect of Selective Heart Rate Slowing in Heart Failure With Preserved Ejection Fraction. Circulation 2015;132:1719-25.
33. Komajda M, Isnard R, Cohen-Solal A, Metra M, Pieske B, Ponikowski P, et al. Effect of ivabradine in patients with heart failure with preserved ejection fraction: the EDIFY randomized placebo-controlled trial, Eur J Heart Fail 2017;19:1495-1503.
34. Digitalis Investigator. The effect of digoxin on mortality and morbidity in patients with heart failure, N Engl J Med 1997;336:525-33.
35. Matsumoto S, Kondo T, Yang M, Campbell RT, Docherty KF, de Boer RA, et al. Calcium channel blocker use and outcomes in patients with heart failure and mildly reduced and preserved ejection fraction. Eur J Heart Fail 2023;25:2202-14.
36. Redfield MM, Anstrom KJ, Levine JA, Koepp GA, Borlaug BA, Chen HH, et al. Isosorbide Mononitrate in Heart Failure with Preserved Ejection Fraction. N Engl J Med 2015;373:314-24.
37. Borlaug BA, Anstrom KJ, Lewis GD, Shah SJ, Levine JA, Koepp GA, et al. Effect of Inorganic Nitrite vs Placebo on Exercise Capacity Among Patients With Heart Failure With Preserved Ejection Fraction: The INDIE-HFpEF Randomized Clinical Trial. JAMA 2018;320:1764-73.
38. Redfield MM, Chen HH, Borlaug BA, Semigran MJ, Lee KL, Lewis G, et al. Effect of phosphodiesterase-5 inhibition on exercise capacity and clinical status in heart failure with preserved ejection fraction: a randomized clinical trial. JAMA 2013:309:1268-77.
39. Hoendermis ES, Liu LC, Hummel YM, van der Meer P, de Boer RA, Berger RM, et al. Effects of sildenafil on invasive haemodynamics and exercise capacity in heart failure patients with preserved ejection fraction and pulmonary hypertension: a randomized controlled trial. Eur Heart J 2015;36:2565-73.
40. Guazzi M, Vicenzi M, Arena R, Guazzi MD. Pulmonary hypertension in heart failure with preserved ejection fraction: a target of phosphodiesterase-5 inhibition in a 1-year study. Circulation 2011;124:164-74.
41. Dachs TM, Duca F, Rettl R, Binder-Rodriguez C, Dalos D, Ligios LC, et al. Riociguat in pulmonary hypertension and heart failure with preserved ejection fraction: the haemoDYNAMIC trial. Eur Heart J 2022;43:3402-3413.
42. Maurer MS, Teruya S, Chakraborty B, Helmke S, Mancini D. Treating anemia in older adults with heart failure with a preserved ejection fraction with epoetin alfa: single-blind randomized clinical trial of safety and efficacy. Circ Heart Fail 2013;6:254-63.
43. Hwang SJ, Melenovsky V, Borlaug BA. Implications of coronary artery disease in heart failure with preserved ejection fraction. J Am Coll Cardiol 2014:63:2817-27.
44. Chieng D, Sugumar H, Segan L, Tan C, Vizi D, Nanayakkara S, et al. Atrial Fibrillation Ablation for Heart Failure With Preserved Ejection Fraction: A Randomized Controlled Trial. JACC Heart Fail 2023:11:646-58.
45. Edelmann F, Gelbrich G, Dungen HD, Frohling S, Wachter R, Stahrenberg R, et al. Exercise training improves exercise capacity and diastolic function in patients with heart failure with preserved ejection fraction: results of the Ex-DHF (Exercise training in Diastolic Heart Failure) pilot study. J Am Coll Cardiol 2011;58:1780-91.
46. Kitzman DW, Brubaker P, Morgan T, Haykowsky M, Hundley G, Kraus WE, et al. Effect of Caloric Restriction or Aerobic Exercise Training on Peak Oxygen Consumption and Quality of Life in Obese Older Patients With Heart Failure With Preserved Ejection Fraction: A Randomized Clinical Trial. JAMA 2016;315:36-46.
47. Shah SJ, Borlaug BA, Chung ES, Cutlip DE, Debonnaire P, Fail PS, et al. Atrial shunt device for heart failure with preserved and mildly reduced ejection fraction (REDUCE LAP-HF II): a randomised, multicentre, blinded, sham-controlled trial. Lancet 2022;399:1130-40.
48. Borlaug BA, Blair J, Bergmann MW, Bugger H, Burkhoff D, Bruch L, et al. Latent Pulmonary Vascular Disease May Alter the Response to Therapeutic Atrial Shunt Device in Heart Failure, Circulation 2022;145;1592-1604.
49. Reddy YNV, Koepp KE, Carter R, Win S, Jain CC, Olson TP, et al. Rate-Adaptive Atrial Pacing for Heart Failure With Preserved Ejection Fraction: The RAPID-HF Randomized Clinical Trial. JAMA 2023;329:801-9-
50. Infeld M, Wahlberg K, Cicero J, Plante TB, Meagher S, Novelli A, et al. Effect of Personalized Accelerated Pacing on Quality of Life, Physical Activity, and Atrial Fibrillation in Patients With Preclinical and Overt Heart Failure With Preserved Ejection Fraction: The myPACE Randomized Clinical Trial. JAMA Cardiol 2023;8:213-21.