- Il faut également penser à un hyperaldostéronisme primaire
Une urine rouge est toujours un symptôme d’ alarme. Cependant, il ne s’ agit pas toujours d’ une hémorragie. Mais si une érythrocyturie est détectée, il faut en rechercher la cause – extraglomérulaire ou glomérulaire.
L’ hyperaldostéronisme primaire est considéré comme la cause secondaire d’ hypertension la plus fréquente pouvant être traitée de manière causale. « Il est trop rarement diagnostiqué », déclare le Pr Christoph J. Zech. Une partie importante des patients souffrant d’ une hypertension réfractaire ne sont pas dépistés pour la présence de cette maladie, a pécisé l’ orateur. La prévalence de l’ hyperaldostéronisme primaire est d’ environ 20 % en cas d’ hypertension réfractaire. Le tableau clinique est donc loin d’ être à prendre à la légère. Y penser est le premier pas vers le diagnostic. Avant de commencer le diagnostic, la spironolactone et les inhibiteurs du SRAA doivent être arrêtés. La détermination du quotient aldostérone-rénine est recommandée en tant que dépistage. Chez les patients présentant une valeur pathologique, un test de charge en sel devrait d’ abord être effectué comme test de confirmation. Si ce test est également pathologique, le cathéter veineux surrénalien permet de distinguer entre un adénome unilatéral ou une hyperplasie bilatérale des surrénales.